Un séminaire de perfectionnement au management à l’endroit des medias d’Etat a démarré hier à l’hôtel Pullman…
Le numéro un de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), Aka Sayé Lazare, a levé un coin du voile sur la suite de la mesure de dégraissage entamée par la direction de la maison bleue. Hier, à l’ouverture du seminaire de perfectionnement au management initié par le ministère de la Communication à l’endroit des medias d’Etat, le patron de la Rti a défendu la nouvelle vision managériale de son entreprise. «La Rti est un petit quartier d’Abidjan avec ses 840 agents. Nous sommes aujourd’hui obligés d’aller à des réformes pour faire face à la concurrence. Nous ne pouvons pas aller à la libéralisation avec 840 personnes. Nous avons donc entamé les réformes et elles se poursuivront jusqu’à la fin de l’année. L’objectif est de nous retrouver avec une Rti plus efficace, plus prompte à réagir et à faire face à la concurrence des télévisions privées qui arrivent. C’est pourquoi tout le programme de ce séminaire m’intéresse surtout au niveau des relations avec le pouvoir, l’actionnaire principal. Car c’est sur la Rti que le pouvoir exerce le plus de pression», a-t-il indiqué. Outre le thème des relations avec le pouvoir, le séminaire piloté par l’Académie France 24 et Radio France internationale (Rfi), se penchera également sur les règles d’or du mangement et la conduite du changement. Des thèmes en phase avec les différentes préoccupations des dirigeants des medias publics. Pour Jean Claude Bayala, Directeur général adjoint de la Rti, chargé de la radiodiffusion, ce séminaire va permettre à la chaîne nationale d’affûter ses armes pour son retour sur l’ensemble du territoire. « Il faut reconstruire la radio et lui donner de nouvelles ambitions. La libéralisation qui arrive est un défi pour nous. L’une de nos priorités est de couvrir tout le territoire national. Nous envisageons de créer des pôles rédactionnels au niveau de toutes les régions de la Côte d’Ivoire et être présents dans les 12 districts que l’Etat veut créer», a-t-il soutenu. Quand à Barry Oumou, directrice de l’Agence ivoirienne de presse (Aip), elle veut battre le rappel de ses troupes reparties dans les 14 bureaux régionaux et les 50 postes de collectes de l’information. «Le thème de ce séminaire qui m’intéresse le plus est la conduite du changement. Parce que pour une agence comme la nôtre qui a tout perdu pendant la crise, je me rends compte que le changement est difficile. Personne ne veut sortir de la routine», a-t-elle affirmé. Koné Moussa, directeur adjoint du groupe Fraternité Matin, est allé dans le sens des priorités affichées par le Directeur général, Venance Konan. Celui de faire du quotidien gouvernemental le plus grand journal d’Afrique. «C’est un séminaire managérial qui pose la question de la gestion des hommes et comment surpasser les résistances au changement. C’est une invitation à se surpasser pour atteindre les objectifs de la société», a soutenu le collaborateur de Venance Konan. Le ministre de la Communication, Diakité Coty, a exprimé sa gratitude à Alain de Pouzilhac, Président-directeur général de l’Audiovisuel extérieur de la France (Aef) et son équipe, pour l’animation de ce séminaire de formation. «Ces stagiaires de trois jours, malgré leurs titres et leurs longues années de pratique, ont pour la plupart besoin de partager votre expérience, votre savoir et votre savoir-faire. Ils ont aussi et surtout besoin de les assimiler, afin de pouvoir améliorer, sensiblement, les performances de leurs entreprises, toutes en difficulté», a indiqué le ministre Coty avant de lancer un avertissement aux séminaristes sur les résultats attendus au terme de ces trois jours de formation. «L’objectif recherché est l’amélioration de la qualité des contenus éditoriaux et des programmes, sans perdre de vue la performance dans la productivité. Pour ces trois jours de stage, vous aurez des circonstances atténuantes, mais à partir de jeudi, la télévision, la radio et tous les autres medias doivent être prêts. Vous ne serez plus pardonnés pour des fautes professionnelles », a menacé le ministre Coty. Le séminaire s’achève demain.
