A quelques jours du lancement officiel de la campagne électorale pour les législatives, nous avons fait l’état des lieux dans la cité du Tchologo qui a enregistré la candidature du plus célèbre de ses fils, Guillaume Soro, chef du gouvernement.
A des journalistes qui lui posaient une question sur son avenir après les élections générales en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro avait répondu : « j’ai hâte d’être au lendemain du scrutin, pour enfin exprimer mes ambitions pour mon pays ». Puis d’ajouter : « j’irai dans mon village me reposer et faire de la lecture ». Trois ans après, le locataire de la primature ne croyait pas si bien dire. En effet sous la bannière du Rassemblement des républicains, il est candidat à la députation dans sa localité natale. A notre arrivée, mardi, à Ferkessédougou, ville située à 575 km de la capitale économique, la cité du Tchologo est balayée par le vent frais et sec de l’harmattan qui s’annonce en cette fin du mois de novembre. On y observe l’ambiance des jours ordinaires. Les populations vaquent tranquillement à leurs occupations quotidiennes. Ici, pas d’effervescence particulière à l’approche des législatives. Même s’il n’en demeure pas moins que dans les états-majors politiques locaux, on ne reste pas les bras croisés. Un tour rapide des points chauds de la cité, nous donne l’ambiance souterraine qui prévaut avant le lancement officiel de la campagne. Tout est fin prêt pour les futurs candidats. Chaque équipe garde jalousement les stratégies de campagne. Selon un membre du staff de campagne des républicains, aucun candidat ne résistera à la tempête du Rdr quand le coup d’envoi sera donné. Parmi les nombreuses candidatures enregistrées pour le compte de la commune de Ferkessédougou, celle du Premier ministre, Guillaume Soro, semble être la seule qui anime les sujets de conversations. Sûrement à cause du parcours et de la carrure politique de l’homme. Outre Guillaume Soro, l’actuel Premier ministre, un autre candidat est dans la course à la députation pour la commune. Il s’agit de Mahamadou Koné, un indépendant qui se réclamerait du Rdr. Le conditionnel utilisé pour celui-ci prend tout son sens quand on approche la direction locale du parti au pouvoir. « C’est un candidat auto-proclamé, inconnu dans nos fichiers, qui n’a reçu aucune lettre de mission ni mandat de la direction ; bref, nous ne le connaissons ni d’Adam ni d’Eve », affirme Djénéba Sylla, la présidente des femmes dudit parti. De l’avis des populations, la candidature de Guillaume Soro vient à point nommé. Et elles entendent tout mettre en œuvre pour le conduire à l’hémicycle. Ceci en reconnaissance de tous les efforts consentis par l’actuel chef de gouvernement pour sortir le pays de l’impasse sociopolitique de ces dix dernières années de souffrance. C’est d’ailleurs ce qui, pour certains, ajouté au poids politique du candidat Soro, contribuera à n’en point douter à assurer sa victoire écrasante. En définitive, Guillaume Soro, en se portant candidat aux législatives dans cette circonscription, n’a fait qu’enfoncer une porte déjà ouverte. Toute chose confirmée par Sékongo Moussa, employé dans une société cotonnière. « Cette candidature que nous avons souhaitée est effective. C’est pour nous la manifestation du vivre ensemble. Aucun autre candidat ne reflète cette aspiration du peuple à vivre pour toujours dans la paix. Raison pour laquelle nous allons le conduire à l’Assemblée nationale pour qu’il poursuive son œuvre », s’est-il montré enthousiaste. Mais, au-delà de la reconnaissance, les populations sont si heureuses que leur fils puisse, après l’expérience de la primature, jouer la carte de la proximité avec elles à travers la législature. Contrairement aux rumeurs et allégations faisant état de bisbilles concernant la candidature du chef de gouvernement, la direction locale du Rdr semble largement se démarquer de ces querelles de clochers en affichant son total soutien à son candidat désigné pour la commune. Visiblement, c’est un boulevard sans écueils qui s’ouvre devant le fils du Tchologo. Son élection est presqu’une formalité, selon la population.
