La Commission électorale indépendante a reçu, hier, un soutien important pour l’organisation des prochaines élections législatives.
Tous les obstacles à la bonne tenue des législatives du 11 décembre sont en train d’être levés, un à un. Hier, un des verrous, liés à la question financière de l’organisation de l’élection des députés, a sauté, grâce à l’intervention de la France, via sa représentation diplomatique à Abidjan. C’est environ un milliard F Cfa (919 millions F Cfa) que l’Hexagone a fait décaisser au profit de la Commission électorale indépendante (Cei). Cet argent logé dans le panier de fonds du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) servira, en priorité, à la prise en charge des frais liés au traitement informatique des dossiers de candidatures et à la mobilisation des agents électoraux qui auront, le jour du scrutin, la responsabilité d’animer les bureaux de vote. La cérémonie de remise de cette contribution de la France a eu lieu, hier, au siège la Cei. A travers ce geste, assure l’ambassadeur Jean Marc Simon, Paris ne fait que réitérer son attachement à trois valeurs humanistes qui lui tiennent à coeur. « La première constitue un pas supplémentaire vers la sortie de crise, la seconde concerne l’enracinement de la démocratie et la troisième est la manifestation d’une solidarité entre la France et la Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu.
Jean Marc Simon a ajouté qu’au-delà de ce don, son pays participait à hauteur de 22% des 5 milliards d’aide de l’Union européenne pour les élections du 11 décembre 2011. En recevant cet appui financier, Youssouf Bakayoko, le président de la Cei, avait du mal à cacher son soulagement.
Marc Dossa
Tous les obstacles à la bonne tenue des législatives du 11 décembre sont en train d’être levés, un à un. Hier, un des verrous, liés à la question financière de l’organisation de l’élection des députés, a sauté, grâce à l’intervention de la France, via sa représentation diplomatique à Abidjan. C’est environ un milliard F Cfa (919 millions F Cfa) que l’Hexagone a fait décaisser au profit de la Commission électorale indépendante (Cei). Cet argent logé dans le panier de fonds du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) servira, en priorité, à la prise en charge des frais liés au traitement informatique des dossiers de candidatures et à la mobilisation des agents électoraux qui auront, le jour du scrutin, la responsabilité d’animer les bureaux de vote. La cérémonie de remise de cette contribution de la France a eu lieu, hier, au siège la Cei. A travers ce geste, assure l’ambassadeur Jean Marc Simon, Paris ne fait que réitérer son attachement à trois valeurs humanistes qui lui tiennent à coeur. « La première constitue un pas supplémentaire vers la sortie de crise, la seconde concerne l’enracinement de la démocratie et la troisième est la manifestation d’une solidarité entre la France et la Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu.
Jean Marc Simon a ajouté qu’au-delà de ce don, son pays participait à hauteur de 22% des 5 milliards d’aide de l’Union européenne pour les élections du 11 décembre 2011. En recevant cet appui financier, Youssouf Bakayoko, le président de la Cei, avait du mal à cacher son soulagement.
Marc Dossa
