Donner des rudiments nécessaires aux femmes candidates afin d’aborder avec sérénité les élections législatives du 11 décembre prochain. C’est l’objectif que visent le National Democratic Institute for International Affairs (Ndi) et le Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’ Ivoire (Cefci). Ces deux structures organisent, hier et aujourd’hui, un séminaire de formation des femmes candidates à ces consultations électorales. Pendant ces assises, ces candidates seront instruites sur leur rôle, leurs responsabilités, la prise de parole en public, le leadership, la gestion d’une équipe de campagne etc. Hier, à l’ouverture de ce séminaire, Charles Yaovi Djrékpo, directeur résident du Ndi a souhaité qu’aucune de ces candidates n’échoue à ces élections. Et qu’élues, ces femmes ne soient pas de simples fulgurantes à l’hémicycle. Mais plutôt des modèles qui participent activement au débat démocratique nourri et éclairé qui impacte positivement la vie quotidienne de leurs concitoyens. Il a dit toute sa gratitude à l’Usaid et au Ned pour leur contribution financière à ces assises. Mme Nathalie Koné Traoré, la présidente du Cefci, espère qu’une loi sera votée ou qu’une ordonnance sera signée afin de permettre aux partis politiques de présenter des candidatures féminines à hauteur d’au moins 30% dans les instances de prise de décision. Une exigence satisfaite qui pourrait, selon elle, changer les conditions de vie des femmes aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. L’organisation de ce séminaire constitue également une occasion, au dire de Mme Nathalie Koné, de célébrer les femmes qui ont éprouvé d’énormes difficultés pour que leurs candidatures soient retenues. Pour Mme Kaba, la représentante du ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, il est honteux de voir que sur la totalité des candidats aux législatives, seuls 8% ou 10% soient des femmes.
Vincent Déh
Vincent Déh
