Elections législatives 2011 / Le PCRCI prévient : ‘’Nous ne voulons plus d’un parlement aux ordres de l’exécutif’’

Le Parti communiste révolutionnaire de Côte d’Ivoire(PCRCI) a donné le jeudi 17 novembre 2011, à son siège d’Adjamé-Williamsville, sa vision politique du prochain parlement ivoirien qu’il veut ‘’indépendant’’ vis-à-vis du pouvoir exécutif.

«Le pouvoir législatif doit être séparé du pouvoir exécutif ; à l’instar du pouvoir judiciaire, il doit être un pouvoir indépendant de l’exécutif, pour jouer un rôle de contrôle et de régulation des actions gouvernementales», a déclaré Achy Ekissi. Pour le secrétaire général du PCRCI, le parlement ivoirien, n’a été jusqu’à présent qu’une caisse d’enregistrement des décisions du pouvoir exécutif. «Nous savons que le député de Côte d’Ivoire, une fois élu, est coupé de ses mandants. Il ne les consulte pratiquement pas, ne les informe pas de ce qui se passe à l’hémicycle et au sommet de l’Etat», a-t-il fait remarquer. Pour changer cet état de choses, a poursuivi Achy Ekissi, le PCRCI a pris la décision de présenter des candidats sur les listes «Côte d’Ivoire-Démocratie révolutionnaire» dans deux (02) circonscriptions électorales que sont Yopougon commune et Bédiala, Gadouan, Gonaté. Les ‘’députés démocratiques révolutionnaires’’ proposeront des lois en faveur des salariés des villes et des campagnes, des paysans, des entrepreneurs nationaux, des femmes, des handicapés, des élèves et étudiants, de la promotion des langues nationales, etc. «Le rôle du député, c’est de participer à l’élaboration des lois qui protègent les peuples et sauvegardent la souveraineté nationale (…) Les députés démocratiques révolutionnaires devront éveiller la conscience des peuples de Côte d’Ivoire en général et leurs mandants en particulier sur les grandes questions politiques, économiques et sociales qui sont discutées et décidées au sommet de l’Etat», a-t-il conclu.
D. Yala