Fofana Ali (Stagiaire)
Le numéro un de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), Aka Sayé Lazare, a levé un coin du voile sur la suite de la mesure de dégraissage entamée par la direction de la maison bleue. Hier, à l’ouverture du seminaire de perfectionnement au management initié par le ministère de la Communication à l’endroit des medias d’Etat, le patron de la Rti a défendu la nouvelle vision managériale de son entreprise. «La Rti est un petit quartier d’Abidjan avec ses 840 agents. Nous sommes aujourd’hui obligés d’aller à des réformes pour faire face à la concurrence. Nous ne pouvons pas aller à la libéralisation avec 840 personnes. Nous avons donc entamé les réformes et elles se poursuivront jusqu’à la fin de l’année. L’objectif est de nous retrouver avec une Rti plus efficace, plus prompte à réagir et à faire face à la concurrence des télévisions privées qui arrivent. C’est pourquoi tout le programme de ce séminaire m’intéresse surtout au niveau des relations avec le pouvoir, l’actionnaire principal. Car c’est sur la Rti que le pouvoir exerce le plus de pression», a-t-il indiqué. Outre le thème des relations avec le pouvoir, le séminaire piloté par l’Académie France 24 et Radio France internationale (Rfi), se penchera également sur les règles d’or du mangement et la conduite du changement. Des thèmes en phase avec les différentes préoccupations des dirigeants des medias publics. Pour Jean Claude Bayala, Directeur général adjoint de la Rti, chargé de la radiodiffusion, ce séminaire va permettre à la chaîne nationale d’affûter ses armes pour son retour sur l’ensemble du territoire. « Il faut reconstruire la radio et lui donner de nouvelles ambitions. La libéralisation qui arrive est un défi pour nous. L’une de nos priorités est de couvrir tout le territoire national. Nous envisageons de créer des pôles rédactionnels au niveau de toutes les régions de la Côte d’Ivoire et être présents dans les 12 districts que l’Etat veut créer», a-t-il soutenu. Quand à Barry Oumou, directrice de l’Agence ivoirienne de presse (Aip), elle veut battre le rappel de ses troupes reparties dans les 14 bureaux régionaux et les 50 postes de collectes de l’information. «Le thème de ce séminaire qui m’intéresse le plus est la conduite du changement. Parce que pour une agence comme la nôtre qui a tout perdu pendant la crise, je me rends compte que le changement est difficile. Personne ne veut sortir de la routine», a-t-elle affirmé. Koné Moussa, directeur adjoint du groupe Fraternité Matin, est allé dans le sens des priorités affichées par le Directeur général, Venance Konan. Celui de faire du quotidien gouvernemental le plus grand journal d’Afrique. «C’est un séminaire managérial qui pose la question de la gestion des hommes et comment surpasser les résistances au changement. C’est une invitation à se surpasser pour atteindre les objectifs de la société», a soutenu le collaborateur de Venance Konan. Le ministre de la Communication, Diakité Coty, a exprimé sa gratitude à Alain de Pouzilhac, Président-directeur général de l’Audiovisuel extérieur de la France (Aef) et son équipe, pour l’animation de ce séminaire de formation. «Ces stagiaires de trois jours, malgré leurs titres et leurs longues années de pratique, ont pour la plupart besoin de partager votre expérience, votre savoir et votre savoir-faire. Ils ont aussi et surtout besoin de les assimiler, afin de pouvoir améliorer, sensiblement, les performances de leurs entreprises, toutes en difficulté», a indiqué le ministre Coty avant de lancer un avertissement aux séminaristes sur les résultats attendus au terme de ces trois jours de formation. «L’objectif recherché est l’amélioration de la qualité des contenus éditoriaux et des programmes, sans perdre de vue la performance dans la productivité. Pour ces trois jours de stage, vous aurez des circonstances atténuantes, mais à partir de jeudi, la télévision, la radio et tous les autres medias doivent être prêts. Vous ne serez plus pardonnés pour des fautes professionnelles », a menacé le ministre Coty. Le séminaire s’achève demain.
Fofana Ali (Stagiaire)