Les révélations sur l’arrestation du Président Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier, continuent. Son ex porte-parole, Gervais Coulibaly, président de Cap-udd a rencontré la presse dans la journée du dimanche.Il soutient que pendant la crise post électorale, ils ont rencontré les différents Ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire. L’objectif est de leur expliquer la situation. «Ils nous ont dit que notre démarche est bien. Et qu’ils sont d’accord avec nous. Mais c’est déjà trop tard», fait remarquer. Il ajoute que face à cette situation, ils se sont tournés vers le Pape Benoît XVI. «Celui-ci a eu une oreille attentive à notre démarche. Il a demandé à un Cardinal ghanéen de venir sur le terrain prendre les informations. C’est l’issue de cette visite que le Pape devait se prononcer. Mais c’est le jour que le Cardinal devait arriver que les choses ont été déclenchées. D’ailleurs, il lui a été déconseillé de venir à Abidjan pour des problèmes de sécurité. Puisqu’il y avait les tirs partout dans les rues» indique-t-il. Selon lui, l’heure est à la libération du Président Laurent Gbagbo : «Il ne peut y avoir de réconciliation sans lui. C’est un acteur clé du processus. Il faut le laisser tranquille. Ce n’est pas son transfère à la Cour pénale internationale qui va ramener la paix. Bien au contraire, cela va créer plus de problèmes qu’on ne l’imagine».
Y. Gbané
Y. Gbané