A l’initiative du Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (Cefci) dirigé par Nathalie Koné Traoré, des candidates issues de partis politiques ou indépendantes suivent depuis hier mardi aux Deux-Plateaux les Vallons, un séminaire de formation. Elles vont durant deux jours apprendre à conduire une campagne, savoir leur rôle et responsabilités, la prise de parole en public et la communication avec les médias. Elles bénéficient du soutien du National Democratic Institute (Ndi) dont le directeur résident, Charles Yaovi Djrékpo, a loué le courage des femmes à se porter candidates. Ce, malgré un environnement peu propice, a-t-il estimé. Quant à Nathalie Koné, elle a exprimé le vœu de voir les 30 % des sièges du futur parlement revenir aux femmes. C’est tout l’espoir qu’elle nourrit, en arguant que la démocratie est impossible sans les femmes. ‘’Le succès sans la démocratie est improbable. La démocratie sans les femmes est impossible’’, a-t-elle dit, citant Madeleine Albright, ancienne secrétaire d’Etat américaine.
Des femmes donnent les raisons de leurs candidatures
Elles croient en leurs chances. Mais leurs candidatures sont souvent motivées par des raisons qui leur sont personnelles. Madame Pety Annique Monique, épouse Dagbo est candidate indépendante dans la commune d’Attécoubé. ‘’Je suis directrice d’une Ong qui lutte contre la pauvreté. Je travaille donc dans l’humanitaire et le social au contact des populations en détresse. Je me suis dit que certes nous faisons un travail de solidarité mais il serait bon de réorienter notre travail, d’arriver à l’Assemblée nationale pour pouvoir proposer et voter des lois en faveur des populations en détresse. Je suis aussi juriste de formation et je veux aller au parlement pour défendre les femmes et les jeunes d’où le thème de l’espoir que nous avons choisi pour battre campagne’’, justifie l’une des concurrentes du maire Danho Paulin. Dans la circonscription de Sandégué, Ouattara Sita, ancienne député (1995-2000) affronte des candidats du PDCI, son parti d’origine et ceux du RDR. Elle participe à la formation pour se donner plus d’atouts. En ce qui concerne sa candidature voici ce qu’elle en dit : ‘’Je suis décidée à aider mes parents, surtout les femmes. Une fois j’étais à mobylette, la route n’étant pas bonne, je suis tombée. Imaginez cet accident pour une femme enceinte. Le député vote certes des lois, mais peut utiliser ses relations pour apporter le développement. Une fois j’ai apporté une aide de 50 millions de dons en provenance du Canada grâce à mes relations. Et Dieu merci, j’ai des relations, beaucoup de relations. Voici pourquoi je veux être député’’.
S.Débailly
Des femmes donnent les raisons de leurs candidatures
Elles croient en leurs chances. Mais leurs candidatures sont souvent motivées par des raisons qui leur sont personnelles. Madame Pety Annique Monique, épouse Dagbo est candidate indépendante dans la commune d’Attécoubé. ‘’Je suis directrice d’une Ong qui lutte contre la pauvreté. Je travaille donc dans l’humanitaire et le social au contact des populations en détresse. Je me suis dit que certes nous faisons un travail de solidarité mais il serait bon de réorienter notre travail, d’arriver à l’Assemblée nationale pour pouvoir proposer et voter des lois en faveur des populations en détresse. Je suis aussi juriste de formation et je veux aller au parlement pour défendre les femmes et les jeunes d’où le thème de l’espoir que nous avons choisi pour battre campagne’’, justifie l’une des concurrentes du maire Danho Paulin. Dans la circonscription de Sandégué, Ouattara Sita, ancienne député (1995-2000) affronte des candidats du PDCI, son parti d’origine et ceux du RDR. Elle participe à la formation pour se donner plus d’atouts. En ce qui concerne sa candidature voici ce qu’elle en dit : ‘’Je suis décidée à aider mes parents, surtout les femmes. Une fois j’étais à mobylette, la route n’étant pas bonne, je suis tombée. Imaginez cet accident pour une femme enceinte. Le député vote certes des lois, mais peut utiliser ses relations pour apporter le développement. Une fois j’ai apporté une aide de 50 millions de dons en provenance du Canada grâce à mes relations. Et Dieu merci, j’ai des relations, beaucoup de relations. Voici pourquoi je veux être député’’.
S.Débailly