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Art et Culture Publié le mardi 22 novembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Séminaire / Sur le perfectionnement des journalistes : Les fautes professionnelles ne seront plus pardonnées après le 23 novembre

Une équipe de l’académie France 24 a été dépêchée à Abidjan à la demande du ministre de la Communication, Diakité Coty, pour un séminaire de renforcement des capacités. Ce séminaire de formation sur «le perfectionnement au management» qui concerne les médias publics a réuni le lundi 21 novembre 2011, 17 participants à l’hôtel Pullman du Plateau. Le ministre de la Communication a salué Alain De Pouzilhac, le président de France 24 qui a tenu sa promesse en conduisant une équipe sur place. Diakité Coty a émis le voeu d’avoir au bout de ces 3 jours d’apprentissage, des journalistes performants qui pourront combler le vide une fois en entreprise. Avant de souligner qu’au-delà du 23 novembre 2011, aucune autre faute professionnelle ne sera pardonnée. Alain De Pouzilhac qui a admis n’avoir jamais été professeur a promis de fournir l’effort nécessaire pour être à la hauteur. Le président de France 24 a avoué que le courage et la lucidité du ministre Coty et du gouvernement ivoirien à vouloir apporter un changement l’ont séduit. Raison pour laquelle il a accepté de participer à ce changement avec Frank Melloul, Anne Marie Capomaccio, Mamane Mouctari et Antoine Cornery, qui eux ont répondu spontanément. «Si vous avez à nouveau besoin de moi, je reviendrai», a-t-il promis. L’académie France 24 a vocation d’intervenir auprès des médias du monde entier pour apporter l’expertise d’un grand groupe d’information international dans le domaine du journalisme. Le conseiller en communication en charge de l’audiovisuel, Amadou Coulibaly, en participant à ce séminaire, a souhaité mieux comprendre le fonctionnement des médias dans un contexte où les résultats attendus bénéficient d’un court délai d’application. M. Abdoulaye Sangaré, représentant le ministère de la Communication à ce séminaire, est pour une amélioration des relations entre les médias publics et le ministère pour de meilleurs résultats en ces temps de pressions. Le directeur général de la Rti, Aka Sayé Lazare, en tant que participant, a remarqué que la Rti est un groupe de 840 agents qui est obligé d’aller à de nouvelles réformes pour mieux appréhender la libéralisation. Sa préoccupation est d’obtenir les outils nécessaires pour faire face à la pression avec un bon système managérial. Ce séminaire vise à renforcer les capacités managériales des équipes dirigeantes des médias publics ivoiriens.

Larissa G
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