Cheick Timité, envoyé spécial à Ferkessédougou
A des journalistes qui lui posaient une question sur son avenir après les élections générales en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro avait répondu : « j’ai hâte d’être au lendemain du scrutin, pour enfin exprimer mes ambitions pour mon pays ». Puis d’ajouter : « j’irai dans mon village me reposer et faire de la lecture ». Trois ans après, le locataire de la primature ne croyait pas si bien dire. En effet sous la bannière du Rassemblement des républicains, il est candidat à la députation dans sa localité natale. A notre arrivée, mardi, à Ferkessédougou, ville située à 575 km de la capitale économique, la cité du Tchologo est balayée par le vent frais et sec de l’harmattan qui s’annonce en cette fin du mois de novembre. On y observe l’ambiance des jours ordinaires. Les populations vaquent tranquillement à leurs occupations quotidiennes. Ici, pas d’effervescence particulière à l’approche des législatives. Même s’il n’en demeure pas moins que dans les états-majors politiques locaux, on ne reste pas les bras croisés. Un tour rapide des points chauds de la cité, nous donne l’ambiance souterraine qui prévaut avant le lancement officiel de la campagne. Tout est fin prêt pour les futurs candidats. Chaque équipe garde jalousement les stratégies de campagne. Selon un membre du staff de campagne des républicains, aucun candidat ne résistera à la tempête du Rdr quand le coup d’envoi sera donné. Parmi les nombreuses candidatures enregistrées pour le compte de la commune de Ferkessédougou, celle du Premier ministre, Guillaume Soro, semble être la seule qui anime les sujets de conversations. Sûrement à cause du parcours et de la carrure politique de l’homme. Outre Guillaume Soro, l’actuel Premier ministre, un autre candidat est dans la course à la députation pour la commune. Il s’agit de Mahamadou Koné, un indépendant qui se réclamerait du Rdr. Le conditionnel utilisé pour celui-ci prend tout son sens quand on approche la direction locale du parti au pouvoir. « C’est un candidat auto-proclamé, inconnu dans nos fichiers, qui n’a reçu aucune lettre de mission ni mandat de la direction ; bref, nous ne le connaissons ni d’Adam ni d’Eve », affirme Djénéba Sylla, la présidente des femmes dudit parti. De l’avis des populations, la candidature de Guillaume Soro vient à point nommé. Et elles entendent tout mettre en œuvre pour le conduire à l’hémicycle. Ceci en reconnaissance de tous les efforts consentis par l’actuel chef de gouvernement pour sortir le pays de l’impasse sociopolitique de ces dix dernières années de souffrance. C’est d’ailleurs ce qui, pour certains, ajouté au poids politique du candidat Soro, contribuera à n’en point douter à assurer sa victoire écrasante. En définitive, Guillaume Soro, en se portant candidat aux législatives dans cette circonscription, n’a fait qu’enfoncer une porte déjà ouverte. Toute chose confirmée par Sékongo Moussa, employé dans une société cotonnière. « Cette candidature que nous avons souhaitée est effective. C’est pour nous la manifestation du vivre ensemble. Aucun autre candidat ne reflète cette aspiration du peuple à vivre pour toujours dans la paix. Raison pour laquelle nous allons le conduire à l’Assemblée nationale pour qu’il poursuive son œuvre », s’est-il montré enthousiaste. Mais, au-delà de la reconnaissance, les populations sont si heureuses que leur fils puisse, après l’expérience de la primature, jouer la carte de la proximité avec elles à travers la législature. Contrairement aux rumeurs et allégations faisant état de bisbilles concernant la candidature du chef de gouvernement, la direction locale du Rdr semble largement se démarquer de ces querelles de clochers en affichant son total soutien à son candidat désigné pour la commune. Visiblement, c’est un boulevard sans écueils qui s’ouvre devant le fils du Tchologo. Son élection est presqu’une formalité, selon la population.
Cheick Timité, envoyé spécial à Ferkessédougou