La 15e session du concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion, initiée par le conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieure (cames) s’est ouvert lundi, dernier à Abidjan. Pour cette édition, il y a 119 candidats officiels déclarés mais c’est finalement 118 candidats qui se sont présentés .Parmi lesquels, on note 23 candidats ivoiriens. Dans son intervention, Cissé Bacongo, président en exercice du conseil des ministres du cames a relevé que le conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur a quatre programmes statuaires : le concours d’agrégation, les comités consultatifs interafricains, le colloque sur la reconnaissance et l’équivalence des diplômes et la pharmacopée et la médecine traditionnelles africaines. Ainsi, l’ambition de ces programmes a-t-il poursuivi est de contribuer au développement des pays membres grâce à une recherche scientifique et un enseignement de qualité. Mais jusque-là, les résultats sont en déça des espérances. Le taux de réussite du concours, qui oscillait entre 9 et 15%, est passé en 2007, pour la première fois, à 39,65% et, en 2009, à 27,36%. Après quatorze (14) sessions, sur huit cent trente deux (832) candidats, seuls cent quatre vingt cinq (185) ont été élevés au grade de Maître de conférences agrégé. Ce qui donne globalement un taux de réussite de 22,2. Le ministre Cissé Bacongo a conseillé au nouveau secrétaire général du Cames, le Pr Bertrand Mbatchi de poursuivre les réformes pour que les universités puissent s’acquitter davantage de leur mission dans le domaine des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion. Pour le président du comité d’organisation de cette session, le professeur Abou Karamoko, la Côte d’Ivoire relève deux défis en organisant ce concours sur son sol. Il s’agit de mettre à la disposition du comité d’organisation les moyens tant financiers que logistiques pour abriter le concours, malgré la situation difficile qu’elle traverse et celui d’honorer un engagement pris vis-à-vis du Cames, depuis sa création. C’est à dire de l’accompagner dans toutes ses actions en le dotant de tout ce dont il a besoin pour le rendre de plus en plus fort et crédible. Le Cames est créé par l’Organisation commune africaine et malgache (Ocam). Il comptait cinq pays. Aujourd’hui, ce sont 18 pays qui constituent ce conseil. Et c’est en 1983 que le premier concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion a été lancé. Cette 15e session qui a ainsi démarré depuis le lundi 14 novembre prend fin le 23 novembre prochain.
Renaud Djatchi
Renaud Djatchi
