ABIDJAN, De petits partis favorables à l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ont annoncé mardi soir leur retrait des élections législatives du 11 décembre pour protester contre son transfert vers la Cour pénale internationale (CPI), selon eux contraire à la "réconciliation".
Les responsables de trois petits partis membres du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), ex-coalition au pouvoir, qui avaient déposé une vingtaine de candidatures, ont annoncé dans un communiqué leur "retrait pur et simple" du scrutin.
Cette décision "concerne tous les candidats" présentés par ces partis, a précisé à l`AFP l`un de ces responsables, Gervais Coulibaly, qui fut porte-parole du président Gbagbo.
"Quelles que soient les explications qui peuvent en être données", le transfert de M. Gbagbo vers La Haye "ne sera jamais considéré, ni comme conforme à la loi ivoirienne, ni comme allant dans le sens de la réconciliation nationale", ont affirmé ces chefs de partis.
Lors des discussions avec le gouvernement du nouveau président Alassane Ouattara qui avaient conduit ces partis à décider de participer au scrutin, "le transfert à la CPI du président Laurent Gbagbo a notoirement été déclaré comme une cause de résiliation des accords conclus", ont-ils expliqué.
Ces partis avaient choisi de prendre part aux législatives malgré la décision du Front populaire ivoirien (FPI), parti de M. Gbagbo et formation principale du CNRD, de le boycotter.
Le FPI et ses autres alliés avaient invoqué notamment la détention de plusieurs dizaines de personnalités de leur camp depuis la fin de la meurtrière crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011.
ck/tmo/jeb
Les responsables de trois petits partis membres du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), ex-coalition au pouvoir, qui avaient déposé une vingtaine de candidatures, ont annoncé dans un communiqué leur "retrait pur et simple" du scrutin.
Cette décision "concerne tous les candidats" présentés par ces partis, a précisé à l`AFP l`un de ces responsables, Gervais Coulibaly, qui fut porte-parole du président Gbagbo.
"Quelles que soient les explications qui peuvent en être données", le transfert de M. Gbagbo vers La Haye "ne sera jamais considéré, ni comme conforme à la loi ivoirienne, ni comme allant dans le sens de la réconciliation nationale", ont affirmé ces chefs de partis.
Lors des discussions avec le gouvernement du nouveau président Alassane Ouattara qui avaient conduit ces partis à décider de participer au scrutin, "le transfert à la CPI du président Laurent Gbagbo a notoirement été déclaré comme une cause de résiliation des accords conclus", ont-ils expliqué.
Ces partis avaient choisi de prendre part aux législatives malgré la décision du Front populaire ivoirien (FPI), parti de M. Gbagbo et formation principale du CNRD, de le boycotter.
Le FPI et ses autres alliés avaient invoqué notamment la détention de plusieurs dizaines de personnalités de leur camp depuis la fin de la meurtrière crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011.
ck/tmo/jeb