Plus de 34 communications en plénière et 24 panels. Plus de 300 éminences grises venues de toutes les contrées du monde. Thomas Bassett de l'Université de l'Illinois aux Etats Unis. Evelyne Deverin de l'Université de Toulouse 2. Till Forster de l'Université de Bâle en Suisse. Christian Bouquet de l'Université de Bordeaux 3. Cheick Hamidou KANE' écrivain sénégalais (président d'honneur du colloque)…pour ne cité que… Durant trois jours d'intense réflexion autour parfois de l'actualité brûlante et même sur des brûlures récentes qu'a connues le peuple ivoirien au lendemain du second tour de la présidentielle. Aux termes de leurs travaux, les 300 intellectuels qui sont venus disséqués la crise ivoirienne par le biais du colloque organisé par le Ministère de la Culture et la francophonie sur « la renaissance africaine, les leçons de la crise ivoirienne » ont fait des recommandations pour que pareil
incompréhension ne surgisse en Afrique. Parlant de la récente crise qui a secoué la Côte d'Ivoire, ils soulignent que les milices, les feux de guerre, les dégâts, les partis-pris et les incompréhensions ne constituent pas l'essentiel, c'est-à-dire la substance même de la Côte d'Ivoire. La substance de la Côte d'Ivoire précisent-ils repose, sur le courage, la solidarité et le dialogue du peuple ivoirien dans son ensemble. C'est pourquoi, ils exhortent les Ivoiriens à produire un nouveau discours pour orienter et stimuler l'action politique et permettre l'interprétation des faits sociaux. Mieux, s'inspirer des approches traditionnelles africaines de la citoyenneté qui considèrent que le pays de l'homme est le lieu où son placenta est enterré. Sortir des positions définitives où ils se sont très souvent emmurés dans des face-à-face stériles avec l'Occident et travailler à promouvoir des valeurs de
civilisation à partir de paradigmes inspirés d'expériences africaines d'hier et d'aujourd'hui.
Moussa Keita
incompréhension ne surgisse en Afrique. Parlant de la récente crise qui a secoué la Côte d'Ivoire, ils soulignent que les milices, les feux de guerre, les dégâts, les partis-pris et les incompréhensions ne constituent pas l'essentiel, c'est-à-dire la substance même de la Côte d'Ivoire. La substance de la Côte d'Ivoire précisent-ils repose, sur le courage, la solidarité et le dialogue du peuple ivoirien dans son ensemble. C'est pourquoi, ils exhortent les Ivoiriens à produire un nouveau discours pour orienter et stimuler l'action politique et permettre l'interprétation des faits sociaux. Mieux, s'inspirer des approches traditionnelles africaines de la citoyenneté qui considèrent que le pays de l'homme est le lieu où son placenta est enterré. Sortir des positions définitives où ils se sont très souvent emmurés dans des face-à-face stériles avec l'Occident et travailler à promouvoir des valeurs de
civilisation à partir de paradigmes inspirés d'expériences africaines d'hier et d'aujourd'hui.
Moussa Keita
