"Il n`y a pas mieux que la justice internationale impartiale" pour juger l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a déclaré Alassane Ouattara jeudi à Conakry lors d’une visite. Ses propos interviennent au lendemain du transfèrement de l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye.
"Maintenant, il est aux mains de la justice internationale, nous avons préféré cela, nous l`avons dit dès le départ" car "on voulait nous accuser de mettre en ouvre une justice des vainqueurs: il n`y a pas mieux que la justice internationale impartiale", a déclaré le numéro 1 ivoirien dans son premier commentaire public depuis le transfèrement de son prédécesseur.
Il a souligné, en outre, que le voyage de Laurent Gbagbo s`est effectué "dans la plus grande discrétion". "Il n`y a pas eu d`images du président Gbagbo avec des menottes, nous avons voulu respecter sa dignité d`Ivoirien, la considération que nous devons avoir pour un ancien chef d`Etat", a-t-il dit. Et, d’ajouter: "C`est pourquoi toute cette affaire a été menée avec discrétion, mais en respectant de manière rigoureuse toutes les procédures quand nous avons reçu le mandat d`arrêt de la CPI".
M. Gbagbo est accusé de crimes contre l`humanité commis dans la période postélectorale. Car, son refus de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara avait provoqué des violences ayant fait quelque 3.000 morts.
M. Ouattara était à Conakry pour une visite d`une journée au cours de laquelle il a évoqué avec son homologue guinéen Alpha Condé, les processus de réconciliation en cours dans ces deux pays voisins. En effet, la Guinée, avant la Côte d’Ivoire, est passée par la violence politique et ethnique.
Axelle Goba avec Afp
"Maintenant, il est aux mains de la justice internationale, nous avons préféré cela, nous l`avons dit dès le départ" car "on voulait nous accuser de mettre en ouvre une justice des vainqueurs: il n`y a pas mieux que la justice internationale impartiale", a déclaré le numéro 1 ivoirien dans son premier commentaire public depuis le transfèrement de son prédécesseur.
Il a souligné, en outre, que le voyage de Laurent Gbagbo s`est effectué "dans la plus grande discrétion". "Il n`y a pas eu d`images du président Gbagbo avec des menottes, nous avons voulu respecter sa dignité d`Ivoirien, la considération que nous devons avoir pour un ancien chef d`Etat", a-t-il dit. Et, d’ajouter: "C`est pourquoi toute cette affaire a été menée avec discrétion, mais en respectant de manière rigoureuse toutes les procédures quand nous avons reçu le mandat d`arrêt de la CPI".
M. Gbagbo est accusé de crimes contre l`humanité commis dans la période postélectorale. Car, son refus de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara avait provoqué des violences ayant fait quelque 3.000 morts.
M. Ouattara était à Conakry pour une visite d`une journée au cours de laquelle il a évoqué avec son homologue guinéen Alpha Condé, les processus de réconciliation en cours dans ces deux pays voisins. En effet, la Guinée, avant la Côte d’Ivoire, est passée par la violence politique et ethnique.
Axelle Goba avec Afp