La Commission électorale indépendante (Cei) a rencontré, hier matin, à Yamoussoukro, le corps préfectoral ivoirien. Un atelier d’information et d’échanges à huis clos sur le thème : « Elections législatives 2011 : enjeux, différentes étapes de l’organisation, implication du corps préfectoral dans le processus ». Une tribune pour le président Bakayoko Youssouf d’expliquer à ses hôtes, les deux raisons principales qui font que cette consultation est déterminante. « La première, dit-il, est d’ordre politique ». Car, soutient le président de la Cei, « l’avenir de notre pays dépend de sa démocratisation » qui repose sur le degré d’implication des populations dans le processus de prise de décision qui engage l’avenir du pays. Ce qui passe par « l’Assemblée nationale où se retrouvent les représentants du peuple pour discuter et décider ». La seconde raison, ajoute-t-il, est historique en ce sens que la crise vécue par le pays l’ayant maintenu en état de stagnation, « cette position d’inaction, de statu quo nous est, aujourd’hui, interdit par la spectaculaire accélération de l’histoire de notre pays à laquelle nous assistons depuis l’élection présidentielle ». Aussi affirme-t-il que le peuple ivoirien aspire légitimement au défi de « tourner dans la justice les tristes pages de l’histoire récente ». C’est pourquoi la Cei considère qu’il faut « agir pour doter dans la paix notre pays d’un parlement pour rétablir et renforcer la démocratie, une démocratie qui s’appuie sur des institutions fortes et inclusives. » et s’est employée, dès la date des législatives publiée, à affiner son chronogramme d’activités qu’elle entend partager avec les préfets. Il s’agit, conclut Youssouf Bakayoko, de mobiliser toutes les énergies pour parachever le processus de sortie de crise.
Auparavant, au nom du maire de Yamoussoukro, Jeanne Gogoua, 1ère adjointe, a jugé que « le sujet est noble et les enjeux déterminants ».
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Auparavant, au nom du maire de Yamoussoukro, Jeanne Gogoua, 1ère adjointe, a jugé que « le sujet est noble et les enjeux déterminants ».
Ousmane Diallo à Yamoussoukro