La bataille pour les élections législatives 2011 est lancée. Après la cérémonie d’investiture des candidats du RDR et de l’Udpci, c’est au tour du Pdci-Rda de sacrifier à la tradition. Hier, jeudi 24 novembre 2011, à la maison du parti, Djédjé Mady, a remis les lettres d’investiture aux différents candidats du Parti de Henri Konan Bédié.
Les consignes de Djédjé Mady aux 237 candidats du Pdci-Rda ont été sans équivoque: « la force d’un parti politique est évaluée par rapport au nombre de ses représentants à l’Assemblée Nationale. Or nous voulons démontrer par tous les moyens légaux que le Pdci demeure un vivier de ressources. Ce ne sera pas facile, mais le parti compte sur votre détermination et sur votre valeur intrinsèque comme la marchandise que nous voulons vendre de vous ». Concernant les indépendants du parti de feu Félix Houphouët-Boigny, Djédjé Mady a demandé aux uns et aux autres de ne «pas se lancer dans une guéguerre fratricide», car dit-il, « il y a du boulot à faire ». Avant de leur réitérer l’appel du président Henri Konan Bédié : «le président du Pdci-Rda demande aux indépendants de reconsidérer leur position sur le terrain pour faire en sorte que leur parti gagne. Et il espère que ce dernier appel soit entendu». Cette discipline militante, Djédjé Mady y tient : «Je demande aux candidats indépendants de ne pas faire en sorte que nos candidats perdent dans des circonscriptions parce que les voies sont divisées entre celui qui est parrainé par le parti et eux. C’est légitime qu’ils veuillent être candidats, mais malheureusement tout le monde ne peut pas être candidat. Ceux qui n’ont pas été retenus ne déméritent pas de la confiance de leur parti». Au sujet des délégués Pdci-Rda qui battent campagne pour d’autres candidats, Djédjé Mady a été précis : «ils seront remplacés pour permettre au parti de fonctionner».
A.Dedi
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Presse et sécurité / Outrages au Chef de l’Etat, atteinte à l’économie du pays et à la sûreté de l’Etat
3 journalistes de ‘‘Notre Voie’’ et Mian Augustin mis aux arrêts
Les confrères César Etou, Directeur de publication et directeur général par intérim du quotidien «Notre Voie», Boga Sivori, chef du service Politique et Didier Dépry, secrétaire général de la rédaction et chef du service économie du même quotidien, sont détenus à la Police criminelle depuis hier, jeudi 24 novembre 2011. Il est reproché à Boga Sivori une «offense au Chef de l'Etat», dans un article paru le mardi 22 novembre, intitulé : «Pendant que les Ivoiriens meurent de faim et de maladies, Ouattara s’offre 40 Mercedes à 1.046 milliards de FCFA». Didier Dépry, lui, est accusé «d’atteinte à l'économie nationale». Il a signé dans le numéro du mercredi 23 novembre 2011, un papier intitulé : «Le Franc CFA menacé : la dévaluation bel et bien à nos portes». Le Procureur Simplice Kouadio s’est auto-saisi et a demandé à la Police criminelle de les entendre et ils étaient encore détenus dans les locaux de la police criminelle, sise au Plateau, au moment où nous mettions sous presse. "Notre code punit tous ceux qui font répandre de fausses informations de nature à faire perdre confiance en la monnaie en cours", a justifié le procureur. Le CNP et l’ensemble des organisations professionnelles, notamment le GEPCI, ont pris des contacts auprès des pouvoirs publics, pour assurer le respect de la loi sur la presse, qui prescrit l’emprisonnement des journalistes pour délit commis par voie de presse. Toujours hier jeudi, le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), Augustin Mian et deux de ses collaborateurs dont le secrétaire général adjoint chargé de l’organisation Hia Bi Ba Romaric dit Agbolo ont eux aussi été mis aux arrêts au bas de l’immeuble de la Tour A d’où ils se trouvaient après une réunion infructueuse avec le ministre de l'Enseignement supérieur, Cissé Bacongo, dans le cadre des préparatifs de la nouvelle rentrée universitaire. L’arrestation du leader de la Fesci et ses camarades aurait été menée par des hommes en armes, qui les ont conduits à la Brigade anti-émeute (BAE) de Yopougon. Selon des proches du commandant du Groupement tactique 8, une perquisition a été effectuée au domicile du secrétaire général de la FESCI et des armes y auraient été découvertes. Cette perquisition, selon eux, fait suite aux propos tenus dans la presse par Damanan Adia Pickas, élu président des patriotes ivoiriens exilés au Ghana, le week-end dernier.
