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Politique Publié le mardi 29 novembre 2011 | AFP

Transfert de Gbagbo vers la CPI : "pas important" pour la justice (HRW)

© AFP Par DR
The president of the International Human Rights League (FIDH) Souhayr Belhassen
The president of the International Human Rights League (FIDH) Souhayr Belhassen gives a press conference dedicated to the human rights situation in the country on June 7, 2011 in Abidjan. Ivory Coast`s new government pledged Friday to lead `reconciliation and reconstruction` as the west African country strives to recover from a bloody post-election crisis.
ABIDJAN, Le transfert de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo vers la Cour pénale internationale (CPI) est "un pas important" pour la justice, a estimé mardi Human Rights Watch (HRW), appelant aussi à des enquêtes sur les "crimes graves" des forces du chef de l`Etat Alassane Ouattara.

Le transfert vers La Haye, qui était en cours mardi soir, de M. Gbagbo "pour son rôle présumé dans des crimes internationaux perpétrés lors des violences post-électorales qui ont dévasté la Côte d`Ivoire est un pas important sur la voie de la justice", a affirmé l`ONG dans un communiqué.

"Il s`agit d`un grand jour pour les victimes", a jugé Elise Keppler, juriste au programme Justice internationale de HRW, pour qui "la CPI joue son rôle et montre que même les individus évoluant aux plus hauts niveaux de pouvoir ne peuvent échapper à la justice lorsqu`ils sont impliqués dans des crimes graves".

Selon l`organisation, "les efforts déployés tant par la CPI que par le gouvernement ivoirien pour traduire en justice les auteurs des crimes post-électoraux sont importants pour la restauration de l`Etat de droit" dans le pays.

"Néanmoins, il faut sans tarder ouvrir des enquêtes aux fins de poursuites à l`encontre des personnes ayant combattu au sein des forces alliées au président Ouattara et impliquées dans des crimes graves", souligne-t-elle.

"Aucun membre des forces pro-Ouattara n`a été inculpé de crimes post-électoraux. Cela fait naître le sentiment que la justice rendue est celle du vainqueur, ce qui risque d`alimenter davantage les tensions entre communautés", avertit Human Rights Watch.

Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise de décembre 2010-avril 2011, qui s`est conclue par deux semaines de guerre, a fait quelque 3.000 morts.
tmo/jeb
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