Les élections législatives à venir connaîtront un intérêt particulier avec la participation massive des femmes. L’Expression a rencontré les candidates. Elles promettent de faire mordre la poussière aux hommes.
1-Kéita Fatim (Représentante de Mme Kéita Bakayoko, indépendante à Bouaflé) : « Nous irons jusqu’au bout »
Les femmes ont beaucoup de chances parce qu’elles ne sont pas nombreuses dans la course. Les femmes seront plus représentatives au Parlement cette année. Les femmes savent se battre et lorsqu’elles s’engagent pour une cause, elles vont jusqu’au bout. C’est ce qui exprime notre optimisme.
2-Zié Lou Emilienne, Mfa Gohitafla : « Je n’ai pas peur des hommes »
Ma chance est que d’abord, je suis une femme. Je suis candidate chez moi à Gohitafla. Depuis que cette ville est créée, ce sont les hommes qui sont toujours au devant de la scène. Maintenant que le pouvoir nous donne la chance de nous présenter massivement, c’est un grand honneur pour nous. J’espère que toutes les femmes seront élues. Je n’ai pas peur des hommes. Qu’ils nous laissent aussi diriger nos villes et nos villages pour qu’on sache de quoi nous sommes capables.
3-Koné Fanta, suppléante Pit à Abobo : « Nous avons les mêmes chances »
La femme est beaucoup plus motivée aujourd’hui pour animer la scène politique en Côte d’Ivoire. Nous n’avons pas peur d’affronter les hommes sur le terrain parce que nous avons les mêmes chances. D’ailleurs, les femmes connaissent plus les problèmes de la société. Voilà pourquoi cette année nous comptons être nombreuses à l’hémicycle.
4-Minata Koné, candidate Pit Abobo: « J’ai beaucoup de chance et d’atouts »
Si j’ai voulu me présenter, c’est parce que j’ai assez de chance et d’atouts. Et je n’ai pas peur d’affronter les hommes sur le terrain parce que je vis au quotidien les problèmes avec la population. J’ai donc décidé d’être candidate pour aider les populations.
5-Dago Chantal, indépendante à Lakota commune : « J’ai déjà été responsable des hommes»
Je suis candidate indépendante pour rassembler le maximum d’électeurs. Vous savez que Lakota a beaucoup souffert de la crise postélectorale. Ma motivation est d’entretenir la cohésion sociale dans cette région. Si je suis candidate, c’est pour pouvoir apporter la paix au sein de la population en vue de développer notre région qui est beaucoup en retard. Je suis habituée au combat et je n’ai pas peur des candidats. J’ai été responsable des hommes au sein de ma formation politique. Je suis prête à affronter les hommes.
6-Amani Véronique, indépendante à Tiassalé : «Les femmes doivent prendre les décisions »
Je suis candidate parce qu’il faut que les femmes prennent aussi des décisions et parlent au nom de la population. C’est important parce que nous représentons 50% de la population. Dans les instances de décision, il n’y a pas suffisamment de femmes. Il faut que la femme soit représentative. Nous voulons aider la population à sortir de la pauvreté et à jouir de ses droits. Les hommes sont des êtres humains, nous nous battrons. Je n’ai pas du tout peur.
7-Ouénébo Christine, indépendante à Yopougon : « Nous ne venons pas pour prendre la place des hommes»
Ce qui me motive, c’est qu’après la crise, la tension est montée à Yopougon. Nous partons donc là-bas, en tant que femme, pour recoudre le tissu social déchiré. Nous avons vu la souffrance de la population de Yopougon, surtout les jeunes qui, par manque d’emplois, se sont mis dans la danse des miliciens. En tant que député, nous allons les aider à avoir des emplois, les occuper et mieux les organiser. Les hommes sont nos frères et nos maris, nous voulons être à leurs côtés. Nous ne venons pas prendre leurs places, nous revendiquons aussi nos droits. La femme est toujours attentive à tout ce qui se passe autour d’elle. Nous voulons donc être présentes là où se prennent les décisions pour ensemble faire évoluer la Côte d’Ivoire.
