Ce n’est pas une première dans l’histoire des ministères de la Culture en Côte d’Ivoire. Mais il faudrait faire avec les bruits qui l’entourent. Un Salon international des arts plastiques d’Abidjan (Siapa) se tiendra, du 1er au 10 décembre 2011, précisément à Treichville, Marcory, Plateau, Deux Plateaux-Les Vallons et Aghien, Cité des arts, Riviera, Grand-Bassam et Bingerville.
Ce qui semble nouveau et prétentieux, c’est que le ministère de la Culture inscrit ce projet de peinture, de design, de sculpture et de photographie « dans le cadre des actions visant à repositionner la Côte d’Ivoire au plan international et à redonner à Abidjan son statut naguère envié de ville culturelle.»
Ils y sont attendus. Ils sont 23 galeries et musées d’une centaine d’artistes, 12 plasticiens en provenance de 8 pays européens, africains et américains et 3 conférenciers internationaux. Au plan national, il fallait faire chic. De nombreux artistes locaux, a-t-on appris, seront parmi les invités. Aux plasticiens, on a promis « des voies d’accès au marché international et, aux galeries d’art, une occasion de relance de « leurs activités qui ont été affectées par la crise postélectorale. »
Le 1er décembre prochain, à 11 h, le Palais de la culture Bernard Binlin Dadié de Treichville, accueillera la cérémonie officielle d’ouverture du Salon. Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), sera du rendez-vous. Parrainage oblige. Sur le terrain des arts plastiques, il n’y aura donc pas de « dichotomie séquentielle.» Reste que c’est Maurice Bandaman qui tiendra les pédales de ces « Grapholies » du régime Ouattara. De toute évidence budgétivore !
Schadé Adédé
Ce qui semble nouveau et prétentieux, c’est que le ministère de la Culture inscrit ce projet de peinture, de design, de sculpture et de photographie « dans le cadre des actions visant à repositionner la Côte d’Ivoire au plan international et à redonner à Abidjan son statut naguère envié de ville culturelle.»
Ils y sont attendus. Ils sont 23 galeries et musées d’une centaine d’artistes, 12 plasticiens en provenance de 8 pays européens, africains et américains et 3 conférenciers internationaux. Au plan national, il fallait faire chic. De nombreux artistes locaux, a-t-on appris, seront parmi les invités. Aux plasticiens, on a promis « des voies d’accès au marché international et, aux galeries d’art, une occasion de relance de « leurs activités qui ont été affectées par la crise postélectorale. »
Le 1er décembre prochain, à 11 h, le Palais de la culture Bernard Binlin Dadié de Treichville, accueillera la cérémonie officielle d’ouverture du Salon. Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), sera du rendez-vous. Parrainage oblige. Sur le terrain des arts plastiques, il n’y aura donc pas de « dichotomie séquentielle.» Reste que c’est Maurice Bandaman qui tiendra les pédales de ces « Grapholies » du régime Ouattara. De toute évidence budgétivore !
Schadé Adédé