L’annonce de l’inculpation de Laurent Gbagbo par la CPI à Korhogo et celle de son transfèrement ont retenti à Paris comme un séisme dans la galaxie patriotique ivoirienne de France. Entre effusion de larmes et accès de colère sur le pavé parisien, les partisans de Laurent Gbagbo crient leur indignation. Des leaders de la résistance anti-Ouattara aussi. Réactions
Christine Zékou (Leader des femmes patriotes de France) :
«La lutte continue !»
«L’inculpation du président Laurent Gbagbo par la cour pénale internationale ne sonne pour nous comme la fin du combat que nous avons commencé avec lui depuis 1990. Le combat de la liberté. Son arrestation du 11 avril dernier nous a tous ragaillardis, son inculpation décuplera nos forces. Nous nous battrons avec tous les moyens légaux pour que Laurent Gbagbo et la Côte d’Ivoire soient libérés du joug néocolonial français. Le combat ne s’arrête pas, bien au contraire, la lutte continue ! Rien ne nous arrêtera jusqu’à la libération totale de la Côte d’Ivoire. Les enfants de Laurent Gbagbo restent dignes et debout face à l’adversité. Le combat de la liberté n’est jamais complètement achevé, alors réarmons-nous de courage et éliminons la peur en nous parce que le serpent de l’oppression coloniale n’est pas encore mort».
Abel Naki (président du CRI-panafricain) :
«La CPI est un instrument politique »
« La décision de la CPI d’inculper le président Laurent Gbagbo ne me surprend pas. Nous avons toujours su que cette juridiction était un instrument au service des intérêts des puissants de ce monde. Sa décision donc d’inculper mon président n’est pas une décision de justice. Luis Moreno-Ocampo a-t-il oublié les gendarmes exécutés à Bouaké en septembre 2002 ? Ocampo a-t-il-oublié la centaine de personnes tuées par l’armée française devant l’hôtel Ivoire en novembre 2004 ? Ocampo peut-il nous donner des signes de vie des jeunes patriotes qui campaient devant la résisdence présidentielle durant les bombardements français de début avril 2011? Pour Ocampo, les morts de Duékoué ne comptent certainement pas ? Demandez à Ocampo de m’expliquer les exécutions des partisans de Laurent Gbagbo. Ocampo et Sarkozy veulent se venger de l’échec qu’ils ont essuyé en Libye. Alassane Ouattara aurait beaucoup gagné à ne pas livrer Laurent Gbagbo. Maintenant, c’est avec qui il va se réconcilier ? Nous ici en France et en Europe, nous userons de tous nos moyens pour apporter la preuve de la main coupable de Sarkozy dans la tragédie ivoirienne ».
Propos recueillis par Jean-Paul Oro à Paris
Christine Zékou (Leader des femmes patriotes de France) :
«La lutte continue !»
«L’inculpation du président Laurent Gbagbo par la cour pénale internationale ne sonne pour nous comme la fin du combat que nous avons commencé avec lui depuis 1990. Le combat de la liberté. Son arrestation du 11 avril dernier nous a tous ragaillardis, son inculpation décuplera nos forces. Nous nous battrons avec tous les moyens légaux pour que Laurent Gbagbo et la Côte d’Ivoire soient libérés du joug néocolonial français. Le combat ne s’arrête pas, bien au contraire, la lutte continue ! Rien ne nous arrêtera jusqu’à la libération totale de la Côte d’Ivoire. Les enfants de Laurent Gbagbo restent dignes et debout face à l’adversité. Le combat de la liberté n’est jamais complètement achevé, alors réarmons-nous de courage et éliminons la peur en nous parce que le serpent de l’oppression coloniale n’est pas encore mort».
Abel Naki (président du CRI-panafricain) :
«La CPI est un instrument politique »
« La décision de la CPI d’inculper le président Laurent Gbagbo ne me surprend pas. Nous avons toujours su que cette juridiction était un instrument au service des intérêts des puissants de ce monde. Sa décision donc d’inculper mon président n’est pas une décision de justice. Luis Moreno-Ocampo a-t-il oublié les gendarmes exécutés à Bouaké en septembre 2002 ? Ocampo a-t-il-oublié la centaine de personnes tuées par l’armée française devant l’hôtel Ivoire en novembre 2004 ? Ocampo peut-il nous donner des signes de vie des jeunes patriotes qui campaient devant la résisdence présidentielle durant les bombardements français de début avril 2011? Pour Ocampo, les morts de Duékoué ne comptent certainement pas ? Demandez à Ocampo de m’expliquer les exécutions des partisans de Laurent Gbagbo. Ocampo et Sarkozy veulent se venger de l’échec qu’ils ont essuyé en Libye. Alassane Ouattara aurait beaucoup gagné à ne pas livrer Laurent Gbagbo. Maintenant, c’est avec qui il va se réconcilier ? Nous ici en France et en Europe, nous userons de tous nos moyens pour apporter la preuve de la main coupable de Sarkozy dans la tragédie ivoirienne ».
Propos recueillis par Jean-Paul Oro à Paris