Dans la nuit du samedi 26 novembre 2011, d'odieux malfaiteurs ont attaqué un domicile au quartier « Ananeraie », à Yopougon. Odieux, parce qu'en plus d'avoir volé des biens, ces individus se sont livrés à un viol collectif. Les quelques renseignements en notre possession avancent, en effet, qu'il est un peu plus de 22h, lorsque des quidams, au nombre de quatre, lancent l'assaut contre le domicile de l'homme d'affaires à qui nous attribuons les initiales de A.K. Munis tous de pistolets automatiques, les malfrats ne rencontrent aucune résistance, dans leur volonté d'annexer le logis. Seuls maîtres à bord désormais, ils font ce qu'ils veulent. Le premier réflexe de ces individus est de voler des biens. Et à ce niveau, nos sources notent que ces quidams sont bien heureux. Vu qu'ils débusquent la faramineuse somme de 15 millions de F Cfa, sur laquelle ils font main basse. Une importante somme d'argent à laquelle les bandits ajoutent des téléphones-portables, des montres-bracelets et un ordinateur de bureau. On croit alors que, satisfaits du butin, les scélérats vont s'en aller. Que non! Leurs cerveaux leur commandent plutôt de faire autre chose. Une autre vilaine chose, en rapport direct avec leur libido. Une libido brûlante dont il faut immédiatement calmer la flamme. Et qui sont les « pompiers » pour le faire? Le choix des indélicats se porte, sans perdre une seule seconde, sur les filles de l'infortuné A.K. A.K souffrant déjà d'avoir perdu une importante somme d'argent. Ainsi, les fripons empoignent trois des filles de l'homme d'affaires dont une adolescente. Puis, ils les soumettent à un viol collectif où les pleurs et les supplications des victimes semblaient plutôt donner du tonus à ces damnés. C'est après cette ignominie que les bandits mettent les voiles. Laissant derrière eux, toute une famille complètement meurtrie. Après le départ du gang, les victimes n'ont eu qu'un seul choix, porter plainte à la police.
Madeleine TANOU
Madeleine TANOU