Les élections législatives seront-elles compromises ? Difficile d’y répondre. Mais, une chose est sure, c’est qu’il y a grogne à la Commission électorale indépendante (Cei). La Coordination des responsables administratifs de la Cei (Cora-Cei), au cours d’une conférence de presse tenue, samedi dernier, à la Mape, en face du Chu de Cocody, ont exprimé leur mécontentement contre cette institution. « Nous nous sentons bafoué parce que nous n’avons pas de couverture médicale, nous ne sommes pas déclaré à la Cnps et nos responsables continuent de nous payer main à main comme si nous étions des manœuvres », explique Abou Djoman, président de la Cora-Cei.
Continuant ses explications, il a soutenu qu’après quatre ans passés à la Cei, on continue de leur parler de rémunération forfaitaire. Il a aussi indiqué que le contrat de travail qui les lie à cette institution stipule que qu’il est valable pour un an renouvelable par tacite reconduction. « Aujourd’hui, les responsables administratifs les plus récents totalisent 3 ans de présence à la Cei. Pourtant, l’article 14.1 du code du travail stipule que les contrats à terme précis ne peuvent être conclus pour une durée supérieure à deux ans », a-t-il fait savoir. Avant d’ajouter que sur cette base, leurs contrats sont aujourd’hui à durée indéterminée. C’est pourquoi, Abou Djoman et ses collègues exigent la clarification de leur statut par la Cei.
La Cora-Cei est d’autant plus convaincu de la justesse de son combat que, dans un courrier daté du 13 octobre dernier et adressé au président de la Cei, l’inspecteur du travail a fait des observations qui, dans leur majorité, hormis le paiement du salaire main à main, conforte les responsables administratifs dans leur position. « Au regard de tous ces éléments, j’ai l’honneur de vous prier monsieur le président de vouloir bien faire prendre des mesures en vue de régulariser la situation des travailleurs de la Cora-Cei conformément à la législation du travail », a conclu l’administrateur du travail et des lois sociales.
Koné Modeste
Continuant ses explications, il a soutenu qu’après quatre ans passés à la Cei, on continue de leur parler de rémunération forfaitaire. Il a aussi indiqué que le contrat de travail qui les lie à cette institution stipule que qu’il est valable pour un an renouvelable par tacite reconduction. « Aujourd’hui, les responsables administratifs les plus récents totalisent 3 ans de présence à la Cei. Pourtant, l’article 14.1 du code du travail stipule que les contrats à terme précis ne peuvent être conclus pour une durée supérieure à deux ans », a-t-il fait savoir. Avant d’ajouter que sur cette base, leurs contrats sont aujourd’hui à durée indéterminée. C’est pourquoi, Abou Djoman et ses collègues exigent la clarification de leur statut par la Cei.
La Cora-Cei est d’autant plus convaincu de la justesse de son combat que, dans un courrier daté du 13 octobre dernier et adressé au président de la Cei, l’inspecteur du travail a fait des observations qui, dans leur majorité, hormis le paiement du salaire main à main, conforte les responsables administratifs dans leur position. « Au regard de tous ces éléments, j’ai l’honneur de vous prier monsieur le président de vouloir bien faire prendre des mesures en vue de régulariser la situation des travailleurs de la Cora-Cei conformément à la législation du travail », a conclu l’administrateur du travail et des lois sociales.
Koné Modeste