L’histoire ne doit pas se répéter. Presque dans les mêmes conditions, les électeurs ivoiriens avaient choisi la solution de la facilité, en boudant les législatives de 2001. Après être sortis en masse pour se prononcer dans le choix du chef de l’exécutif en octobre et novembre 2010, ils doivent s’armer de courage pour rééditer le même exploit. Car, autant l’élection présidentielle apparaît importante, autant les législatives et les autres élections locales représentent un enjeu essentiel pour la jeune démocratie ivoirienne. En effet, pour relever le défi du développement, les structures décentralisées et déconcentrées doivent jouer une très grande partition. Et, plus que les maires ou les présidents de conseils régionaux, les députés doivent jouer un rôle éminemment plus important dans la mesure où ce sont eux qui votent les lois, constituent le contre-pouvoir de l’exécutif dont ils doivent contribuer à recadrer la politique en cas de dérives, etc. N’est-ce pas vrai que le député est le représentant du peuple ? Pour ne pas laisser n’importe qui le représenter n’importe comment, le peuple doit se réveiller pour se choisir de dignes représentants là où se prennent les décisions.
M.D.
M.D.
