La saxophoniste-chanteuse ghanéenne, Assabya, a profité de son récent passage au mois précédent, à Abidjan, pour annoncer son projet musical. Ce fut également l’occasion pour elle, de se souvenir de la Côte d’Ivoire qui l’a adoptée. Entretien.
Notre Voie : Vous rappelez-vous votre première fois où vous débarquez à Abidjan pour y élire domicile?
Assabya : La première fois que j’ai débarqué en Côte d’Ivoire, c’était en 1976 avec mon orchestre. Puis, nous sommes retournés au Ghana avant de revenir à Abidjan en 1979 avec un autre orchestre. Nous avions été invités par Daniel Cuxac pour un spectacle. Depuis ce temps, la Côte d’Ivoire nous a adoptés, mon frère Kente Man et moi.
N.V. : Après avoir longtemps émerveillé la Côte d’Ivoire, vous avez subitement disparu de la scène. Que s’était -il passé ?
A.: In Ecclesiastes 3, it is wroten : time for everething. Donc, il y a le temps pour la Côte d’Ivoire, le temps pour le Ghana. Et puis, on n’est plus au Etats-Unis où on était parti pour quelques années.
N.V. : En quelle année avez-vous quitté la Côte d’Ivoire ?
A. : In 1984. Mais ce n’est pas important parce que de temps à autre je passais à Abidjan pour des courts séjours.
N.V. : Pourquoi étiez-vous
partie ?
A : Pourquoi pensez-vous que notre départ était lié à un problème ? Non, il n’en était rien. La Côte d’Ivoire, je vous le répète, nous a adoptés, mon frère et moi. Qu’est-ce qu’un pays peut-il faire d’autre à quelqu’un qu’il a adopté ?
N.V.: Que faisiez-vous aux Etats-Unis ?
A. : On a installé là-bas…J’y ai fait beaucoup de choses.
N.V.: Comme quoi ?
A.: I took a break… Ecoutez, on n’est plus au Ghana, ni aux Etats-Unis. On est ici à Abidjan pour quelque chose.
N.V. : C’est quoi ?
A. : Ce qu’on a vu à la télévision (images de la guerre, ndlr) concernant la situation en Côte d’Ivoire, ça nous dérange beaucoup. C’est pour quoi, nous sommes revenus à Abidjan pour voir dans quelle mesure, on peut aider nos frères et sœurs. Par exemple, on a en projet un grand concert au Ghana dont les recettes seront reversées à nos frères et sœurs refugiés ivoiriens au Ghana. Pour le moment, on n’a pas encore arrêté de date mais le spectacle pourrait avoir lieu d’ici la fin de l’année.
N.V. : Quels sont les musiciens ivoiriens qui vous ont marquée ?
A. : il y a Ernesto Djédjé, françois Lougah, Johnny Lafleur, Jeanne Agnimel, Aïcha Koné, Reine Pélagie et Jimmy Hyacinthe. En tout cas, ils sont nombreux, ils sont tous nos frères. So we love Côte d’Ivoire. Côte d’Ivoire c’est Ghana. Ghana c’est Côte d’Ivoire.
N.V.: Un mot sur la situation en Côte d’Ivoire que vous aimez tant ?
A.: Ça va, ça va, pas de politique !
Entretien réalisé par
Schadé Adédé
Notre Voie : Vous rappelez-vous votre première fois où vous débarquez à Abidjan pour y élire domicile?
Assabya : La première fois que j’ai débarqué en Côte d’Ivoire, c’était en 1976 avec mon orchestre. Puis, nous sommes retournés au Ghana avant de revenir à Abidjan en 1979 avec un autre orchestre. Nous avions été invités par Daniel Cuxac pour un spectacle. Depuis ce temps, la Côte d’Ivoire nous a adoptés, mon frère Kente Man et moi.
N.V. : Après avoir longtemps émerveillé la Côte d’Ivoire, vous avez subitement disparu de la scène. Que s’était -il passé ?
A.: In Ecclesiastes 3, it is wroten : time for everething. Donc, il y a le temps pour la Côte d’Ivoire, le temps pour le Ghana. Et puis, on n’est plus au Etats-Unis où on était parti pour quelques années.
N.V. : En quelle année avez-vous quitté la Côte d’Ivoire ?
A. : In 1984. Mais ce n’est pas important parce que de temps à autre je passais à Abidjan pour des courts séjours.
N.V. : Pourquoi étiez-vous
partie ?
A : Pourquoi pensez-vous que notre départ était lié à un problème ? Non, il n’en était rien. La Côte d’Ivoire, je vous le répète, nous a adoptés, mon frère et moi. Qu’est-ce qu’un pays peut-il faire d’autre à quelqu’un qu’il a adopté ?
N.V.: Que faisiez-vous aux Etats-Unis ?
A. : On a installé là-bas…J’y ai fait beaucoup de choses.
N.V.: Comme quoi ?
A.: I took a break… Ecoutez, on n’est plus au Ghana, ni aux Etats-Unis. On est ici à Abidjan pour quelque chose.
N.V. : C’est quoi ?
A. : Ce qu’on a vu à la télévision (images de la guerre, ndlr) concernant la situation en Côte d’Ivoire, ça nous dérange beaucoup. C’est pour quoi, nous sommes revenus à Abidjan pour voir dans quelle mesure, on peut aider nos frères et sœurs. Par exemple, on a en projet un grand concert au Ghana dont les recettes seront reversées à nos frères et sœurs refugiés ivoiriens au Ghana. Pour le moment, on n’a pas encore arrêté de date mais le spectacle pourrait avoir lieu d’ici la fin de l’année.
N.V. : Quels sont les musiciens ivoiriens qui vous ont marquée ?
A. : il y a Ernesto Djédjé, françois Lougah, Johnny Lafleur, Jeanne Agnimel, Aïcha Koné, Reine Pélagie et Jimmy Hyacinthe. En tout cas, ils sont nombreux, ils sont tous nos frères. So we love Côte d’Ivoire. Côte d’Ivoire c’est Ghana. Ghana c’est Côte d’Ivoire.
N.V.: Un mot sur la situation en Côte d’Ivoire que vous aimez tant ?
A.: Ça va, ça va, pas de politique !
Entretien réalisé par
Schadé Adédé