«Caressons la tête du lion pour sortir notre main de sa bouche. Notre main, c’est Gbagbo. Ça ne fait rien si on nous humilie pour libérer Gbagbo. Je veux m’humilier pour la libération de Gbagbo.» Tel est l’engagement pris par Gervais Coulibaly face à des groupes de jeunesse, le dimanche 27 novembre dernier, au Baron de Yopougon. L’ancien porte-parole du président de la République dit qu’il n’est pas gêné de jouer la carte de l’humiliation pour, dit-il, obtenir la libération de son patron Laurent Gbagbo, détenu depuis avril à Korhogo. Candidat aux législatives à Yopougon pour le compte de son parti, Cap Udd, Gervais Coulibaly a officiellement confié sa campagne à des groupes de jeunesse dont le Cojep, la Jeunnese du nord et la Jeunesse consciente. Il a expliqué pourquoi il est candidat aux législatives alors que le Fpi et certains partis du Cnrd, auquel Cap Udd est affilié, conditionnent leur participation à la libération de Laurent Gbagbo et des autres prisonniers politiques.
Pour le candidat de Cap Udd, quand on est tombé, on doit avoir conscience qu’on est à terre pour avoir, selon lui, la force nécessaire de se relever. « Si nous avons des députés à l’Assemblée nationale, on pourra parler et demander une loi d’amnistie. En politique, on utilise aussi les couloirs. Négocions pour sauver Gbagbo. Discutons et ne montrons plus nos poitrines pour qu’on nous tue », a déclaré Gervais Coulibaly. Qui a souligné que sa démarche n’est pas totalement contraire à l’appel du président Laurent Gbagbo qui, a-t-il rappelé, disait que la belligérance est terminée et qu’il fallait maintenant aller au règlement politique et civile de la crise.
Dans sa position de candidat, il ne dit pas que ses amis du Cnrd qui ne vont à ces élections ont tort. Mais il a expliqué qu’en choisissant Yopougon pour briguer le poste de député, il entend préserver cette commune qui tient, à l’en croire, à cœur au président Gbagbo. «La Côte d’Ivoire est tombée, mais Yopougon n’est jamais tombé. On peut tout nous prendre, mais on ne nous prendra jamais Yopougon», défie l’ancien porte-parole de Gbagbo. Laurent Gbagbo, a estimé Gervais Coulibaly, est un esprit, or on n’enferme pas un esprit. A ce titre, il a relevé qu’il ne serait pas du tout bon d’envoyer Gbagbo à la Cpi. «Que personne ne se trompe pour envoyer Gbagbo à la Cpi ! Nous sommes dans un processus. Qu’on ne nous dribble pas, mais qu’on colle la paix à Gbagbo !»
Benjamin Koré
Pour le candidat de Cap Udd, quand on est tombé, on doit avoir conscience qu’on est à terre pour avoir, selon lui, la force nécessaire de se relever. « Si nous avons des députés à l’Assemblée nationale, on pourra parler et demander une loi d’amnistie. En politique, on utilise aussi les couloirs. Négocions pour sauver Gbagbo. Discutons et ne montrons plus nos poitrines pour qu’on nous tue », a déclaré Gervais Coulibaly. Qui a souligné que sa démarche n’est pas totalement contraire à l’appel du président Laurent Gbagbo qui, a-t-il rappelé, disait que la belligérance est terminée et qu’il fallait maintenant aller au règlement politique et civile de la crise.
Dans sa position de candidat, il ne dit pas que ses amis du Cnrd qui ne vont à ces élections ont tort. Mais il a expliqué qu’en choisissant Yopougon pour briguer le poste de député, il entend préserver cette commune qui tient, à l’en croire, à cœur au président Gbagbo. «La Côte d’Ivoire est tombée, mais Yopougon n’est jamais tombé. On peut tout nous prendre, mais on ne nous prendra jamais Yopougon», défie l’ancien porte-parole de Gbagbo. Laurent Gbagbo, a estimé Gervais Coulibaly, est un esprit, or on n’enferme pas un esprit. A ce titre, il a relevé qu’il ne serait pas du tout bon d’envoyer Gbagbo à la Cpi. «Que personne ne se trompe pour envoyer Gbagbo à la Cpi ! Nous sommes dans un processus. Qu’on ne nous dribble pas, mais qu’on colle la paix à Gbagbo !»
Benjamin Koré
