x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le lundi 28 novembre 2011 | Le Devoir

Salaire Du Depute Supleant, Youssouf Bakayoko, «ils n’auront rien»

© Le Devoir Par DR
Résultats des Présidentielles 2010: le Président de la CEI, Youssouf Bakayoko et le porte-parole, Bamba Yacouba face à la presse à Paris
Vendredi 31 Décembre 2010. Paris (France). Photo: le Président Youssouf Bakayoko
Par KOUADIO Norbert
Sous peu, les électeurs auront leurs députés communaux et départementaux. Mais que savent-ils d’un député ? Même l’élu émet quelques fois des réserves sur certains sujets les concernant. C’est à juste titre qu’une des lois longtemps controversée, vient d’être élucidée par le président de la CEI. Elle concerne la suppléance du député : a-t-il droit à un salaire ou non ? Youssouf Bakayoko tranche.

Cette loi qui suscitait un débat pour savoir si le député suppléant percevra ou pas un salaire, a trouvé sa réponse dans l’explication du président de la CEI, pour lever toute équivoque à la préoccupation générale. Ce dernier a tranché pour faire comprendre au non sachant qu’un député suppléant ne reçoit pas de salaire jusqu’à ce qu’il occupe effectivement la fonction de député à laquelle il aspire. Et cette loi voté le 9 septembre 2004, ne fait pas non plus obligation au suppléant de demeurer tel jusqu’à la fin du mandat. Toutefois, si le titulaire perd les avantages ou les responsabilités qui lui étaient confiées, il peut retourner au parlement et bien évidement, la suppléance s’arrête pour assurer pleinement la fonction de député. A partir de cet instant, la suppléance prend aussi fin pour faire du suppléant un député assermenté jouissant de tous les pouvoirs et avantages liés à la corporation. Mais bien avant, il ne peut suppléer le député titulaire en cas de décès ou de maladie. A moins que le titulaire formule dans le deuxième cas, une demande avant de partir. Et comme l’a expliqué Youssouf Bakayoko, président de la CEI. Ce sont de petits garde-fous mis en place par le législateur, afin d’éviter des malentendus pour permettre aux suppléants de comprendre et savoir là où s’arrêtent ses prérogatives. Par contre, si son statut de suppléant se transforme en député titulaire, il jouit des mêmes droits que les autres députés titulaires des postes. C’est pour quoi, tout député aspirant au poste doit obligatoirement se présenter avec un suppléant pour parer à toute éventualité. Voici les raisons pour lesquelles les listes prétendants sont toujours accompagnées de colistiers. Comme pour dire, qu’être député c’est être aussi conformiste.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