Abidjan - Au moins 1.121 femmes et enfants ont été victimes de "violations graves des droits des personnes" depuis l`éclatement de la crise post-électorale en novembre 2010 en Côte d`Ivoire, affirment l`Unicef et l`ONG Save the children dans un rapport publié mercredi.
"Sur les 1.121 cas de violations de droits contre les femmes et les
enfants" enregistrés de novembre 2010 à septembre 2011, "643 ont été commis
contre des enfants, dont 182 viols, soit un enfant violé chaque un jour et
demi sur le territoire national", indiquent le Fonds des Nations unies pour
l`enfance et l`ONG dans un communiqué à propos de leur rapport sur "l`impact
de la crise post-électorale sur la protection des enfants en Côte d`Ivoire".
"Les enfants ont été les premières victimes du conflit", qui s`est achevé
en avril, selon Hervé Ludovic de Lys, représentant de l`Unicef dans le pays.
Le document évoque "une hausse significative des cas de violations
rapportés en mars et avril de cette année, au plus fort de la crise, et dans
les régions les plus touchées par les combats".
"La plupart de ces crimes restent impunis car seul 52 cas ont fait l`objet
de poursuites judiciaires même si les auteurs sont connus pour plus de la
moitié des victimes", ajoutent l`Unicef et Save the children, déplorant
"manque de moyens" pour soutenir les victimes et "faible" répression.
La crise née de la présidentielle de novembre 2010 a fait quelque 3.000
morts. Les camps rivaux, celui de l`ex-président Laurent Gbagbo et celui du
nouveau chef de l`Etat Alassane Ouattara, ont été accusés d`exactions.
La Cour pénale internationale (CPI) enquête sur de présumés crimes contre
l`humanité et crimes de guerre imputables aux deux camps.
L`ONU a dit mardi redouter un regain de violences sexuelles à l`occasion
des législatives du 11 décembre.
"Sur les 1.121 cas de violations de droits contre les femmes et les
enfants" enregistrés de novembre 2010 à septembre 2011, "643 ont été commis
contre des enfants, dont 182 viols, soit un enfant violé chaque un jour et
demi sur le territoire national", indiquent le Fonds des Nations unies pour
l`enfance et l`ONG dans un communiqué à propos de leur rapport sur "l`impact
de la crise post-électorale sur la protection des enfants en Côte d`Ivoire".
"Les enfants ont été les premières victimes du conflit", qui s`est achevé
en avril, selon Hervé Ludovic de Lys, représentant de l`Unicef dans le pays.
Le document évoque "une hausse significative des cas de violations
rapportés en mars et avril de cette année, au plus fort de la crise, et dans
les régions les plus touchées par les combats".
"La plupart de ces crimes restent impunis car seul 52 cas ont fait l`objet
de poursuites judiciaires même si les auteurs sont connus pour plus de la
moitié des victimes", ajoutent l`Unicef et Save the children, déplorant
"manque de moyens" pour soutenir les victimes et "faible" répression.
La crise née de la présidentielle de novembre 2010 a fait quelque 3.000
morts. Les camps rivaux, celui de l`ex-président Laurent Gbagbo et celui du
nouveau chef de l`Etat Alassane Ouattara, ont été accusés d`exactions.
La Cour pénale internationale (CPI) enquête sur de présumés crimes contre
l`humanité et crimes de guerre imputables aux deux camps.
L`ONU a dit mardi redouter un regain de violences sexuelles à l`occasion
des législatives du 11 décembre.