8-Traoré Mariam, Rdr, Tengréla : «J’ai déjà 95% de chance »
Je me bats pour le Parlement pour appuyer le projet de mon président, afin que ses projets soient mis en application sur le terrain pour le bien-être des Ivoiriens. Je peux vous dire que j’ai déjà 95% de chance. Je n’ai pas peur des hommes, je souhaite même avoir beaucoup d’hommes en face.
9-Kouamé Monique, indépendante à Yamoussoukro : «Je suis venu défendre les droits des femmes et des enfants »
Au niveau de Yamoussoukro, tout le monde a choisi la liste Kouamé Monique. Nous ne voulons pas laisser un autre prendre la ville parce je suis du Pdci. Ce qui me motive est que je me sens capable, j’ai appris. Je suis candidate pour défendre les droits de la femme et des enfants. J’ai toujours été avec les hommes, j’ai tout le temps travaillé avec eux. Sur le plan professionnel, j’ai été responsable. Je n’ai pas peur. Je sais qu’au soir du 11 décembre j’aurai mon nom sur la liste. Ça va très bien sur le terrain.
10- Diaby Nassaratou, Rdr, Youpougon : « Il est temps que les femmes se fassent entendre »
Je suis candidate parce qu’il est temps que les femmes se fassent entendre. Et nous sommes mieux placées à l’hémicycle pour défendre la cause de nos frères et sœurs. Je n’ai pas peur d’affronter les hommes parce que c’est avec conviction que je vais à l’hémicycle.
11-Kouakou Victorine, Mfa, Prikro : « Les hommes ont les moyens, mais nous avons le caractère »
Nous sommes des femmes et nous voulons que les femmes aient leur place dans la société. Nous avons l’impression que c’est toujours les hommes qui sont au devant des choses. Il est temps que les femmes s’expriment. Mais pour y parvenir, il faut qu’il y ait un certain nombre de femmes au Parlement. C’est vrai que les hommes ont les moyens mais, nous les femmes, nous avons du caractère. A part cela, je n’ai pas peur de les affronter.
Propose recueillis par Sylvain Beugré
1-Kéita Fatim (Représentante de Mme Kéita Bakayoko, indépendante à Bouaflé) : « Nous irons jusqu’au bout »
Les femmes ont beaucoup de chances parce qu’elles ne sont pas nombreuses dans la course. Les femmes seront plus représentatives au Parlement cette année. Les femmes savent se battre et lorsqu’elles s’engagent pour une cause, elles vont jusqu’au bout. C’est ce qui exprime notre optimisme.
2-Zié Lou Emilienne, Mfa Gohitafla : « Je n’ai pas peur des hommes »
Ma chance est que d’abord, je suis une femme. Je suis candidate chez moi à Gohitafla. Depuis que cette ville est créée, ce sont les hommes qui sont toujours au devant de la scène. Maintenant que le pouvoir nous donne la chance de nous présenter massivement, c’est un grand honneur pour nous. J’espère que toutes les femmes seront élues. Je n’ai pas peur des hommes. Qu’ils nous laissent aussi diriger nos villes et nos villages pour qu’on sache de quoi nous sommes capables.
3-Koné Fanta, suppléante Pit à Abobo : « Nous avons les mêmes chances »
La femme est beaucoup plus motivée aujourd’hui pour animer la scène politique en Côte d’Ivoire. Nous n’avons pas peur d’affronter les hommes sur le terrain parce que nous avons les mêmes chances. D’ailleurs, les femmes connaissent plus les problèmes de la société. Voilà pourquoi cette année nous comptons être nombreuses à l’hémicycle.
4-Minata Koné, candidate Pit Abobo: « J’ai beaucoup de chance et d’atouts »
Si j’ai voulu me présenter, c’est parce que j’ai assez de chance et d’atouts. Et je n’ai pas peur d’affronter les hommes sur le terrain parce que je vis au quotidien les problèmes avec la population. J’ai donc décidé d’être candidate pour aider les populations.
