Abissa 2011 : La nouvelle année N`zima célébrée dans la ferveur

Les lampions de l'Abissa 2011 se sont éteints il y deux dimanches, à Grand Bassam, dans la ferveur. Une célébration qui a bénéficié du concours du groupe Comium, avec sa marque Koz. Le peuple N'zima a dansé, chanté et imploré le Tout Puissant afin qu'il apporte la paix dans la région. Mais surtout ses bénédictions et l'abondance dans la communauté. Tous étaient donc dans leurs habits de fête, le roi Nanan Amon Tanoé et la Reine mère n'ont pas dérobé à la règle. En effet, le roi des N'zima Kotoko était dans une tenue blanche, idem pour la reine mère, signe de paix. Ce dimanche étant le dernier jour de la célébration de l'Abissa 2011. La veille, le tambour sacré a été rangé dans la forêt sacrée. Ainsi, toutes les familles N'zima, accompagnées de leur chef, étaient présentes à travers la danse, à cette dernière étape. Présentant ainsi leurs vœux de nouvel an, à leur roi. Ce sont, les N'zima de Treichville, d'Azurreti, et de Grand Bassam communauté qui accueille cette célébration. Mais ce dimanche, le point essentiel était l'intervention du roi devant son peuple. Ainsi, celui-ci, dans sa déclaration, a révélé qu'il a fait des recherches pour régler définitivement le problème de son peuple avec les Abouré. "Nous avons des frères avec lesquels nous avons vécu sans problème. Nous avons été la première capitale de la Côte d'Ivoire», a-t-il dit. Avant d'ajouter qu'avant son intronisation, certains frères ont voulu falsifier l'histoire. En disant qu'ils sont les premiers sur la terre de Grand-Bassam. "Résultat, toutes les terres ont été bradées. Dans tous les cas, justice nous sera rendue», a-t-il souligné. Avant de poursuivre pour dire que la vérité sur Grand Bassam est contenue dans un livre intitulé "Grand Bassam, une royauté N'zima 19e et 20e siècle". Cette annonce a été saluée par un tonnerre d'applaudissements. Par ailleurs, le roi des N'zima a rassuré son peuple qu'en tant que 1er vice-président de la commission dialogue vérité et réconciliation, il fera en sorte que la paix revienne en Côte d’Ivoire.
R. Djatchi