Un revers pour le FPI. Son mot d`ordre de boycott des élections législatives ne sera pas suivi par tous ses militants. Hier, treize anciens députés, tous issus du FPI, étaient face à la presse, à l`Assemblée nationale pour se désolidariser de leur parti, qui les avait appelé au boycott du scrutin du 11 décembre.
L`orateur principal, Seri Déhoua Victor Basile, Député d`Issia a, au nom de ses camarades, expliqué les raisons de leur décision d`aller à ces élections. « Nous sommes un certain nombre de cadres du FPI, qui avons décidé de participer aux élections législatives du 11 Décembre 2011, et ce, malgré le mot d`ordre de non participation lancé par le Front Populaire Ivoirien et les campagnes d`intoxication orchestrées çà et là à notre encontre», a-t-il indiqué d`entrée. Leur choix, selon lui, n`est pas du goût des autres militants qui ont orchestré une politique de diabolisation. D`où la ténue de la conférence de presse pour mettre les pendules à l`heure. « La crise née de l`élection présidentielle a conduit notre leader, Laurent Gbagbo et certains de nos camarades en prison. D`autres, les plus chanceux, ont pris le chemin de l`exil. Le parti est décapité», a expliqué l`orateur, qui a rappelé toutefois que le FPI a pris acte du changement de régime en prenant part au niveau le plus élevé aux cérémonies de prestation de serment et d`investiture, reconnaissant ainsi implicitement les nouvelles autorités de la République de Côte d`Ivoire. Mieux, selon le conférencier, le nouveau pouvoir n`est pas resté sourd aux sollicitations du FPI en ouvrant un dialogue républicain, qui a abouti à la mise en liberté provisoire d`une vingtaine des cadres emprisonnés. Geste qui a été du reste salué par les dirigeants actuels du FPI. Certes, selon le conférencier, le gros lot au premier rang duquel le leader et fondateur du parti, reste toujours privé de liberté. Mais il reste convaincu qu`il faut poursuivre les démarches dans le sens de l`élargissement de tout le monde. Ce qui sera de nature à exorciser les esprits, parce que la Côte d`Ivoire et ses habitants, de son avis, ont trop souffert et continuent de souffrir de la crise postélectorale. « C`est pour cela, qu`après mûre réflexion fondée sur une saine appréciation de chaque réalité locale, des élus (Députés, Maires, Conseillers Généraux), des Conseillers Economiques et Sociaux, et un certain nombre de cadres ont décidé de se lancer dans la compétition et pour cause », a justifié le conférencier. Pour lui, l`Assemblée Nationale est le cadre par excellence où toutes les forces peuvent s`exprimer sans recours à la violence et aux armes. « Nous avons décidé par notre volonté de rentrer à l`Hémicycle, afin de créer les conditions idoines à la poursuite de ce dialogue, dans un climat apaisé et dans l`intérêt bien compris de la Côte d`Ivoire », a-t-il insisté. Pour lui, l`Assemblée nationale devient incontournable, pour faire aboutir les requêtes du FPI. « La Côte d`Ivoire n`a pas ratifié la Convention sur la CPI. Pour l`extradition de tout Ivoirien, il faudra bien que le peuple se prononce. Le peuple ne peut se prononcer qu`à travers ses représentants à l`Assemblée Nationale », a justifié le conférencier, avant de poursuivre : « Notre démarche n`est en rien un reniement de la lutte ni un abandon des idéaux auxquels nous croyons, bien au contraire, le refus de la politique de la chaise vide vient en écho à la philosophie politique de Laurent GBAGBO, qui est de ne jamais arrêter de lutter quelle que soit l`âpreté du combat », a-t-il terminé.
TL
L`orateur principal, Seri Déhoua Victor Basile, Député d`Issia a, au nom de ses camarades, expliqué les raisons de leur décision d`aller à ces élections. « Nous sommes un certain nombre de cadres du FPI, qui avons décidé de participer aux élections législatives du 11 Décembre 2011, et ce, malgré le mot d`ordre de non participation lancé par le Front Populaire Ivoirien et les campagnes d`intoxication orchestrées çà et là à notre encontre», a-t-il indiqué d`entrée. Leur choix, selon lui, n`est pas du goût des autres militants qui ont orchestré une politique de diabolisation. D`où la ténue de la conférence de presse pour mettre les pendules à l`heure. « La crise née de l`élection présidentielle a conduit notre leader, Laurent Gbagbo et certains de nos camarades en prison. D`autres, les plus chanceux, ont pris le chemin de l`exil. Le parti est décapité», a expliqué l`orateur, qui a rappelé toutefois que le FPI a pris acte du changement de régime en prenant part au niveau le plus élevé aux cérémonies de prestation de serment et d`investiture, reconnaissant ainsi implicitement les nouvelles autorités de la République de Côte d`Ivoire. Mieux, selon le conférencier, le nouveau pouvoir n`est pas resté sourd aux sollicitations du FPI en ouvrant un dialogue républicain, qui a abouti à la mise en liberté provisoire d`une vingtaine des cadres emprisonnés. Geste qui a été du reste salué par les dirigeants actuels du FPI. Certes, selon le conférencier, le gros lot au premier rang duquel le leader et fondateur du parti, reste toujours privé de liberté. Mais il reste convaincu qu`il faut poursuivre les démarches dans le sens de l`élargissement de tout le monde. Ce qui sera de nature à exorciser les esprits, parce que la Côte d`Ivoire et ses habitants, de son avis, ont trop souffert et continuent de souffrir de la crise postélectorale. « C`est pour cela, qu`après mûre réflexion fondée sur une saine appréciation de chaque réalité locale, des élus (Députés, Maires, Conseillers Généraux), des Conseillers Economiques et Sociaux, et un certain nombre de cadres ont décidé de se lancer dans la compétition et pour cause », a justifié le conférencier. Pour lui, l`Assemblée Nationale est le cadre par excellence où toutes les forces peuvent s`exprimer sans recours à la violence et aux armes. « Nous avons décidé par notre volonté de rentrer à l`Hémicycle, afin de créer les conditions idoines à la poursuite de ce dialogue, dans un climat apaisé et dans l`intérêt bien compris de la Côte d`Ivoire », a-t-il insisté. Pour lui, l`Assemblée nationale devient incontournable, pour faire aboutir les requêtes du FPI. « La Côte d`Ivoire n`a pas ratifié la Convention sur la CPI. Pour l`extradition de tout Ivoirien, il faudra bien que le peuple se prononce. Le peuple ne peut se prononcer qu`à travers ses représentants à l`Assemblée Nationale », a justifié le conférencier, avant de poursuivre : « Notre démarche n`est en rien un reniement de la lutte ni un abandon des idéaux auxquels nous croyons, bien au contraire, le refus de la politique de la chaise vide vient en écho à la philosophie politique de Laurent GBAGBO, qui est de ne jamais arrêter de lutter quelle que soit l`âpreté du combat », a-t-il terminé.
TL