5-Dago Chantal, indépendante à Lakota commune : « J’ai déjà été responsable des hommes»
Je suis candidate indépendante pour rassembler le maximum d’électeurs. Vous savez que Lakota a beaucoup souffert de la crise postélectorale. Ma motivation est d’entretenir la cohésion sociale dans cette région. Si je suis candidate, c’est pour pouvoir apporter la paix au sein de la population en vue de développer notre région qui est beaucoup en retard. Je suis habituée au combat et je n’ai pas peur des candidats. J’ai été responsable des hommes au sein de ma formation politique. Je suis prête à affronter les hommes.
6-Amani Véronique, indépendante à Tiassalé : «Les femmes doivent prendre les décisions »
Je suis candidate parce qu’il faut que les femmes prennent aussi des décisions et parlent au nom de la population. C’est important parce que nous représentons 50% de la population. Dans les instances de décision, il n’y a pas suffisamment de femmes. Il faut que la femme soit représentative. Nous voulons aider la population à sortir de la pauvreté et à jouir de ses droits. Les hommes sont des êtres humains, nous nous battrons. Je n’ai pas du tout peur.
7-Ouénébo Christine, indépendante à Yopougon : « Nous ne venons pas pour prendre la place des hommes»
Ce qui me motive, c’est qu’après la crise, la tension est montée à Yopougon. Nous partons donc là-bas, en tant que femme, pour recoudre le tissu social déchiré. Nous avons vu la souffrance de la population de Yopougon, surtout les jeunes qui, par manque d’emplois, se sont mis dans la danse des miliciens. En tant que député, nous allons les aider à avoir des emplois, les occuper et mieux les organiser. Les hommes sont nos frères et nos maris, nous voulons être à leurs côtés. Nous ne venons pas prendre leurs places, nous revendiquons aussi nos droits. La femme est toujours attentive à tout ce qui se passe autour d’elle. Nous voulons donc être présentes là où se prennent les décisions pour ensemble faire évoluer la Côte d’Ivoire.
8-Traoré Mariam, Rdr, Tengréla : «J’ai déjà 95% de chance »
Je me bats pour le Parlement pour appuyer le projet de mon président, afin que ses projets soient mis en application sur le terrain pour le bien-être des Ivoiriens. Je peux vous dire que j’ai déjà 95% de chance. Je n’ai pas peur des hommes, je souhaite même avoir beaucoup d’hommes en face.
9-Kouamé Monique, indépendante à Yamoussoukro : «Je suis venu défendre les droits des femmes et des enfants »
Au niveau de Yamoussoukro, tout le monde a choisi la liste Kouamé Monique. Nous ne voulons pas laisser un autre prendre la ville parce je suis du Pdci. Ce qui me motive est que je me sens capable, j’ai appris. Je suis candidate pour défendre les droits de la femme et des enfants. J’ai toujours été avec les hommes, j’ai tout le temps travaillé avec eux. Sur le plan professionnel, j’ai été responsable. Je n’ai pas peur. Je sais qu’au soir du 11 décembre j’aurai mon nom sur la liste. Ça va très bien sur le terrain.
10- Diaby Nassaratou, Rdr, Youpougon : « Il est temps que les femmes se fassent entendre »
Je suis candidate parce qu’il est temps que les femmes se fassent entendre. Et nous sommes mieux placées à l’hémicycle pour défendre la cause de nos frères et sœurs. Je n’ai pas peur d’affronter les hommes parce que c’est avec conviction que je vais à l’hémicycle.
11-Kouakou Victorine, Mfa, Prikro : « Les hommes ont les moyens, mais nous avons le caractère »
Nous sommes des femmes et nous voulons que les femmes aient leur place dans la société. Nous avons l’impression que c’est toujours les hommes qui sont au devant des choses. Il est temps que les femmes s’expriment. Mais pour y parvenir, il faut qu’il y ait un certain nombre de femmes au Parlement. C’est vrai que les hommes ont les moyens mais, nous les femmes, nous avons du caractère. A part cela, je n’ai pas peur de les affronter.
Propose recueillis par Sylvain Beugré
