Les populations de Bouaflé estiment que la construction du nouveau pont de la Marahoué, comme annoncée par le gouvernement, va remettre leur région sur la voie du développement.
Pour aller à Bouaflé, on peut emprunter trois importantes grandes voies. Si l’accès par Yamoussoukro et Zuénoula est sans souci, ce n’est pas le cas en venant de Daloa. La traversée du pont couvrant le fleuve Bandama à l’entrée-ouest de la ville constitue un véritable danger pour les usagers. Les nombreux accidents de la circulation qui y ont lieu, ont occasionné de nombreuses pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Cette triste situation a fait baptiser le pont de Bouaflé de «pont de la mort». Les caractéristiques de cet ouvrage qui a subi les effets du temps, en sont pour quelque chose. C’est pourquoi, la décision du gouvernement de construire un nouvel ouvrage plus moderne est accueillie avec joie par la population.
Après la psychose et les accidents…
Construit dans les années 1955-56, ce pont, situé à la sortie de la ville a été inauguré en 1957 et s’étend sur une distance de plus de 150 mètres. La traversée se fait par une voie unique qui donne la priorité aux véhicules faisant leur entrée dans la ville. C’est-à-dire ceux venant de l’ouest. Cet état de fait rend le passage difficile à tous les usagers notamment aux piétons. Le moindre passage d’un véhicule crée une psychose vu son étroitesse et sa vétusté. Aucun dépassement entre deux véhicules n’est possible.
Ce qui pousse à la grande vigilance, à l’observation et au respect scrupuleux de la priorité. En plus, les barres de fer servant de protection le long de la passerelle sont en grande partie endommagées. A telle enseigne que l’on peut se retrouver facilement dans le Bandama. L’infrastructure qui a plus de 55 ans a subi l’épreuve du temps et toute la chaussée circulable est crevassée et entraîne de secousses périlleuses au cours du passage des véhicules. En saison sèche, la surface de l’eau est à plus de 20 mètres de fond. Ce qui donne le vertige aux âmes sensibles. La dangereuse déviation à amorcer en venant de la ville de Bouaflé est à la base de bon nombre d’accidents au niveau du pont. Si en saison de pluie, des herbes qui y poussent, invitent à la prudence, en saison sèche, l’eau apparaît aux yeux des conducteurs comme une continuité du goudron. Et, ils ne se rendent compte de la réalité très souvent qu’après la catastrophe. Plusieurs véhicules ont plongé dans le fleuve. On ne dispose pas de bilan chiffré. Mais le secrétaire général de la mairie de Bouaflé, Frédéric Achi, garde en mémoire l’image de graves accidents chaque année. « C’est pourquoi, la construction d’un nouveau pont plus moderne, comme promis par le gouvernement, sera une véritable bouffée d’oxygène », s’est-il réjoui. C’est une joie pour le maire de la commune, Adjé Dominique : « la réalisation de cette nouvelle infrastructure sera un véritable soulagement non seulement pour la Marahoué, mais pour tous les Ivoiriens et les opérateurs économiques. C’est vrai que Bouaflé bénéficie de l’ouvrage, mais ce pont est un passage obligé pour ceux qui se rendent à Yamoussoukro et à Abidjan. Il facilitera la transaction et ralliera l’ouest, zone agricole, au centre et au sud du pays». «Nous avons suivi le dossier de bout en bout jusqu’à la phase finale. L’appel d’offres est déjà lancé et des entreprises ont postulé pour la réalisation des 6 kilomètres de route qui vont accompagner le projet initial. Le dépouillement des appels aura lieu le 6 décembre prochain et la société à laquelle le marché sera attribué, commencera les travaux», explique-t-il. Selon le Sg de la mairie, le nouveau pont sera construit au-dessus de l’actuel.
…Bouaflé sur la voie du développement
Des ingénieurs ont déjà séjourné à Bouaflé en 2008 pour faire des études techniques du site. A la faveur d’une de ces visites, un des ingénieurs avait trouvé la mort par noyade dans le fleuve. Alors qu’il effectuait une étude technique. En effet, la décision du président de la République de construire un nouveau pont a été fortement saluée par les populations. C’est le cas de Karamoko Sangaré, superviseur des différents syndicats de transport de Bouaflé : « dès l’annonce de cette décision du président Ouattara, tout Bouaflé a dansé. Pour ce qui est du pont, il est un véritable cauchemar pour nous les transporteurs en ce moment. Nous avons peur d’emprunter la route de l’ouest. On remercie le président qui a compris que la route précède le développement. Les 7 kilomètres de route qui seront construits dans la ville vont également nous permettre de renouveler notre parc-autos vétuste». A l’en croire, les transporteurs pourront travailler dans de meilleures conditions et améliorer leurs recettes. Visiblement très heureux, Tiéba Bakayoko, un des responsables des commerçants de la ville, estime que le nouveau pont facilitera la fluidité routière et les transactions commerciales. «Vous savez que l’ouest du pays est une grande zone agricole qui approvisionne la région de la Marahoué en vivriers. Il faut prendre également en compte les pays limitrophes avec qui, nous avons des échanges commerciaux par voie terrestre. Or, la principale entrée pour ces voisins se fait par ce pont», souligne-t-il. Dame Boti Bi Irène, opératrice dans le secteur du vivrier au marché de Bouaflé, rappelle ses déboires sur ce pont. « C’est principalement à Daloa et à Vavoua que je vais chercher de la banane. Mais, à cause de l’état effroyable du pont, les transporteurs s’abstiennent d’emprunter cette voie. Si le président réalise cet ouvrage, il va sortir toute une région de la pauvreté, car nos activités vont s’accroître», espère-t-elle. Convaincue que cet ouvrage à venir reste un grand et lointain rêve que le chef de l’Etat a promis de réaliser.
