Le procureur de la cour pénale internationale (Cpi) a émis hier un mandat d’arrêt contre le président Laurent Gbagbo après l’avoir inculpé dans le cadre de l’enquête ouverte sur la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Et c’est le procureur de la république d’Abidjan-Plateau Simplice Kouadio Koffi qui s’est chargé de transmettre au président Gbagbo ledit mandat sur son lieu de détention à Korhogo au nord de la Côte d’Ivoire. L’information est tombée hier dans la mi-journée comme un couperet de sources proches du dossier. Et même si le procureur dont le téléphone est resté hermétiquement fermé hier ne l’a pas officiellement confirmé, on peut dire qu’il n’y a pas de doute là-dessus.
L’on ignore pour le moment les chefs d’accusation retenus contre l’ancien président ivoirien, qui selon les médias occidentaux a déjà été transféré à La Haye, siège de la Cpi en cati-mini.
La démarche de la Cpi est perçue par beaucoup d’observateurs comme le prolongement à l’échelle internationale de la justice des vainqueurs qui frappe le camp Gbagbo depuis le changement de régime en Côte d’Ivoire.
Jean Khalil Sella
L’on ignore pour le moment les chefs d’accusation retenus contre l’ancien président ivoirien, qui selon les médias occidentaux a déjà été transféré à La Haye, siège de la Cpi en cati-mini.
La démarche de la Cpi est perçue par beaucoup d’observateurs comme le prolongement à l’échelle internationale de la justice des vainqueurs qui frappe le camp Gbagbo depuis le changement de régime en Côte d’Ivoire.
Jean Khalil Sella
