Abidjan, 30 nov (AIP)- Le transfèrement, mercredi, de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) est "un pas important sur la voie de la justice", a déclaré le même jour depuis Nairobi (Kenya) Human Right Watch, qui a par la même occasion appelé le procureur de la CPI à "procéder sans délai à des enquêtes sur les crimes graves commis par les forces alliées au président actuel, Alassane Ouattara".
"Bien que le camp Gbagbo ait attisé la violence en refusant de renoncer au pouvoir et en incitant à la commission d’exactions, les forces des deux camps ont à plusieurs reprises été impliquées dans des crimes graves. Les nombreuses victimes des brutalités perpétrées par les forces fidèles au Président Ouattara méritent également que justice leur soit rendue", note un communiqué de l’organisation dont l’AIP a reçu copie mercredi.
Human right Watch qui demande également au procureur de la CPI d’enquêter "sur les affaires concernant les crimes commis lors du conflit armé de 2002-2003 et dans sa foulée", estime que "les violences de 2010 ont été le point culminant d’une décennie de violations des droits humains et d’impunité en Côte d’Ivoire".
Le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir, après avoir perdu l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, à son rival, Alassane Ouattara, avait plongé la Côte d’Ivoire dans une grave crise postélectorale émaillée de violences qui ont fait plus de trois mille morts. Cette situation conflictuelle a pris fin le 11 avril avec l’arrestation de M. Gbagbo par les forces pro-Ouattara, appuyées par des frappes aériennes des armées françaises et de l’Onu, après dix jours d’intenses combats à Abidjan.
"Bien que le camp Gbagbo ait attisé la violence en refusant de renoncer au pouvoir et en incitant à la commission d’exactions, les forces des deux camps ont à plusieurs reprises été impliquées dans des crimes graves. Les nombreuses victimes des brutalités perpétrées par les forces fidèles au Président Ouattara méritent également que justice leur soit rendue", note un communiqué de l’organisation dont l’AIP a reçu copie mercredi.
Human right Watch qui demande également au procureur de la CPI d’enquêter "sur les affaires concernant les crimes commis lors du conflit armé de 2002-2003 et dans sa foulée", estime que "les violences de 2010 ont été le point culminant d’une décennie de violations des droits humains et d’impunité en Côte d’Ivoire".
Le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir, après avoir perdu l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, à son rival, Alassane Ouattara, avait plongé la Côte d’Ivoire dans une grave crise postélectorale émaillée de violences qui ont fait plus de trois mille morts. Cette situation conflictuelle a pris fin le 11 avril avec l’arrestation de M. Gbagbo par les forces pro-Ouattara, appuyées par des frappes aériennes des armées françaises et de l’Onu, après dix jours d’intenses combats à Abidjan.