La communauté musulmane de Bouaké, réunie au sein de l’organisation non gouvernementale (ONG), Actions pour le Développement de l’Islam en Côte d’Ivoire (ADICI) a rendu dimanche un vibrant hommage à Hadja Dr Fatoumata Traoré Diop au cours d’une cérémonie aux allures festives.
Cette cérémonie qui a rassemblé au siège de l’ADICI à l’Air France 1, plusieurs centaines de personnes venues de tous les quartiers de Bouaké ( Sokoura, Belleville, Djamourou, Dar Es Salam, Koko, Zone, Broukro et Air France) a permis à Hadja Dr Fatoumata Traoré Diop d’annoncer officiellement à la communauté musulmane sa candidature aux prochaines élections législatives du 11 décembre prochain dans la commune de Bouaké.
La nouvelle a été accueillie dans une liesse populaire ponctuée avec des bénédictions formulées par les membres de l’ADICI dont Hadja Dr Fatoumata Traoré Diop est la présidente fondatrice.
« Beaucoup de choses ont été dites. Certains m’ont annoncé candidate à Brobo et d’autres à Diabo. Aujourd’hui je suis là moi-même pour vous annoncer officiellement ma candidature pour la circonscription de Bouaké commune » a-t-elle déclaré sous un tonnerre de Takbir (Allah est Grand).
Concise dans son intervention, Hadja Dr Fatoumata Traoré Diop, soutenue par le Directeur de campagne de la liste du PDCI à Bouaké, Yéboué Lazare a pris rendez-vous avec la communauté musulmane et les membres de l’ADICI dès l’ouverture de la campagne électorale prévue pour la semaine prochaine.
Au plus fort de la crise qu'a connue le pays et en marge de ses activités professionnelles, Hadja Dr Fatoumata Traoré Diop, ayant constaté l'abandon de la communauté musulmane du nord du pays sous contrôle des Forces Nouvelles, a décidé de créer en 2004 l'ONG-ADICI (Actions pour le Développement de l'Islam en Côte d'Ivoire) pour combler le vide laissé sur le terrain par les associations classiques islamiques.
En effet, après le bombardement de la zone sous le contrôle des FN, les musulmans de ces localités ne savaient plus à quel saint se vouer pour l'organisation du pèlerinage en terre sainte de la Mecque.
La plus part prenait les routes pour le Mali, le Burkina, la Guinée et même le Ghana et plus loin le Togo. C'était pénible et un parcours du combattant pour ces personnes âgées de supporter ces difficultés. Chose que cette fille de Bouaké, vivant avec eux à Bouaké après le refus catégorique de l'ancien président Gbagbo de la voir Directeur Général de la RTI, a courageusement dénoncé par des actes concrets.
C'est ainsi et alors, qu'elle accepta de mettre son expérience du pèlerinage au service de ses parents, candidats au hadj et ayant eu le bonheur de faire partie des sélectionnés du Très-Haut, le Tout Puissant Allah. Trois fois « Hadja », 1998, 1999 et 2000, la Présidente fondatrice de l'ONG-ADICI a axé les premières actions de sa structure sur l'organisation du pèlerinage à la Mecque, le cinquième pilier de l'Islam.
Pour la première fois depuis plusieurs décennies, Dr Fatoumata Traoré Diop fait décoller de Bouaké un avion à partir de l'aéroport international de Bouaké, avec à son bord des pèlerins en direction de la Mecque en transitant par Abidjan pour une correspondance sur un vol régulier. Quel bonheur ! Quelle joie pour ce succès !
La réussite de ce challenge de faire décoller un avion à partir d'une zone de guerre n'a laissé personne indifférent, toute situation qui rassuré de nombreux candidats au hadj, qui sont pour certains venus même de la zone dite « gouvernementale » pour s'inscrire sur la liste de l'ADICI lors des éditions suivantes.
L'autre grand défi relevé est celui du coût du hadj. En effet, pendant que les autres organisateurs augmentaient sans cesse les frais d'organisation jusqu'à atteindre souvent 1 700 000 fcfa, Hadja Dr Fatoumata Traoré Diop a maintenu ses frais à 1 500 000 fcfa. Car selon elle « cette opération n'est pas une occasion pour se faire du bénéfice, mais plutôt pour aider nos parents à accomplir un excellent séjour en Terre Sainte… ».
