Abidjan, 30 nov (AIP)- Le procureur de la cour pénal internationale, Louis Morino Ocampo, prévient que L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, transféré puis incarcéré mardi dans la prison de cette juridiction à La Haye (Pays-Bas), "ne sera pas le dernier à comparaître", affirmant que son administration travaille sur plusieurs dossiers concernant la crise postélectorale en Côte d’Ivoire qui a fait quelque trois mille morts.
"Laurent Gbagbo est le premier mais pas le dernier, nous ne faisons que suivre les preuves", a déclaré, sur les antennes de la télévision française France 24, M. Ocampo, qui, rappelle-t-on, avait déjà averti qu’il enquêterait sur les crimes commis par tous les camps, "y compris celui de l’actuel président Alassane Ouattara".
"Ce qui s’est passé c’est que des gens qui manifestaient à Abidjan ont été la cible des forces de sécurité, qui suivaient délibérément des ordres pour réprimer ce mouvement. Nous pensons que Gbagbo après avoir perdu le pouvoir a pensé pour se maintenir au pouvoir en passant par la violence, et ça, ce n’est pas acceptable", a-t-il appuyé, soulignant que l’ancien président ivoirien a recruté des mercenaires qui ont commis des crimes contre des personnes en son nom.
Laurent Gbagbo qui a été transféré à La Haye suite à un mandat d’arrêt international du procureur de la CPI lancé contre lui, est accusé de "violence sexuelle, persécution et actes inhumains", quatre chefs d’accusation qui relèvent de crimes contre l’humanité qui doivent être confirmés ce mercredi soir par les juges de la CPI.
Une première comparution de M. Gbagbo va se faire "dans quelques jours" a fait savoir Louis Morino Ocampo. Il s’agira de déterminer s’il y a suffisamment de preuve pour que les dossiers de l’affaire soient transférés à la CPI ou si la procédure doit s’arrêter à ce stade, a pour sa part étayé le porte-parole de la CPI, Fadi El Abdallah.
Le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir, après avoir perdu l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, à son rival, Alassane Ouattara, avait plongé la Côte d’Ivoire dans une grave crise postélectorale émaillée de violences qui ont fait plus de trois mille morts. Cette situation conflictuelle a pris fin le 11 avril avec l’arrestation de M. Gbagbo par les forces pro-Ouattara, appuyées par des frappes aériennes des armées françaises et de l’Onu, après dix jours d’intenses combats à Abidjan.
(AIP)
Tm/
"Laurent Gbagbo est le premier mais pas le dernier, nous ne faisons que suivre les preuves", a déclaré, sur les antennes de la télévision française France 24, M. Ocampo, qui, rappelle-t-on, avait déjà averti qu’il enquêterait sur les crimes commis par tous les camps, "y compris celui de l’actuel président Alassane Ouattara".
"Ce qui s’est passé c’est que des gens qui manifestaient à Abidjan ont été la cible des forces de sécurité, qui suivaient délibérément des ordres pour réprimer ce mouvement. Nous pensons que Gbagbo après avoir perdu le pouvoir a pensé pour se maintenir au pouvoir en passant par la violence, et ça, ce n’est pas acceptable", a-t-il appuyé, soulignant que l’ancien président ivoirien a recruté des mercenaires qui ont commis des crimes contre des personnes en son nom.
Laurent Gbagbo qui a été transféré à La Haye suite à un mandat d’arrêt international du procureur de la CPI lancé contre lui, est accusé de "violence sexuelle, persécution et actes inhumains", quatre chefs d’accusation qui relèvent de crimes contre l’humanité qui doivent être confirmés ce mercredi soir par les juges de la CPI.
Une première comparution de M. Gbagbo va se faire "dans quelques jours" a fait savoir Louis Morino Ocampo. Il s’agira de déterminer s’il y a suffisamment de preuve pour que les dossiers de l’affaire soient transférés à la CPI ou si la procédure doit s’arrêter à ce stade, a pour sa part étayé le porte-parole de la CPI, Fadi El Abdallah.
Le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir, après avoir perdu l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, à son rival, Alassane Ouattara, avait plongé la Côte d’Ivoire dans une grave crise postélectorale émaillée de violences qui ont fait plus de trois mille morts. Cette situation conflictuelle a pris fin le 11 avril avec l’arrestation de M. Gbagbo par les forces pro-Ouattara, appuyées par des frappes aériennes des armées françaises et de l’Onu, après dix jours d’intenses combats à Abidjan.
(AIP)
Tm/