Korhogo a vécu une ambiance peu ordinaire, hier. Son hôte, Laurent Gbagbo, qui y a été placé en résidence surveillée puis en détention préventive, a quitté la ville. C’est sous bonne escorte qu’il a été conduit à l’aéroport de Korhogo, dans un long cortège composé de véhicules de type 4x4 et de véhicules militaires. Mais, il a transité par le tribunal de première instance de la capitale de l’ancienne région des Savanes. Comme la veille, il avait rendez-vous avec des magistrats ivoiriens. Selon des indiscrétions, d’autres magistrats étrangers ont assisté à l’audition d’hier. A l’évidence, l’audience visait à notifier à Laurent Gbagbo, son transfèrement. Parti du tribunal vers 17h 15mn, ‘’le cortège présidentiel’’ est arrivé 15 minutes plus tard à l’aéroport de Korhogo où un impressionnant dispositif sécuritaire était déployé. Immédiatement, l’ex-chef de l’Etat a embarqué sous le regard vigilant des forces onusiennes, dans un aéronef. Il était à peu près 17h30 quand l’engin volant a pris la voie des airs.
Ce sont deux indices non moins importants qui ont convaincu les populations de Korhogo que leur célèbre hôte allait vivre une nouvelle étape de sa vie d’après pouvoir. D’abord en début d’après-midi, la cité du Poro a été pendant plusieurs minutes, survolée par un aéronef de l’Opération des Nations Unies. Le second indice est venu du palais de justice où l’ambiance ressemblait à celui des grands jours. Des véhicules militaires surmontés de fusils gros calibres s’adonnaient à un ballet de va-et-vient qui a suscité toutes sortes d’interrogations. Des témoins ont même assuré avoir vu Martin Fofié Kouakou, le très discret commandant de la compagnie territoriale de Korhogo (Ctk), faire plusieurs allées et venues entre sa base et le tribunal de première instance. Ces indices étaient complétés par le déploiement de policiers à l’intersection des rues allant du centre hospitalier vers la 4ème région de gendarmerie, et de la mairie vers l’immeuble Bolomba en passant devant le tribunal. Finalement, on retiendra que Laurent Gbagbo est donc parti de Korhogo, comme il est arrivé.
Cheick Timité à Korhogo
Ce sont deux indices non moins importants qui ont convaincu les populations de Korhogo que leur célèbre hôte allait vivre une nouvelle étape de sa vie d’après pouvoir. D’abord en début d’après-midi, la cité du Poro a été pendant plusieurs minutes, survolée par un aéronef de l’Opération des Nations Unies. Le second indice est venu du palais de justice où l’ambiance ressemblait à celui des grands jours. Des véhicules militaires surmontés de fusils gros calibres s’adonnaient à un ballet de va-et-vient qui a suscité toutes sortes d’interrogations. Des témoins ont même assuré avoir vu Martin Fofié Kouakou, le très discret commandant de la compagnie territoriale de Korhogo (Ctk), faire plusieurs allées et venues entre sa base et le tribunal de première instance. Ces indices étaient complétés par le déploiement de policiers à l’intersection des rues allant du centre hospitalier vers la 4ème région de gendarmerie, et de la mairie vers l’immeuble Bolomba en passant devant le tribunal. Finalement, on retiendra que Laurent Gbagbo est donc parti de Korhogo, comme il est arrivé.
Cheick Timité à Korhogo
