So à travers la 15e édition de Arkadi. L’édition de cette année se développera autour du thème : ‘’La poétique de la blessure’’ du 6 au 16 décembre prochain.
Au cours d’un point de presse animé le mercredi 30 novembre dernier. Marie-Josée Hourantier, la directrice du Musée d’art contemporain ‘’Bin Kadi So’’, a levé un coin de voile sur la 15e édition de Arkadi qui se tiendra du 6 au 16 décembre prochain. Selon elle, cette édition sera une occasion de rencontres multi artistiques autour du thème : ‘’La poétique de la blessure’’. Ce thème permettra aux artistes de célébrer leur art par temps de crise, dans un monde criblé de fractures et de blessures, pour ensuite rebondir sur un monde plus vivable. Sorte de Catharsis pour les populations qui sortent de plusieurs mois de traumatisme post électoral. Car selon Marie-Josée Hourantier, il s’agira pour les artistes de présenter des inédits qui s’articuleront autour de la problématique : ‘’Comment l’art peut-il permettre de dépasser les blessures vécues ?’’ D’autant que selon elle, la blessure ne peut se concevoir sans rebondissement. Dans le cadre des regards croisés initiés par Arkadi, un clin d’œil est fait au Liban à travers plusieurs de ses artistes invités à venir exprimer leur talent. Ainsi, au plan de l’écriture, du stylisme et de la photographie, le Liban sera fortement représenté par une dizaine de ses différents artistes qui effectueront le déplacement d’Abidjan. Toute chose qui permettra à la styliste Wafa Sarkis de présenter sa nouvelle collection de robes, mais aussi à l’écrivaine Hyam Yared de présenter ses œuvres poétiques et romantiques à travers une dédicace. Véritable plateforme internationale pour les artistes de s’ouvrir aux autres, Mari Josée Hourantier a indiqué que les éditions à venir seront dédiées aux artistes des pays comme le Ghana, le Burkina Faso et le Niger d’exprimer leur talent. Il convient de noter que la 15e édition de Arkadi innove avec un opéra du verbe. Occasion pour des artistes tels que Wendyam et Pooty de faire montre de leur savoir-faire en matière de parole chantée pour la première et parole slamée ou rapée pour le second. Bien entendu, la parole instrumentale ne sera pas ignorée au cours de l’édition 2011 de Arkadi, à travers le Balafon, le Djembé, le N’goni, le Tamani et le Bara, tous des instruments traditionnels de musique. Le clou de cet opéra du verbe sera à n’en point douter, une création collective avec le Bin Kadi So.
Francis Kouamé
Au cours d’un point de presse animé le mercredi 30 novembre dernier. Marie-Josée Hourantier, la directrice du Musée d’art contemporain ‘’Bin Kadi So’’, a levé un coin de voile sur la 15e édition de Arkadi qui se tiendra du 6 au 16 décembre prochain. Selon elle, cette édition sera une occasion de rencontres multi artistiques autour du thème : ‘’La poétique de la blessure’’. Ce thème permettra aux artistes de célébrer leur art par temps de crise, dans un monde criblé de fractures et de blessures, pour ensuite rebondir sur un monde plus vivable. Sorte de Catharsis pour les populations qui sortent de plusieurs mois de traumatisme post électoral. Car selon Marie-Josée Hourantier, il s’agira pour les artistes de présenter des inédits qui s’articuleront autour de la problématique : ‘’Comment l’art peut-il permettre de dépasser les blessures vécues ?’’ D’autant que selon elle, la blessure ne peut se concevoir sans rebondissement. Dans le cadre des regards croisés initiés par Arkadi, un clin d’œil est fait au Liban à travers plusieurs de ses artistes invités à venir exprimer leur talent. Ainsi, au plan de l’écriture, du stylisme et de la photographie, le Liban sera fortement représenté par une dizaine de ses différents artistes qui effectueront le déplacement d’Abidjan. Toute chose qui permettra à la styliste Wafa Sarkis de présenter sa nouvelle collection de robes, mais aussi à l’écrivaine Hyam Yared de présenter ses œuvres poétiques et romantiques à travers une dédicace. Véritable plateforme internationale pour les artistes de s’ouvrir aux autres, Mari Josée Hourantier a indiqué que les éditions à venir seront dédiées aux artistes des pays comme le Ghana, le Burkina Faso et le Niger d’exprimer leur talent. Il convient de noter que la 15e édition de Arkadi innove avec un opéra du verbe. Occasion pour des artistes tels que Wendyam et Pooty de faire montre de leur savoir-faire en matière de parole chantée pour la première et parole slamée ou rapée pour le second. Bien entendu, la parole instrumentale ne sera pas ignorée au cours de l’édition 2011 de Arkadi, à travers le Balafon, le Djembé, le N’goni, le Tamani et le Bara, tous des instruments traditionnels de musique. Le clou de cet opéra du verbe sera à n’en point douter, une création collective avec le Bin Kadi So.
Francis Kouamé