La liste définitive des candidats aux élections législatives du 11 décembre 2011 n’est pas bien différente de celle transmise au Conseil constitutionnel par la Commission électorale indépendante. Sur 946 candidatures, Francis Wodié et les membres de son institution en ont rejeté trois (3).
Selon le vice-président Bamba Yacouba, porte-parole de la CEI, qui se prononçait au cours d’une conférence de presse, le lundi 21 novembre, 16 dossiers de candidature enregistrés ont fait l’objet de recours en annulation devant le Conseil constitutionnel. «Sur les 16 requêtes reçues, le Conseil constitutionnel a déclaré 10 irrecevables, s’est déclaré incompétent pour statuer sur une requête, a déclaré deux (2) non fondées, a déclaré trois (3) autres bien fondées et a invalidé lesdites candidatures. Les trois candidatures invalidées concernent Serel Pierre du PDCI, exploitant agricole, candidat de la circonscription n°90 (Duékoué S/P et Guéhiébly, commune et S/P), Tioté Souhaluo, magasinier, candidat indépendant de la circonscription n°27 (Kongasso-Kounahiri) et Kouassi Komenan, de la circonscription n°133 (Anianou, Famienkro, Koffiamonkro, Nafana, Prikro, communes et S/P). Il ressort de ce qui précède que la liste définitive comprend à ce jour, 943 candidatures définitives retenues, ce qui donne un total de 1182 candidats», a indiqué Youssouf Bakayoko. Si le nombre de candidatures est connu, ce n’est pas le cas pour le démarrage de la campagne électorale pour les législatives, qui seront sécurisées par 25.000 policiers, gendarmes, militaires appuyés par les forces de l’ONUCI. «Nous procédons en ce moment au recrutement des agents électoraux, à raison de trois (3) par bureau de vote et à la production des documents électoraux. La CEI a proposé une date pour le début de la campagne électorale et cela a été soumis au gouvernement. Dans tous les cas, pour ces élections législatives, le nombre de jours à déterminer va varier entre une semaine et dix (10) jours, à compter de la fin du mois, mais la campagne prendra fin le vendredi 9 décembre 2011 à minuit», a précisé le porte-parole de la CEI. Bamba Yacouba a estimé que les législatives 2011 sont inclusives, car des cadres FPI sont dans la course. «Les indépendants vont en indépendants, ceux qui ont été parrainés par des partis y vont sous les couleurs de leurs partis. Mais, cela n’empêche pas les candidats indépendants d’être militants de tel ou tel parti. La Loi autorise tout le monde à être candidat et nous, nous recevons tous ceux qui viennent. 35 groupements politiques, je pense que cela représente une grande partie de la population», s’est-il réjoui. Concernant les accréditations, Bamba Youssouf a révélé que 19 demandes émanant de 28 organisations non gouvernementales ont été satisfaites et a lancé un appel à tous les retardataires, journalistes et autres. « Nous serons très stricts sur les accréditations pour éviter les erreurs de l’élection présidentielle. Celui qui n’aura pas de badge, n’aura pas accès à nos sites», a-t-il prévenu. Concernant les rejets, le candidat Kouassi Komenan, qui fait l’objet d’une poursuite judiciaire, bénéficie d’une liberté provisoire, qui ne le met pas à l’abri. Pierre Serel, a, lui été victime de son suppléant, qui l’a accusé d’avoir fait du faux.
Olivier Dion
Selon le vice-président Bamba Yacouba, porte-parole de la CEI, qui se prononçait au cours d’une conférence de presse, le lundi 21 novembre, 16 dossiers de candidature enregistrés ont fait l’objet de recours en annulation devant le Conseil constitutionnel. «Sur les 16 requêtes reçues, le Conseil constitutionnel a déclaré 10 irrecevables, s’est déclaré incompétent pour statuer sur une requête, a déclaré deux (2) non fondées, a déclaré trois (3) autres bien fondées et a invalidé lesdites candidatures. Les trois candidatures invalidées concernent Serel Pierre du PDCI, exploitant agricole, candidat de la circonscription n°90 (Duékoué S/P et Guéhiébly, commune et S/P), Tioté Souhaluo, magasinier, candidat indépendant de la circonscription n°27 (Kongasso-Kounahiri) et Kouassi Komenan, de la circonscription n°133 (Anianou, Famienkro, Koffiamonkro, Nafana, Prikro, communes et S/P). Il ressort de ce qui précède que la liste définitive comprend à ce jour, 943 candidatures définitives retenues, ce qui donne un total de 1182 candidats», a indiqué Youssouf Bakayoko. Si le nombre de candidatures est connu, ce n’est pas le cas pour le démarrage de la campagne électorale pour les législatives, qui seront sécurisées par 25.000 policiers, gendarmes, militaires appuyés par les forces de l’ONUCI. «Nous procédons en ce moment au recrutement des agents électoraux, à raison de trois (3) par bureau de vote et à la production des documents électoraux. La CEI a proposé une date pour le début de la campagne électorale et cela a été soumis au gouvernement. Dans tous les cas, pour ces élections législatives, le nombre de jours à déterminer va varier entre une semaine et dix (10) jours, à compter de la fin du mois, mais la campagne prendra fin le vendredi 9 décembre 2011 à minuit», a précisé le porte-parole de la CEI. Bamba Yacouba a estimé que les législatives 2011 sont inclusives, car des cadres FPI sont dans la course. «Les indépendants vont en indépendants, ceux qui ont été parrainés par des partis y vont sous les couleurs de leurs partis. Mais, cela n’empêche pas les candidats indépendants d’être militants de tel ou tel parti. La Loi autorise tout le monde à être candidat et nous, nous recevons tous ceux qui viennent. 35 groupements politiques, je pense que cela représente une grande partie de la population», s’est-il réjoui. Concernant les accréditations, Bamba Youssouf a révélé que 19 demandes émanant de 28 organisations non gouvernementales ont été satisfaites et a lancé un appel à tous les retardataires, journalistes et autres. « Nous serons très stricts sur les accréditations pour éviter les erreurs de l’élection présidentielle. Celui qui n’aura pas de badge, n’aura pas accès à nos sites», a-t-il prévenu. Concernant les rejets, le candidat Kouassi Komenan, qui fait l’objet d’une poursuite judiciaire, bénéficie d’une liberté provisoire, qui ne le met pas à l’abri. Pierre Serel, a, lui été victime de son suppléant, qui l’a accusé d’avoir fait du faux.
Olivier Dion