«Au moment ou les entreprises ivoiriennes s'interrogent sur la rareté des financements, et que les Banques sont extrêmement prudentes à l'idée de faire crédit dans un contexte polico-économique incertain, il convient de recourir au crédit-bail mobi-lier ». C’est ce que pense Dr. Aimé Kouman Diaka, jeune Ivoirien qui a brillamment soutenu, récemment, sa thèse de doctorat à l’université de Toulouse 1. Ses travaux universitaires qui ont porté entre autre sur le droit financier en général et sur le crédit-bail mobilier en particulier ont été sanctionnés par la plus haute mention de l'enseignement supérieur français à savoir la mention très honorable avec les félicitations du jury et l'autorisation de publier la thèse en l'état.
Pour lui, le crédit-bail est une alternative de financement qu'il définit comme le meilleur outil de financement post-conflit. Il en veut pour preuve les exemples des Usa et de certains pays européens qui au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale et de la guerre de Corée ont pu rebondir grâce à la technique du leasing.
«A cette époque,le leasing (traduit en français par le crédit-bail) est apparu comme la technique de financement la plus adaptée pour la gestion des programmes de reconstruction et de relances économiques post-conflit», soutient-il. Selon lui, cette technique contractuelle pourrait permettre aux entreprises nationales de retrouver le second souffle dont elles semblent avoir besoin dans un environnement de commerce marqué par une rude concurrence entre les techniques de financement. De plus, il reste convaincu que le financement locatif en général et le crédit-bail mobilier en particulier constitue le financement type qui pourrait sortir les PME de la pénurie des financements. Pour lui, là où il est difficile de mobiliser des capitaux sur les marchés, les sociétés publiques, semi-publiques ou privées, pourraient, grâce à la rapidité et à la simplicité du crédit-bail, obtenir cent pour cent du financement de leurs équipements et de leurs infrastructures tout en préservant leur capacité d’autofinancement.«Le crédit-bail est une véritable alternative à la pénurie des fonds propres, et constitue un complément indispensable au financement bancaire classique », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que ce mécanisme vient en complément du crédit classique.
Soucieux de mettre les résultats de ses recherches à la disposition de son pays d’origine, Dr Aimé Kouman Diaka organise un atelier en décembre afin de sensibiliser les acteurs du tissu économique ivoirien sur les avantages fiscaux du mode de financement.
Koné Modeste
konemo2002@yahoo.fr
Pour lui, le crédit-bail est une alternative de financement qu'il définit comme le meilleur outil de financement post-conflit. Il en veut pour preuve les exemples des Usa et de certains pays européens qui au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale et de la guerre de Corée ont pu rebondir grâce à la technique du leasing.
«A cette époque,le leasing (traduit en français par le crédit-bail) est apparu comme la technique de financement la plus adaptée pour la gestion des programmes de reconstruction et de relances économiques post-conflit», soutient-il. Selon lui, cette technique contractuelle pourrait permettre aux entreprises nationales de retrouver le second souffle dont elles semblent avoir besoin dans un environnement de commerce marqué par une rude concurrence entre les techniques de financement. De plus, il reste convaincu que le financement locatif en général et le crédit-bail mobilier en particulier constitue le financement type qui pourrait sortir les PME de la pénurie des financements. Pour lui, là où il est difficile de mobiliser des capitaux sur les marchés, les sociétés publiques, semi-publiques ou privées, pourraient, grâce à la rapidité et à la simplicité du crédit-bail, obtenir cent pour cent du financement de leurs équipements et de leurs infrastructures tout en préservant leur capacité d’autofinancement.«Le crédit-bail est une véritable alternative à la pénurie des fonds propres, et constitue un complément indispensable au financement bancaire classique », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que ce mécanisme vient en complément du crédit classique.
Soucieux de mettre les résultats de ses recherches à la disposition de son pays d’origine, Dr Aimé Kouman Diaka organise un atelier en décembre afin de sensibiliser les acteurs du tissu économique ivoirien sur les avantages fiscaux du mode de financement.
Koné Modeste
konemo2002@yahoo.fr