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Politique Publié le vendredi 2 décembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Guillaume Soro interpelle le FPI : "Il est temps de revenir à de meilleurs sentiments"

© L’intelligent d’Abidjan Par Prisca
Crise post-électorale : Le premier ministre Guillaume Soro fait le point de sa tournée africaine
Samedi 12 février 2011. Abidjan. Hôtel du Golf
Ci-dessous l’extrait intégral des propos du chef du gouvernement sur le transfèrement de l’ex chef de l’état à la Haye. « Enfin, comment conclure mon propos sans évoquer ce qui constitue assurément l’actualité dans les médias internationaux : le transfèrement de l’ancien Chef d’Etat Laurent GBAGBO à La Haye. En effet, en exécution du mandat d’arrêt émis par les juges de la CPI, Monsieur Laurent GBAGBO a été transféré à La Haye ce mardi 29 novembre 2011. Il y a lieu pour le Gouvernement d’en prendre acte. Monsieur le Président de la République, cette situation nous inspire deux grandes leçons. La première : l’absence de repentance et le manque d’humilité du FPI ont conduit Monsieur Laurent GBAGBO à la CPI. Comment auriez-vous pu légitimement vous battre pour le compte du FPI, quand ce parti a rejeté votre main tendue ? Refus de participer au Gouvernement de la République, refus de prendre part aux prochaines élections législatives, manquant ainsi de concourir à l’apaisement général et à la réconciliation nationale. Dès lors, quels arguments aviez-vous à faire valoir ? Je porte témoignage que tout le temps de sa détention à Korhogo, Monsieur Laurent GBAGBO n’a entrepris aucune démarche en vue de nouer le dialogue avec vous. Bien au contraire, des mots d’ordre extrémistes ont été donnés par avocats interposés pour entraver la normalisation en cours. Il est temps de revenir à de meilleurs sentiments car l’entêtement de certains pourrait encore conduire bien d’autres sur les mêmes sentiers.
Dans mon intime conviction si le FPI, était représenté au Gouvernement, participait aux législatives et s’engageait dans la vraie réconciliation, ce serait autant d’espace et d’arguments qui auraient peut-être permis de tracer un tout autre destin pour leur dirigeant.
La deuxième leçon à tirer, Monsieur le Président, concerne tous les dirigeants de ce monde. Dans ce siècle nouveau, où l’universalité de la démocratie s’impose à toutes les nations, l’on ne peut se jouer du peuple indéfiniment. L’on ne peut-être omnipuissant pour défier ni mépriser l’histoire, l’on ne peut commettre des crimes de sang impunément. Cela a été vrai hier au Libéria et au Rwanda, c’est encore vrai aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Les victimes et les familles des victimes en ont aujourd’hui la preuve.»
Source service communication, primature
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