L’ADICI compte à ce jour près d’un millier de membres dont l’adhésion est matérialisée par la possession de la carte de membre.
Edgar Kouassi
Cette cérémonie qui a rassemblé au siège de l’ADICI à l’Air France 1, plusieurs centaines de personnes venues de tous les quartiers de Bouaké ( Sokoura, Belleville, Djamourou, Dar Es Salam, Koko, Zone, Broukro et Air France) a permis à Hadja Dr Fatoumata Traoré Diop d’annoncer officiellement à la communauté musulmane sa candidature aux prochaines élections législatives du 11 décembre prochain dans la commune de Bouaké.
La nouvelle a été accueillie dans une liesse populaire ponctuée avec des bénédictions formulées par les membres de l’ADICI dont Hadja Dr Fatoumata Traoré Diop est la présidente fondatrice.
« Beaucoup de choses ont été dites. Certains m’ont annoncé candidate à Brobo et d’autres à Diabo. Aujourd’hui je suis là moi-même pour vous annoncer officiellement ma candidature pour la circonscription de Bouaké commune » a-t-elle déclaré sous un tonnerre de Takbir (Allah est Grand).
Concise dans son intervention, Hadja Dr Fatoumata Traoré Diop, soutenue par le Directeur de campagne de la liste du PDCI à Bouaké, Yéboué Lazare a pris rendez-vous avec la communauté musulmane et les membres de l’ADICI dès l’ouverture de la campagne électorale prévue pour la semaine prochaine.
Au plus fort de la crise qu'a connue le pays et en marge de ses activités professionnelles, Hadja Dr Fatoumata Traoré Diop, ayant constaté l'abandon de la communauté musulmane du nord du pays sous contrôle des Forces Nouvelles, a décidé de créer en 2004 l'ONG-ADICI (Actions pour le Développement de l'Islam en Côte d'Ivoire) pour combler le vide laissé sur le terrain par les associations classiques islamiques.
En effet, après le bombardement de la zone sous le contrôle des FN, les musulmans de ces localités ne savaient plus à quel saint se vouer pour l'organisation du pèlerinage en terre sainte de la Mecque.
La plus part prenait les routes pour le Mali, le Burkina, la Guinée et même le Ghana et plus loin le Togo. C'était pénible et un parcours du combattant pour ces personnes âgées de supporter ces difficultés. Chose que cette fille de Bouaké, vivant avec eux à Bouaké après le refus catégorique de l'ancien président Gbagbo de la voir Directeur Général de la RTI, a courageusement dénoncé par des actes concrets.
C'est ainsi et alors, qu'elle accepta de mettre son expérience du pèlerinage au service de ses parents, candidats au hadj et ayant eu le bonheur de faire partie des sélectionnés du Très-Haut, le Tout Puissant Allah. Trois fois « Hadja », 1998, 1999 et 2000, la Présidente fondatrice de l'ONG-ADICI a axé les premières actions de sa structure sur l'organisation du pèlerinage à la Mecque, le cinquième pilier de l'Islam.
Pour la première fois depuis plusieurs décennies, Dr Fatoumata Traoré Diop fait décoller de Bouaké un avion à partir de l'aéroport international de Bouaké, avec à son bord des pèlerins en direction de la Mecque en transitant par Abidjan pour une correspondance sur un vol régulier. Quel bonheur ! Quelle joie pour ce succès !
La réussite de ce challenge de faire décoller un avion à partir d'une zone de guerre n'a laissé personne indifférent, toute situation qui rassuré de nombreux candidats au hadj, qui sont pour certains venus même de la zone dite « gouvernementale » pour s'inscrire sur la liste de l'ADICI lors des éditions suivantes.
L'autre grand défi relevé est celui du coût du hadj. En effet, pendant que les autres organisateurs augmentaient sans cesse les frais d'organisation jusqu'à atteindre souvent 1 700 000 fcfa, Hadja Dr Fatoumata Traoré Diop a maintenu ses frais à 1 500 000 fcfa. Car selon elle « cette opération n'est pas une occasion pour se faire du bénéfice, mais plutôt pour aider nos parents à accomplir un excellent séjour en Terre Sainte… ».
L’ADICI compte à ce jour près d’un millier de membres dont l’adhésion est matérialisée par la possession de la carte de membre.
Edgar Kouassi