6000 réfugiés au départ. Aujourd’hui, l’on n’en compte que 5066 au Togo dont 2275 en ville et dans les familles d’accueil, et 2791 dans le camp dressé par le Hcr à Lomé. Ce dégraissage des réfugiés, selon nos investigations sur place à Lomé, est imputable certes à des retours volontaires en Côte d’Ivoire, mais aussi et surtout à un recrutement pour préparer la déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Les nombreux contacts que nous avons eus du 14 au 16 novembre dernier dans la capitale togolaise sont sans équivoque. «Le camp des réfugiés se vide. Des réfugiés sont recrutés moyennant la somme de 200.000Fcfa. Ils sont convoyés dans des villages du Ghana, proches de la frontière ivoirienne. Un coup semble se préparer». Plus de 200 militaires, gendarmes ou policiers, sans compter les miliciens, précisent nos différentes sources qui sont natives ou non du Togo, se sont faits recenser comme réfugiés. Et ce vivier est le lieu idéal pour les recrutements. Dans tous les cas, ceux des réfugiés qui partent vers le Ghana, ne reviennent plus. Ils s’y établissent et suivent une formation, jugent nos sources dont certaines affirment même qu’au moment de l’arrestation du tristement célèbre commandant Séka Séka, les recrutements vers le Ghana s’étaient sensiblement accélérés. D’ailleurs, Séka Séka s’est également signalé discrètement dans le pays. «Le commandant Abehi n’a pas donné signe de vie, ici. Mais, on sent que les gens sont organisés et sereins», murmurent nos sources.
Malgré l’appel du Président Alassane Ouattara à la paix, des Ivoiriens hors de la Côte d’Ivoire semblent toujours prêts à déstabiliser le régime en place. «…Ce qui sera encore mieux, c’est que les intéressés rentrent d’eux-mêmes en Côte d’Ivoire, et se présentent devant la justice. Je pense qu’ils auront un traitement digne. En faisant cela, ce sont nos frères, ce sont nos sœurs et quelles que soient les circonstances, notre souhait, c’est qu’ils rentrent au pays», avait déclaré le Président Alassane Ouattara au Togo. Mais mieux, le Président des Ivoiriens n’a pas omis l’indulgence que pourrait observer le pouvoir à l’égard de certains Ivoiriens. «…Mais il arrivera à un moment, bien entendu, que la Commission dialogue, vérité et réconciliation fasse des recommandations, et je n’ai aucun doute que certaines des recommandations devront aboutir au pardon. Mais tout cela sera examiné en temps opportun ; mais ce que je peux dire, c’est notre pleine volonté de réconciliation…», avait ajouté le Président Alassane Ouattara. Tendant ainsi la main à tous et démontrant une fois de plus qu’il est le Président de tous les Ivoiriens. Il faut espérer que la sagesse gagne les extrémistes Lmp qui veulent encore plonger la Côte d’Ivoire dans le chaos.
Diarrassouba Sory
Envoyé spécial au Togo
Malgré l’appel du Président Alassane Ouattara à la paix, des Ivoiriens hors de la Côte d’Ivoire semblent toujours prêts à déstabiliser le régime en place. «…Ce qui sera encore mieux, c’est que les intéressés rentrent d’eux-mêmes en Côte d’Ivoire, et se présentent devant la justice. Je pense qu’ils auront un traitement digne. En faisant cela, ce sont nos frères, ce sont nos sœurs et quelles que soient les circonstances, notre souhait, c’est qu’ils rentrent au pays», avait déclaré le Président Alassane Ouattara au Togo. Mais mieux, le Président des Ivoiriens n’a pas omis l’indulgence que pourrait observer le pouvoir à l’égard de certains Ivoiriens. «…Mais il arrivera à un moment, bien entendu, que la Commission dialogue, vérité et réconciliation fasse des recommandations, et je n’ai aucun doute que certaines des recommandations devront aboutir au pardon. Mais tout cela sera examiné en temps opportun ; mais ce que je peux dire, c’est notre pleine volonté de réconciliation…», avait ajouté le Président Alassane Ouattara. Tendant ainsi la main à tous et démontrant une fois de plus qu’il est le Président de tous les Ivoiriens. Il faut espérer que la sagesse gagne les extrémistes Lmp qui veulent encore plonger la Côte d’Ivoire dans le chaos.
Diarrassouba Sory
Envoyé spécial au Togo