L’état de délaissement dans lequel se trouve le parlement ivoirien a laissé penser les uns et les autres que cela était dû au fait du transfert des institutions à Yamoussoukro. En effet, chacun a espéré qu’avant l’élection de la nouvelle législature, ce serait chose faite. Avec les commodités d’un parlement moderne que le nouveau palais de l’Assemblée nationale offre, le secrétaire général de l’Assemblée nationale, Lucas Guéi Brissi, estime que ce serait l’idéal. Cependant, même de ce côté-là, les choses ne semblent guère plus avancées. Si l’on s’en tient justement à ses révélations : «nous avons espéré que le transfert de cette institution à Yamoussoukro serait effectif parce que les travaux de construction du nouveau parlement étaient en cours. Mais, je crois que ces travaux sont interrompus. Parce que la dernière fois que je m’y suis rendu, j’ai constaté que plus rien ne bougeait. Il faut insister sur Yamoussoukro ». Pour M. Guéï Brissi, le palais d’Abidjan est dépassé. « Je pense que les travaux ont repris et ça peut être une solution. Parce que c’est sur un nouveau site, ç’a été redimensionné. D’après les informations que l’entrepreneur nous a données, l’hémicycle compte 500 à 600 places et il y a des bureaux prévus pour tous les députés avec leurs secrétariats. Si on finissait les travaux de Yamoussoukro, je crois que cela pourra donner un nouveau souffle au parlement. Aujourd’hui, dans un hémicycle moderne, chaque député doit avoir son ordinateur intégré à son bureau, devant lui. On peut le faire ici. Mais, il faut de l’espace. Ainsi, il n’aura pas besoin de se déplacer pour voter. Il le fait directement à partir de son siège », a-t-il souhaité. Malheureusement, il va falloir attendre un peu avant de voir ce rêve se réaliser si l’on en juge par l’état d’abandon du chantier du parlement à Yamoussoukro.
MAE & Ousmane
Diallo à Yamoussoukro
MAE & Ousmane
Diallo à Yamoussoukro