Bayo Fatim à Daloa
Pour aller à Bouaflé, on peut emprunter trois importantes grandes voies. Si l’accès par Yamoussoukro et Zuénoula est sans souci, ce n’est pas le cas en venant de Daloa. La traversée du pont couvrant le fleuve Bandama à l’entrée-ouest de la ville constitue un véritable danger pour les usagers. Les nombreux accidents de la circulation qui y ont lieu, ont occasionné de nombreuses pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Cette triste situation a fait baptiser le pont de Bouaflé de «pont de la mort». Les caractéristiques de cet ouvrage qui a subi les effets du temps, en sont pour quelque chose. C’est pourquoi, la décision du gouvernement de construire un nouvel ouvrage plus moderne est accueillie avec joie par la population.
Après la psychose et les accidents…
Construit dans les années 1955-56, ce pont, situé à la sortie de la ville a été inauguré en 1957 et s’étend sur une distance de plus de 150 mètres. La traversée se fait par une voie unique qui donne la priorité aux véhicules faisant leur entrée dans la ville. C’est-à-dire ceux venant de l’ouest. Cet état de fait rend le passage difficile à tous les usagers notamment aux piétons. Le moindre passage d’un véhicule crée une psychose vu son étroitesse et sa vétusté. Aucun dépassement entre deux véhicules n’est possible.
Ce qui pousse à la grande vigilance, à l’observation et au respect scrupuleux de la priorité. En plus, les barres de fer servant de protection le long de la passerelle sont en grande partie endommagées. A telle enseigne que l’on peut se retrouver facilement dans le Bandama. L’infrastructure qui a plus de 55 ans a subi l’épreuve du temps et toute la chaussée circulable est crevassée et entraîne de secousses périlleuses au cours du passage des véhicules. En saison sèche, la surface de l’eau est à plus de 20 mètres de fond. Ce qui donne le vertige aux âmes sensibles. La dangereuse déviation à amorcer en venant de la ville de Bouaflé est à la base de bon nombre d’accidents au niveau du pont. Si en saison de pluie, des herbes qui y poussent, invitent à la prudence, en saison sèche, l’eau apparaît aux yeux des conducteurs comme une continuité du goudron. Et, ils ne se rendent compte de la réalité très souvent qu’après la catastrophe. Plusieurs véhicules ont plongé dans le fleuve. On ne dispose pas de bilan chiffré. Mais le secrétaire général de la mairie de Bouaflé, Frédéric Achi, garde en mémoire l’image de graves accidents chaque année. « C’est pourquoi, la construction d’un nouveau pont plus moderne, comme promis par le gouvernement, sera une véritable bouffée d’oxygène », s’est-il réjoui. C’est une joie pour le maire de la commune, Adjé Dominique : « la réalisation de cette nouvelle infrastructure sera un véritable soulagement non seulement pour la Marahoué, mais pour tous les Ivoiriens et les opérateurs économiques. C’est vrai que Bouaflé bénéficie de l’ouvrage, mais ce pont est un passage obligé pour ceux qui se rendent à Yamoussoukro et à Abidjan. Il facilitera la transaction et ralliera l’ouest, zone agricole, au centre et au sud du pays». «Nous avons suivi le dossier de bout en bout jusqu’à la phase finale. L’appel d’offres est déjà lancé et des entreprises ont postulé pour la réalisation des 6 kilomètres de route qui vont accompagner le projet initial. Le dépouillement des appels aura lieu le 6 décembre prochain et la société à laquelle le marché sera attribué, commencera les travaux», explique-t-il. Selon le Sg de la mairie, le nouveau pont sera construit au-dessus de l’actuel.
…Bouaflé sur la voie du développement
Des ingénieurs ont déjà séjourné à Bouaflé en 2008 pour faire des études techniques du site. A la faveur d’une de ces visites, un des ingénieurs avait trouvé la mort par noyade dans le fleuve. Alors qu’il effectuait une étude technique. En effet, la décision du président de la République de construire un nouveau pont a été fortement saluée par les populations. C’est le cas de Karamoko Sangaré, superviseur des différents syndicats de transport de Bouaflé : « dès l’annonce de cette décision du président Ouattara, tout Bouaflé a dansé. Pour ce qui est du pont, il est un véritable cauchemar pour nous les transporteurs en ce moment. Nous avons peur d’emprunter la route de l’ouest. On remercie le président qui a compris que la route précède le développement. Les 7 kilomètres de route qui seront construits dans la ville vont également nous permettre de renouveler notre parc-autos vétuste». A l’en croire, les transporteurs pourront travailler dans de meilleures conditions et améliorer leurs recettes. Visiblement très heureux, Tiéba Bakayoko, un des responsables des commerçants de la ville, estime que le nouveau pont facilitera la fluidité routière et les transactions commerciales. «Vous savez que l’ouest du pays est une grande zone agricole qui approvisionne la région de la Marahoué en vivriers. Il faut prendre également en compte les pays limitrophes avec qui, nous avons des échanges commerciaux par voie terrestre. Or, la principale entrée pour ces voisins se fait par ce pont», souligne-t-il. Dame Boti Bi Irène, opératrice dans le secteur du vivrier au marché de Bouaflé, rappelle ses déboires sur ce pont. « C’est principalement à Daloa et à Vavoua que je vais chercher de la banane. Mais, à cause de l’état effroyable du pont, les transporteurs s’abstiennent d’emprunter cette voie. Si le président réalise cet ouvrage, il va sortir toute une région de la pauvreté, car nos activités vont s’accroître», espère-t-elle. Convaincue que cet ouvrage à venir reste un grand et lointain rêve que le chef de l’Etat a promis de réaliser.
Bayo Fatim à Daloa