«Cette remise de chèques permet de maintenir la confiance des prestataires et de les encourager à fournir les meilleurs services aux agents et à leurs ayants-droit». C’est en ces terme que le commandant Ouraka Koffi Patrick, Administrateur général du Fonds de prévoyance des affaires maritimes et portuaires (Fpamp) a récemment justifié la cérémonie de remise de chèques aux cliniques et pharmacies du réseau Fpamp pour les prestations du mois d’octobre. Occasion pour lui, au regard des anomalies constatées dans l’exécution du contrat qui lie les différentes parties, de revenir sur la procédure de prise en charge. «La prise en charge dans les cliniques, a-t-il insisté, se fait sur présentation d’un bon de prise en charge délivré par un médecin conseil du Fpamp et sur présentation de la carte de santé Fpamp. L’identité du bénéficiaire doit être vérifiée dans la base de données électronique pour éviter les fraudes». Cependant, pour les jours et heures non ouvrables et en cas d’urgence, il a instruit ses partenaires à accepter la seule carte santé Fpamp. Concernant les pharmacies, le «bon» pharmacie et la carte de santé Fpamp doivent, selon lui, être exigés. Non sans inviter les pharmaciens à se conformer aux exclusions contenues dans le contrat. Dr. Koffi Konan Alphonse, médecin conseil, pour sa part, s’est appesanti sur le respect scrupuleux de ce qui a été convenu avec les cliniques et pharmacies. Il a réitéré sa disponibilité à travailler en symbiose avec ces dernières pour le bonheur de leur structure respective. «Nous devons, a-t-il conclu, protégé notre poule aux œufs d’or. Si le fonds meurt, nous perdons tous», a-t-il plaidé, face à la facture qui, à l’en croire, est passé de 6 millions de Fcfa à 14 millions de Fcfa. Au nom des bénéficiaires, Agui Philippe de Polymed Marcory a rendu un hommage appuyé aux dirigeants du fonds. «Ce qui était un rêve, s’est-il réjoui, est devenu une réalité. A travers ces paiements, le fonds est bel et bien là. C’est à l’honneur des dirigeants. Nous prions pour que les choses aillent de mieux en mieux pour le bonheur de chacun». Serge N’da ne dit pas autre chose. «Merci au fonds pour sa promptitude. J’ai perdu ma mère. C’est douloureux. Mais ça me soulage parce qu’on sent qu’on n’est pas seul», a-t-il complimenté le commandant Ouarata et ses amis du Fpamp, à qui il a demandé de revoir à la hausse l’allocation décès qui est actuellement fixé à 100 000 Fcfa. «C’est un défi», a reconnu l’Administrateur général, tout en se laissant aller à une profession de foi : «Je voudrais le relever avec vous. Je ferai l’essentiel».
Tché Bi Tché
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