Ça y est ! Le premier clap du festival Ciné Droit Libre a été donné hier au Goethe Institut à Cocody. Pour sa troisième édition, ce festival qui fait la promotion des films engagés pour la cause des films qui font la promotion des droits humains a décidé de sonner le tocsin autour du thème : « Démocratie, violence et réconciliation ». Et du 1er au 4 décembre 2011, ce sont 14 films qui dérangent, qui titillent la conscience sur des sujets préoccupants de ce monde dont certains, malgré l'usure du temps sont encore d'actualité que le public sera amené à regarder en plusieurs lieux d'Abidjan. Venu donner son onction à la tenue de ce festival, le ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Coulibaly Gnénéma a rassuré les organisateurs quant à la caution des autorités dans la pérennité de cet événement. « La Côte d'Ivoire se veut un pays moderne et toute action de promotion des droits de l'Homme mérite nos encouragements. » Selon Yacouba Sangaré, journaliste au Patriote et président de l'Association Ciné Connexion qui co- organise le festival avec l'association Semfilms du Burkina Faso avec l'appui de l'Institut Goethe, « Nous devons tous nous mobiliser pour défendre les droits humains pour un monde juste et meilleur. » Pour la cérémonie inaugurale, tous les invités de marque, le journaliste franco- ivoirien, Serge Bilé ; "le fils de son père", Roland Lumumba (parrain de l'édition) ; le porte flambeau de la musique Rap en Afrique, le Sénégalais Didier Awadi ont été présentés au public. En levée de rideau, c'est le film "Lumumba : une mort de type coloniale" de Thomas Giefer qui était sur l'écran du Goethe suivi de débats entre le réalisateur et le public. Aujourd'hui, ce sera une soirée spéciale Serge Bilé avec ses films " Une journée dans la vie de Marie Madeleine " qui aborde le phénomène de la prostitution au Vatican ; "Noirs dans les camps nazis". A l'Insaac (Cocody), Foyer des jeunes (Koumassi), Mairie d'Abobo, Cinéma Dialogue Yopougon etc. il y aura des projections de ces mêmes films.
Jean- Antoine Doudou
Jean- Antoine Doudou