S. Débailly
Les consignes de Djédjé Mady aux 237 candidats du Pdci-Rda ont été sans équivoque: « la force d’un parti politique est évaluée par rapport au nombre de ses représentants à l’Assemblée Nationale. Or nous voulons démontrer par tous les moyens légaux que le Pdci demeure un vivier de ressources. Ce ne sera pas facile, mais le parti compte sur votre détermination et sur votre valeur intrinsèque comme la marchandise que nous voulons vendre de vous ». Concernant les indépendants du parti de feu Félix Houphouët-Boigny, Djédjé Mady a demandé aux uns et aux autres de ne «pas se lancer dans une guéguerre fratricide», car dit-il, « il y a du boulot à faire ». Avant de leur réitérer l’appel du président Henri Konan Bédié : «le président du Pdci-Rda demande aux indépendants de reconsidérer leur position sur le terrain pour faire en sorte que leur parti gagne. Et il espère que ce dernier appel soit entendu». Cette discipline militante, Djédjé Mady y tient : «Je demande aux candidats indépendants de ne pas faire en sorte que nos candidats perdent dans des circonscriptions parce que les voies sont divisées entre celui qui est parrainé par le parti et eux. C’est légitime qu’ils veuillent être candidats, mais malheureusement tout le monde ne peut pas être candidat. Ceux qui n’ont pas été retenus ne déméritent pas de la confiance de leur parti». Au sujet des délégués Pdci-Rda qui battent campagne pour d’autres candidats, Djédjé Mady a été précis : «ils seront remplacés pour permettre au parti de fonctionner».
A.Dedi
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Presse et sécurité / Outrages au Chef de l’Etat, atteinte à l’économie du pays et à la sûreté de l’Etat
3 journalistes de ‘‘Notre Voie’’ et Mian Augustin mis aux arrêts
Les confrères César Etou, Directeur de publication et directeur général par intérim du quotidien «Notre Voie», Boga Sivori, chef du service Politique et Didier Dépry, secrétaire général de la rédaction et chef du service économie du même quotidien, sont détenus à la Police criminelle depuis hier, jeudi 24 novembre 2011. Il est reproché à Boga Sivori une «offense au Chef de l'Etat», dans un article paru le mardi 22 novembre, intitulé : «Pendant que les Ivoiriens meurent de faim et de maladies, Ouattara s’offre 40 Mercedes à 1.046 milliards de FCFA». Didier Dépry, lui, est accusé «d’atteinte à l'économie nationale». Il a signé dans le numéro du mercredi 23 novembre 2011, un papier intitulé : «Le Franc CFA menacé : la dévaluation bel et bien à nos portes». Le Procureur Simplice Kouadio s’est auto-saisi et a demandé à la Police criminelle de les entendre et ils étaient encore détenus dans les locaux de la police criminelle, sise au Plateau, au moment où nous mettions sous presse. "Notre code punit tous ceux qui font répandre de fausses informations de nature à faire perdre confiance en la monnaie en cours", a justifié le procureur. Le CNP et l’ensemble des organisations professionnelles, notamment le GEPCI, ont pris des contacts auprès des pouvoirs publics, pour assurer le respect de la loi sur la presse, qui prescrit l’emprisonnement des journalistes pour délit commis par voie de presse. Toujours hier jeudi, le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), Augustin Mian et deux de ses collaborateurs dont le secrétaire général adjoint chargé de l’organisation Hia Bi Ba Romaric dit Agbolo ont eux aussi été mis aux arrêts au bas de l’immeuble de la Tour A d’où ils se trouvaient après une réunion infructueuse avec le ministre de l'Enseignement supérieur, Cissé Bacongo, dans le cadre des préparatifs de la nouvelle rentrée universitaire. L’arrestation du leader de la Fesci et ses camarades aurait été menée par des hommes en armes, qui les ont conduits à la Brigade anti-émeute (BAE) de Yopougon. Selon des proches du commandant du Groupement tactique 8, une perquisition a été effectuée au domicile du secrétaire général de la FESCI et des armes y auraient été découvertes. Cette perquisition, selon eux, fait suite aux propos tenus dans la presse par Damanan Adia Pickas, élu président des patriotes ivoiriens exilés au Ghana, le week-end dernier.
S. Débailly