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Politique Publié le jeudi 1 décembre 2011 | Le Temps

Transfèrement du Président Gbagbo à la Cpi : Ouattara ne veut pas assumer

© Le Temps Par Aristide
Activités du chef de l`Etat: en visite de travail en Belgique, le Président Alassane Ouattara reçu par le Premier ministre belge
Vendredi 25 novembre 2011. Bruxelles (Belgique).
Mardi 29 novembre 2011. Un autre jour d’énorme tristesse pour les Ivoiriens. Laurent Gbagbo est enfin transféré à la raciste Cour pénale internationale (Cpi). Cet instrument de domination des grandes puissances et de l’impérialisme occidental. Laurent Gbagbo est donc déporté à la Haye pour y être jugé afin que la Côte d’Ivoire soit davantage la vache à lait de la France et des pays européens en crise financière aigüe. On se rappelle qu’Alassane Dramane Ouattara a bataillé depuis l’hôtel du Golf, son Qg de campagne, où il avait fait partir son ami Youssouf Bakayoko (président de la Cei) pour le proclamer Président de la République. De l’hôtel du Golf, il avait écrit à la Cpi, pour lui demander de venir enquêter sur la crise postélectorale. Le Président français Nicolas Sarkozy avait fait le pied de grue auprès de l’institution d’ailleurs aux ordres, pour qu’elle écroue Laurent Gbagbo et laisse son ami Ouattara régner en maître absolu en Côte d’Ivoire. Et chaque fois que Ouattara va en Europe ou envoie un émissaire qui parle à l’oreille du Procureur de la Cpi, Luis Moreno Ocampo, quelque chose se passe. C’est après le passage à la Haye du chef du Parquet d’Abidjan Plateau, Koffi Kouadio Simplice, que le raciste Moreno Ocampo s’est amené à Abidjan pour jouer sa comédie comme on la lui connaît. C’est après le récent voyage de demande d’aide de Ouattara à Bruxelles, prétexte des prétextes, où il a profité pour avoir un tête-à-tête furtif avec le Procureur de la Cpi, que celui a inculpé Laurent Gbagbo, lui a délivré un mandat d’arrêt international et a fait exécuter ce mandat d’arrêt à Korhogo. Mais voilà que dès que Gbagbo a été transféré, Ouattara fait dire par sa justice, que c’est sur la demande du Procureur de la Cpi que celui-ci est venu faire une enquête à Abidjan et a fini par inculper l’ancien chef de l’Etat, déjà transféré. Pourquoi faire tant de distorsions de la vérité, alors que l’histoire n’est que contemporaine ? Celui qui a suivi attentivement les événements politiques en Côte d’Ivoire connait la vérité. Et chercher à tout prix à la travestir n’est pas digne d’une mémoire qui veut donner à la Côte d’Ivoire une histoire authentique. Ouattara a lutté pour envoyer Gbagbo à la Cpi, il a réussi. Il est content et devrait l’assumer. Puisque c’est pour cela qu’il a circonscrit le champ de l’enquête à la crise postélectorale et non à la prise en compte des drames depuis septembre 2002 où la rébellion à l’origine de tous les malheurs de la Côte d’Ivoire a éclaté. Comment attend-il gouverner le pays maintenant ? Jeter en prison la moindre contestation ? Garder Gbagbo à la Cpi, comme on le sait depuis, jusqu’en 2016, après s’être offert son deuxième mandat ? Ouattara a envoyé Gbagbo à la Cpi, il ne peut pas dire aux Ivoiriens que c’est sur l’initiative de cette institution qu’il y est transféré. Il doit assumer. C’est aussi cela, le «brave-tchê».
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
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