L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est "sous le choc de la surprise" de son transfert à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, a déclaré à l'AFP son avocat Emmanuel Altit en dénonçant "la brutalité de cet enlèvement".
"Il est encore sous le choc de la surprise et de la brutalité de cet enlèvement mais en même temps lucide et prêt à se battre", a indiqué Me Altit, qui avait rencontré jeudi son client au centre de détention de la CPI à La Haye et devait le revoir vendredi après-midi. "Quand je l'ai vu hier, a poursuivi l'avocat, il avait juste sur lui sa chemise et son pantalon de Korhogo : personne ne lui avait dit qu'il partait, l'idée était de prendre par surprise la défense". Laurent Gbagbo, 66 ans, "n'a jamais su à quoi s'attendre", a affirmé l'avocat : "cela a été quelque chose de pénible, de difficile à vivre, de brutal". Lors de l'audience mardi devant la chambre d'accusation à Korhogo (nord de la Côte d'Ivoire), précédent le départ de M. Gbagbo pour la Haye, "aucune règle n'a été respectée", a affirmé Emmanuel Altit. "Quand il est parti du palais de justice de Korhogo, il croyait rentrer à sa cellule alors qu'il allait à l'aréroport de Korhogo prendre un hélicoptère, direction Abidjan, où il a pris son propre avion" pour la Haye, a raconté l'avocat inscrit au barreau de Paris. Laurent Gbagbo, qui doit assister lundi à une audience de comparution initiale devant la CPI, "va demander à la Cour de constater l'irrégularité de son arrestation et de son transfert à La Haye et d'en tirer les conséquences", selon son avocat. Soupçonné de crimes contre l'humanité lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtre, viol, actes inhumains et persécution commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011, Laurent Gbagbo, 66 ans, avait été incarcéré mercredi au centre de détention de la Cour à La Haye. Arrêté le 11 avril à Abidjan, il était détenu depuis à Korhogo (nord de la Côte d'Ivoire). Sous le coup d'un mandat d'arrêt sous scellés émis le 23 novembre et rendu public mercredi, il avait quitté mardi la Côte d'Ivoire en avion à destination des Pays-Bas.
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"Il est encore sous le choc de la surprise et de la brutalité de cet enlèvement mais en même temps lucide et prêt à se battre", a indiqué Me Altit, qui avait rencontré jeudi son client au centre de détention de la CPI à La Haye et devait le revoir vendredi après-midi. "Quand je l'ai vu hier, a poursuivi l'avocat, il avait juste sur lui sa chemise et son pantalon de Korhogo : personne ne lui avait dit qu'il partait, l'idée était de prendre par surprise la défense". Laurent Gbagbo, 66 ans, "n'a jamais su à quoi s'attendre", a affirmé l'avocat : "cela a été quelque chose de pénible, de difficile à vivre, de brutal". Lors de l'audience mardi devant la chambre d'accusation à Korhogo (nord de la Côte d'Ivoire), précédent le départ de M. Gbagbo pour la Haye, "aucune règle n'a été respectée", a affirmé Emmanuel Altit. "Quand il est parti du palais de justice de Korhogo, il croyait rentrer à sa cellule alors qu'il allait à l'aréroport de Korhogo prendre un hélicoptère, direction Abidjan, où il a pris son propre avion" pour la Haye, a raconté l'avocat inscrit au barreau de Paris. Laurent Gbagbo, qui doit assister lundi à une audience de comparution initiale devant la CPI, "va demander à la Cour de constater l'irrégularité de son arrestation et de son transfert à La Haye et d'en tirer les conséquences", selon son avocat. Soupçonné de crimes contre l'humanité lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtre, viol, actes inhumains et persécution commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011, Laurent Gbagbo, 66 ans, avait été incarcéré mercredi au centre de détention de la Cour à La Haye. Arrêté le 11 avril à Abidjan, il était détenu depuis à Korhogo (nord de la Côte d'Ivoire). Sous le coup d'un mandat d'arrêt sous scellés émis le 23 novembre et rendu public mercredi, il avait quitté mardi la Côte d'Ivoire en avion à destination des Pays-Bas.
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