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Société Publié le vendredi 25 novembre 2011 | Nord-Sud

Des chefs d’établissements réagissent

Joint par téléphone, le proviseur du lycée AKT de Ouéllé, soutient qu’aucun des frais contestés par les parents d’élèves n’est obligatoire. Il atteste l’existence de cours d’informatique pour lesquels la somme de 3.000 Fcfa est demandée par élève, mais souligne que ces cours sont facultatifs. Ils ont été institués depuis deux ans. Après ces deux années expérimentales, leur maintien ou non devait être décidé au cours d’une réunion, mercredi après-midi, entre le chef d’établissement et les parents d’élèves. « S’ils veulent qu’on continue, on continue. Mais s’ils demandent qu’on arrête, on arrêtera. C’est dans le seul intérêt des élèves que nous avons institué ces cours. Il y a une partie théorique et une partie pratique. L’objectif est de leur permettre de maîtriser assez tôt l’outil informatique. Vous savez que même l’inscription se fait en ligne maintenant… », explique Yao Edouard. Finalement, la réunion s’est prononcée en faveur d’un maintien des cours d’informatique, et, les élèves qui ne payeront pas le droit d’accès ne pourront suivre que les séances théoriques.
Concernant les 3.000 F payés pour les tee-shirts, il affirme que cela est laissé au gré du parent. « Même quand l’uniforme n’était pas obligatoire, nous demandions à nos élèves de les porter dans un souci de propreté et d’harmonie. C’est pareil pour les tee-shirts, mais rien n’est imposé. L’élève qui ne veut pas le tee-shirt ne l’achète pas, et personne ne l’empêche de venir en classe », a ajouté le proviseur.
Nous avons réussi à joindre également le proviseur du lycée moderne de Vavoua. Malheureusement, Samuel Kouadio, c’est son nom, n’a pas voulu s’expliquer par téléphone. Pour sa part, le coordonnateur des comités de gestion (Coges) au niveau du ministère de l’Education nationale est surpris par les cotisations que nous lui avons signalées. « Nous avons suspendu les levées de cotisations jusqu’à ce que nous allions au renouvellement des bureaux de Coges. Nous avons demandé qu’au­cune activité ne se passe maintenant parce que nous avons proposé des textes réglementaires à faire signer par le président de la République. Dans ces dispositions, il est dit que, désormais, les présidents de Coges doivent être des parents d’élèves. Antérieurement, ils étaient des vice-présidents. Tant que ces dispositions ne sont pas clarifiées, les présidents de Coges ne devraient plus mener d’activités… », précise Kouadio Kouamé. Une autre preuve que les décisions du sommet ne sont pas appliquées à la base.

C.S.
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