Comment l'ex-chef de l’État a été accueilli à La Haye
L'ex-président, Laurent Gbagbo séjourne depuis 48 heures à la Cour pénale internationale (CPI). L'ancien chef de l’État ivoirien a quitté Korhogo le mardi 29 novembre 2011vers 18H21. Les informations en notre possession indiquent que l’avion affrété par les autorités ivoiriennes pour le transfèrement de Gbagbo à La Haye (l'un des Grumman présidentiel dans lequel voyage l'actuel chef de l’État Alassane Ouattara), a fait une brève escale, une trentaine de minutes plus tard à l’aéroport d’Abidjan, du côté réservé au détachement de l’armée française, la Force Licorne. Quelques instants après, l’avion est allé s'immobiliser sur le tarmac de la Base aérienne d’Abidjan (BASA). Là, pendant que le Grumman présidentiel faisait son plein de kérosène, toujours selon nos sources, Laurent Gbagbo a été momentanément sorti de l'avion les mains menottées et conduit sous très bonne escorte militaire des Casques bleus de l'ONUCI au pavillon d'honneur. Nos sources rapportent que Gbagbo était très décontracté et arborait même son sourire habituel qu'on lui connaît. Pendant ce temps , quelques personnalités dont des officiels de l'ONUCI et certaines autorités judiciaires ivoiriennes discutaient à voix basse sur le tarmac. Certains prenaient en photo l'ex-président Laurent Gbagbo, comme pour immortaliser les derniers instants (?) de sa présence sur le sol ivoirien. L'ancien chef de l’État ne fait aucune difficulté et ne s'en plaint pas. Il se laisse volontiers flasher par les appareils photos numériques et des portables des personnalités présentes. Vers 19H07, le signal est donné. C’est le départ. Toujours décontracté et avec son sourire selon nos sources, Laurent Gbagbo est reconduit vers l’avion. Avant de s’y engouffrer, l’ancien chef de l’État regarde comme pour une dernière fois l’aéroport et ses « accompagnateurs » d’un soir. Selon nos sources, on a l’impression que quelques gouttes de larmes perlent sur le visage de Laurent Gbagbo. A 19H40, le Grumman présidentiel décolle avec à son bord, celui qui a animé pendant plus de trente ans la vie politique ivoirienne. Direction : La Haye, au Pays-Bas.
L'accueil réservé à Gbagbo à La Haye
Aux alentours de 4h03 heure locale (3h03 GMT), l'avion transportant Laurent Gbagbo s'immobilise sur le tarmac du Rotterdam The Hague Airport (Aéroport de Rotterdam-La Haye). Selon les images tournées par Reuters que nous avons pu visionner sur Youtube via notre Facebook, l'échelle de coupée du Grumman se déroule. On voit quelqu'un descendre les marches avec une petite lampe torche en main, mais on ne voit pas le visage de Gbagbo sur ces images. La portière de l'avion se referme et aussitôt, deux véhicules de type Van surmontés de gyrophares s'ébranlent. La video d'à peine une minute montre les deux voitures franchir une première grille métallique, puis un deuxième portail blindé, tous deux autocommandés. Fin. Selon les informations que nous avons pu recueillir auprès de nos contacts à Amsterdam, les deux voitures blindées qui ont récupéré Laurent Gbagbo à sa descente d'avion se sont dirigées tout droit au Tribunal de la Cour Pénale Internationale, distant d'une vingtaine de kilomètres de l'aéroport de Rotterdam-La Haye. Puis le cap a été mis sur le centre pénitencier de Scheweningen, situé entre 10 et 12 kilomètres de La Haye. Où Laurent Gbagbo est incarcéré.
Anassé ANASSE
L'ex-président, Laurent Gbagbo séjourne depuis 48 heures à la Cour pénale internationale (CPI). L'ancien chef de l’État ivoirien a quitté Korhogo le mardi 29 novembre 2011vers 18H21. Les informations en notre possession indiquent que l’avion affrété par les autorités ivoiriennes pour le transfèrement de Gbagbo à La Haye (l'un des Grumman présidentiel dans lequel voyage l'actuel chef de l’État Alassane Ouattara), a fait une brève escale, une trentaine de minutes plus tard à l’aéroport d’Abidjan, du côté réservé au détachement de l’armée française, la Force Licorne. Quelques instants après, l’avion est allé s'immobiliser sur le tarmac de la Base aérienne d’Abidjan (BASA). Là, pendant que le Grumman présidentiel faisait son plein de kérosène, toujours selon nos sources, Laurent Gbagbo a été momentanément sorti de l'avion les mains menottées et conduit sous très bonne escorte militaire des Casques bleus de l'ONUCI au pavillon d'honneur. Nos sources rapportent que Gbagbo était très décontracté et arborait même son sourire habituel qu'on lui connaît. Pendant ce temps , quelques personnalités dont des officiels de l'ONUCI et certaines autorités judiciaires ivoiriennes discutaient à voix basse sur le tarmac. Certains prenaient en photo l'ex-président Laurent Gbagbo, comme pour immortaliser les derniers instants (?) de sa présence sur le sol ivoirien. L'ancien chef de l’État ne fait aucune difficulté et ne s'en plaint pas. Il se laisse volontiers flasher par les appareils photos numériques et des portables des personnalités présentes. Vers 19H07, le signal est donné. C’est le départ. Toujours décontracté et avec son sourire selon nos sources, Laurent Gbagbo est reconduit vers l’avion. Avant de s’y engouffrer, l’ancien chef de l’État regarde comme pour une dernière fois l’aéroport et ses « accompagnateurs » d’un soir. Selon nos sources, on a l’impression que quelques gouttes de larmes perlent sur le visage de Laurent Gbagbo. A 19H40, le Grumman présidentiel décolle avec à son bord, celui qui a animé pendant plus de trente ans la vie politique ivoirienne. Direction : La Haye, au Pays-Bas.
L'accueil réservé à Gbagbo à La Haye
Aux alentours de 4h03 heure locale (3h03 GMT), l'avion transportant Laurent Gbagbo s'immobilise sur le tarmac du Rotterdam The Hague Airport (Aéroport de Rotterdam-La Haye). Selon les images tournées par Reuters que nous avons pu visionner sur Youtube via notre Facebook, l'échelle de coupée du Grumman se déroule. On voit quelqu'un descendre les marches avec une petite lampe torche en main, mais on ne voit pas le visage de Gbagbo sur ces images. La portière de l'avion se referme et aussitôt, deux véhicules de type Van surmontés de gyrophares s'ébranlent. La video d'à peine une minute montre les deux voitures franchir une première grille métallique, puis un deuxième portail blindé, tous deux autocommandés. Fin. Selon les informations que nous avons pu recueillir auprès de nos contacts à Amsterdam, les deux voitures blindées qui ont récupéré Laurent Gbagbo à sa descente d'avion se sont dirigées tout droit au Tribunal de la Cour Pénale Internationale, distant d'une vingtaine de kilomètres de l'aéroport de Rotterdam-La Haye. Puis le cap a été mis sur le centre pénitencier de Scheweningen, situé entre 10 et 12 kilomètres de La Haye. Où Laurent Gbagbo est incarcéré.
Anassé ANASSE