Les entreprises attendent de l’Etat, les remboursements des crédits de Tva, qu’elles n’ont pas perçue depuis plusieurs années.
La somme n’est pas encore définit. Mais c’est environ plusieurs milliards de Fcfa que l’Etat de Côte d’Ivoire doit aux entreprises au titre des remboursements de crédits de Tva. Vu que pendant longtemps le gouvernement ne s’était pas acquitter de ce droit qui revient aux entreprises. Et avant d’avoir apuré cette ardoise non encore définit, l’Etat ne veut plus accumuler d’arriérés de crédits. Pour y arriver, le ministère de l’Economie et des Finances, en charge du dossier, a pied un comité de suivi des remboursements de crédits. Ce comité a été officiellement installé le mercredi. En effet les entreprises ont été pendant longtemps privé du taux qui devait leur revenir sur les Tva lors de la vente des marchandises. Privées, elles ont pourtant poursuivi leurs activités. Mais la récente crise postélectorale a eu des répercutions sur la plupart des entreprises. Conséquence, beaucoup de sociétés éprouvent des difficultés à faire face à leurs charges de fonctionnement. Une situation que la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), a notifiée au ministère de l’Economie et des Finances et souhaitée qu’une solution rapide soit trouvée. C’est donc pour faire face à cette préoccupation, que le ministre Charles Diby Koffi a décidé de mettre cette structure paritaire en place (Public/privé). « La gestion des crédits de Tva doit constituer un instrument d’impulsion de l’activité économique. Nous devons éviter d’en faire des moyens de financement de l’action publique, à travers l’accumulations d’arriérés, au détriment du secteur privé », a fait remarquer le directeur de cabinet du ministre. Le comité est constitué de membres de l’inspection générale des finances et des acteurs du secteur privé. Le directeur de l’inspection générale des finances en est le président. L’inspection générale des fiances sera chargé entre autres de suivre le comité et de rendre directement compte au ministre de l’Economie et des Finances. Objectif, éviter faire en sorte que l’Etat ne soit plus créancier, mais aussi et surtout qu’il puisse régler les factures déjà existantes. Le ministre Charles Diby a pour cela donné des instructions au comité. Notamment de communiquer un état mensuel des travaux du comité à son cabinet et un rapport trimestriel. Ouattara Lakoun, directeur général du Cgeci a demande que le comité puisse statuer sur les attentes des entreprises. Exprimant ses attentes, il a souligné que le non remboursement des crédits de Tva depuis plusieurs années a été préjudiciable pour les entreprises. « C’est une situation qui a transformé les entreprises en institutions de financement de l’Etat », a-t-il regretté.
K. Anderson
La somme n’est pas encore définit. Mais c’est environ plusieurs milliards de Fcfa que l’Etat de Côte d’Ivoire doit aux entreprises au titre des remboursements de crédits de Tva. Vu que pendant longtemps le gouvernement ne s’était pas acquitter de ce droit qui revient aux entreprises. Et avant d’avoir apuré cette ardoise non encore définit, l’Etat ne veut plus accumuler d’arriérés de crédits. Pour y arriver, le ministère de l’Economie et des Finances, en charge du dossier, a pied un comité de suivi des remboursements de crédits. Ce comité a été officiellement installé le mercredi. En effet les entreprises ont été pendant longtemps privé du taux qui devait leur revenir sur les Tva lors de la vente des marchandises. Privées, elles ont pourtant poursuivi leurs activités. Mais la récente crise postélectorale a eu des répercutions sur la plupart des entreprises. Conséquence, beaucoup de sociétés éprouvent des difficultés à faire face à leurs charges de fonctionnement. Une situation que la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), a notifiée au ministère de l’Economie et des Finances et souhaitée qu’une solution rapide soit trouvée. C’est donc pour faire face à cette préoccupation, que le ministre Charles Diby Koffi a décidé de mettre cette structure paritaire en place (Public/privé). « La gestion des crédits de Tva doit constituer un instrument d’impulsion de l’activité économique. Nous devons éviter d’en faire des moyens de financement de l’action publique, à travers l’accumulations d’arriérés, au détriment du secteur privé », a fait remarquer le directeur de cabinet du ministre. Le comité est constitué de membres de l’inspection générale des finances et des acteurs du secteur privé. Le directeur de l’inspection générale des finances en est le président. L’inspection générale des fiances sera chargé entre autres de suivre le comité et de rendre directement compte au ministre de l’Economie et des Finances. Objectif, éviter faire en sorte que l’Etat ne soit plus créancier, mais aussi et surtout qu’il puisse régler les factures déjà existantes. Le ministre Charles Diby a pour cela donné des instructions au comité. Notamment de communiquer un état mensuel des travaux du comité à son cabinet et un rapport trimestriel. Ouattara Lakoun, directeur général du Cgeci a demande que le comité puisse statuer sur les attentes des entreprises. Exprimant ses attentes, il a souligné que le non remboursement des crédits de Tva depuis plusieurs années a été préjudiciable pour les entreprises. « C’est une situation qui a transformé les entreprises en institutions de financement de l’Etat », a-t-il regretté.
K. Anderson