Les législatives d’après crise avancent à pas vifs. Les candidats, qu’ils soient indépendants ou portant la tunique de partis politiques, affutent leurs armes. Située au Nord de Zuénoula, la sous-préfecture de Gohitafla doit être représentée par un député à l’hémicycle ivoirien. Dans le starting-block, dix (10) candidats. Tous de qualité et ayant à cœur de servir leur ville natale. Malheureusement, au soir du 11 décembre 2011, il aura un et un seul qui sera déclaré élu. Le choix est donc cornélien pour la paisible population de Gohitafla. Mais il va falloir choisir.
En ayant recours à cette citation : le choix est jugement de goût et ce goût un jugement de valeurs. Ces valeurs, toute modestie mise à part, Dje Vincent, opérateur économique, en a. Près de trois (3) décennies dans l’arène politique à Gohitafla, un bourg qui l’a vu naître, il a décidé cette année, à un moment critique de l’histoire de son pays, de représenter sa région à l’Assemblée nationale afin, dit-il, de faire entendre la voix de Gohitafla sur la marche du pays.
Et cette noble ambition ne date pas d’hier. «Ça fait 10 ans, explique-t-il, que nous avons nourri l’idée de parler et d’agir au nom du peuple ivoirien, en l’occurrence celui de Gohitafla». En clair, sa candidature est le fruit d’un apprentissage, d’une patience, d’un choix construit particule par particule. Diplômé d’un Dess en comptabilité, ce promoteur de centre de gestion agréé est un homme affable dont la candidature ne repose que sur un seul mot : servir. «En tant qu’opérateur économique en contact avec de grands opérateurs, des industriels, rassure Vincent Dje, il est notre devoir de faciliter leurs investissements dans notre circonscription qui a d’énormes potentialités».
Sur sa tablette, l’avenir des jeunes fait partie des priorités. «Nous sommes déjà en contact avec les structures compétentes qui gèrent ou étudient des projets afin de les financer», assure le plus sérieux des candidats. Celui-là même qui n’a pas attendu un poste de député pour prôner l’excellence à Manfla, pour offrir des kits scolaires par-ci, des chaises par-là. Ami aux jeunes, adulé par les femmes pour son engagement à leurs côtés, Vincent Dje rêve de mettre en chantier Gohitafla. Pour ce faire, il s’est entouré de grands hommes d’affaires sur les identités desquels il reste avare en parole. «J’ai certes une surface financière modeste (rires).
Mais des gens me font confiance et sont prêts à m’accompagner pour sortir Gohitafla de la léthargie», indique-t-il, avec un pincement au cœur de voir la ville sans boulangerie de renom, sans station véritable, sans infrastructure viable. «Le député, insiste-t-il, honnêteté intellectuelle oblige, c’est pour légiférer. Il n’y a pas de budget pour financer les projets chers aux populations. Mais je suis prêt à faire don de ma personne». Monter une coopérative de bout en bout avec un fonds de garanti et l’offrir aux populations, Dje Vincent l’a fait. En clair, il connait ses parents, ses parents le connaissent. C’est un mariage qui va sûrement connaitre sa nuit de noce au soir du 11 décembre 2011.
Tché Bi Tché
En ayant recours à cette citation : le choix est jugement de goût et ce goût un jugement de valeurs. Ces valeurs, toute modestie mise à part, Dje Vincent, opérateur économique, en a. Près de trois (3) décennies dans l’arène politique à Gohitafla, un bourg qui l’a vu naître, il a décidé cette année, à un moment critique de l’histoire de son pays, de représenter sa région à l’Assemblée nationale afin, dit-il, de faire entendre la voix de Gohitafla sur la marche du pays.
Et cette noble ambition ne date pas d’hier. «Ça fait 10 ans, explique-t-il, que nous avons nourri l’idée de parler et d’agir au nom du peuple ivoirien, en l’occurrence celui de Gohitafla». En clair, sa candidature est le fruit d’un apprentissage, d’une patience, d’un choix construit particule par particule. Diplômé d’un Dess en comptabilité, ce promoteur de centre de gestion agréé est un homme affable dont la candidature ne repose que sur un seul mot : servir. «En tant qu’opérateur économique en contact avec de grands opérateurs, des industriels, rassure Vincent Dje, il est notre devoir de faciliter leurs investissements dans notre circonscription qui a d’énormes potentialités».
Sur sa tablette, l’avenir des jeunes fait partie des priorités. «Nous sommes déjà en contact avec les structures compétentes qui gèrent ou étudient des projets afin de les financer», assure le plus sérieux des candidats. Celui-là même qui n’a pas attendu un poste de député pour prôner l’excellence à Manfla, pour offrir des kits scolaires par-ci, des chaises par-là. Ami aux jeunes, adulé par les femmes pour son engagement à leurs côtés, Vincent Dje rêve de mettre en chantier Gohitafla. Pour ce faire, il s’est entouré de grands hommes d’affaires sur les identités desquels il reste avare en parole. «J’ai certes une surface financière modeste (rires).
Mais des gens me font confiance et sont prêts à m’accompagner pour sortir Gohitafla de la léthargie», indique-t-il, avec un pincement au cœur de voir la ville sans boulangerie de renom, sans station véritable, sans infrastructure viable. «Le député, insiste-t-il, honnêteté intellectuelle oblige, c’est pour légiférer. Il n’y a pas de budget pour financer les projets chers aux populations. Mais je suis prêt à faire don de ma personne». Monter une coopérative de bout en bout avec un fonds de garanti et l’offrir aux populations, Dje Vincent l’a fait. En clair, il connait ses parents, ses parents le connaissent. C’est un mariage qui va sûrement connaitre sa nuit de noce au soir du 11 décembre 2011.
Tché Bi Tché