Abidjan - Les législatives du 11 décembre en Côte d`Ivoire doivent être "une étape dans la réconciliation" au sortir d`une crise post-électorale meurtrière, a affirmé vendredi l`Opération des Nations unies dans le pays (Onuci).
"Il est crucial que ces élections constituent une étape dans la réconciliation du pays", a déclaré le nouveau chef de l`Onuci, Bert Koenders, lors d`une conférence de presse au siège de la mission à Abidjan.
A la veille de l`ouverture de la campagne, qui se clôturera le 9 décembre, il a souhaité que les législatives soient "inclusives" grâce à la participation d`un "maximum de tendances politiques".
Les partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo ont cependant décidé de boycotter le scrutin. Ils ont aussi annoncé leur retrait de "tout processus de réconciliation" après le transfèrement mercredi à La Haye de leur champion, soupçonné par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l`humanité.
Pour aider à la participation du plus grand nombre de sensibilités possible, "on a besoin de gestes des différents côtés", a estimé M. Koenders, évoquant le sort de trois journalistes d`un quotidien pro-Gbagbo, en prison depuis mardi après avoir été retenus par la police près d`une semaine.
Il a indiqué avoir dit au gouvernement du président Alassane Ouattara que "ce n`est pas une bonne idée d`avoir des journalistes en prison", "en général" et "surtout avant les élections". L`Onuci "regrette" leur maintien en détention, a-t-il insisté.
Pour la sécurisation du scrutin, la force onusienne engagera "près de 7.000 éléments" en appui aux "25.000 gendarmes, policiers et militaires ivoiriens
commis à cette tâche", a-t-il précisé.
Comme pour la présidentielle de novembre 2010, dont la contestation des résultats par M. Gbagbo avait provoqué une crise ayant fait quelque 3.000 morts, l`Onuci a un mandat de "certification" des législatives, destiné à vérifier leur caractère "ouvert, libre, juste et transparent".
"Je n`accepterai pas que les résultats soient biaisés", a averti Bert Koenders.
Dans un communiqué, le corps diplomatique en poste à Abidjan a, par la voix de son doyen, le nonce apostolique Ambrose Madtha, jugé que le scrutin est "une étape essentielle pour l`enracinement de la démocratie en Côte d`Ivoire et la consolidation de l`Etat".
Réclamant un vote "démocratique, libre et transparent", il a appelé l`ensemble des formations politiques et des candidats à faire preuve de sens des responsabilités et à adopter des comportements respectueux de la libre expression démocratique de chacun".
tmo/sba
"Il est crucial que ces élections constituent une étape dans la réconciliation du pays", a déclaré le nouveau chef de l`Onuci, Bert Koenders, lors d`une conférence de presse au siège de la mission à Abidjan.
A la veille de l`ouverture de la campagne, qui se clôturera le 9 décembre, il a souhaité que les législatives soient "inclusives" grâce à la participation d`un "maximum de tendances politiques".
Les partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo ont cependant décidé de boycotter le scrutin. Ils ont aussi annoncé leur retrait de "tout processus de réconciliation" après le transfèrement mercredi à La Haye de leur champion, soupçonné par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l`humanité.
Pour aider à la participation du plus grand nombre de sensibilités possible, "on a besoin de gestes des différents côtés", a estimé M. Koenders, évoquant le sort de trois journalistes d`un quotidien pro-Gbagbo, en prison depuis mardi après avoir été retenus par la police près d`une semaine.
Il a indiqué avoir dit au gouvernement du président Alassane Ouattara que "ce n`est pas une bonne idée d`avoir des journalistes en prison", "en général" et "surtout avant les élections". L`Onuci "regrette" leur maintien en détention, a-t-il insisté.
Pour la sécurisation du scrutin, la force onusienne engagera "près de 7.000 éléments" en appui aux "25.000 gendarmes, policiers et militaires ivoiriens
commis à cette tâche", a-t-il précisé.
Comme pour la présidentielle de novembre 2010, dont la contestation des résultats par M. Gbagbo avait provoqué une crise ayant fait quelque 3.000 morts, l`Onuci a un mandat de "certification" des législatives, destiné à vérifier leur caractère "ouvert, libre, juste et transparent".
"Je n`accepterai pas que les résultats soient biaisés", a averti Bert Koenders.
Dans un communiqué, le corps diplomatique en poste à Abidjan a, par la voix de son doyen, le nonce apostolique Ambrose Madtha, jugé que le scrutin est "une étape essentielle pour l`enracinement de la démocratie en Côte d`Ivoire et la consolidation de l`Etat".
Réclamant un vote "démocratique, libre et transparent", il a appelé l`ensemble des formations politiques et des candidats à faire preuve de sens des responsabilités et à adopter des comportements respectueux de la libre expression démocratique de chacun".
tmo/sba