Cheick Chérif Oumar Abdoul Aziz, guide spirituel de la communauté islamique ''Nasrul Ilm’’, prodigue quelques conseils aux candidats aux prochaines élections législatives en Côte d’Ivoire.
Existe-t-il en islam des recettes qui peuvent accroître les chances d’un candidat aux législatives ?
D’abord, il faut comprendre que qui dit islam ,dit Dieu. Et, c’est l’histoire de toutes les religions. Parce qu’au-delà de ces différentes lois qui mènent à Dieu, il y a Dieu, Lui-même. C’est comme si vous posiez la question de savoir est-ce que Dieu est capable d’accroître la chance de quelqu’un pour accéder au pouvoir, pour être élu. Dieu étant le Tout-Puissant, Celui qui pourvoit aux besoins des êtres humains, il répond à l’appel de toute personne qui le sollicite du moment où celui qui demande, reconnaît qu’il (le demandeur, ndlr) est petit. Parce que les élections, avant d’être l’affaire des hommes sont d’abord l’affaire de Dieu. C’est lui qui met à la tête d’une nation, d’une région ou d’une commune celui qu’il veut. Cette affaire lui appartient au commencement et à la fin. Ainsi, quand on croit à cela et qu’on place toute sa confiance en Dieu, il y a de fortes chances que notre vœu soit exaucé. Et, si nous n’avons pas gain de cause, la probabilité est grande que nous acceptions le décret divin parce qu’on sait qu’au-delà des personnes qui ont voté notre adversaire, c’est Dieu qui a décidé de sa victoire. Et, on attend son tour en priant Dieu.
Le perdant prévu par Dieu ne peut-il pas modifier son propre sort ?
C’est comme si vous me demandiez s’il n’est pas possible de modifier son destin. Pour cela, je vous dirais que le destin a plusieurs dimensions. Il y a des choses qu’on ne peut aucunement changer. Par exemple, si vous êtes né d’une mère baoulé ou malinké, c’est immuable. Mais le prophète Mohamed (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui) nous enseigne que le sacrifice peut accroître la richesse ou la chance d’une personne ou encore lui donner une longévité. De même que le fait de veiller sur les liens de parenté. On a donc compris qu’à l’exception de quelques petites choses, beaucoup d’autres peuvent subir de nombreux changements positifs. Cela dépend des voies pour les atteindre.
Quelles sont ces voies, vous parliez des sacrifices ?
La prière, donner une bête, tous ces actes sont des sacrifices. Aussi, lorsqu’on approche ceux qui sont dans le métier, qui détiennent ces secrets de l’islam profonds et bien gardés qu’on ne peut pas exposer sur la place publique, ils sont capables de faire des prières pour changer le parcours d’une personne.
Pouvez-vous nous donner quelques petits secrets, quitte à ce que ceux qui veulent les approfondir puissent venir vers vous pour les détails ?
Nous ne le disons pas pour que les gens viennent vers nous. Ce que nous voulons faire savoir, en réponse à votre question, c’est que cela existe. Mais la première des choses est d’avoir foi en Dieu. Celui qui a foi en lui sait qu’il est le Tout-Puissant et qu’Il est capable de tout. Il faut avoir la foi que c’est Dieu qui élit qui il veut et quand il le veut là où il le veut. C’est un préalable pour recevoir sa grâce, qu’il soit exalté. Maintenant, celui qui veut faire des prières spécialisées doit aller voir ceux qui s’y connaissent. Je tiens cependant à avertir les candidats que dans ce milieu, il y a beaucoup d’escrocs. Il y a des gens qui prétendent avoir ces secrets alors qu’ils ne les ont pas. C’est un cercle vicieux.
Comment reconnaître les escrocs ?
Il n’y a pas une recette pour reconnaître le vrai du faux, sauf la sincérité. Quand on est sincère et qu’on veut réellement œuvrer pour Dieu, Il nous guide toujours vers des personnes bien. Mais quand on veut escroquer le peuple, ou quand Dieu vous donne le pouvoir pour vous éprouver, il vous conduit vers des escrocs. En ce moment, la victoire qu’il vous accorde peut devenir semblable à une braise et, vous n’allez pas en jouir. Le candidat doit donc avoir l’intention, en cherchant le pouvoir, de servir le peuple. C’est ce qui déterminera son avenir en termes de bonheur ou de malheur. On peut accéder au pouvoir en croyant que c’est un bonheur alors qu’on est assis sur une braise.
On voit, en cette période, des sacrifices déposés aux carrefours. C’est dire qu’au-delà de ce que vous dites, des recettes existent !
Bien sûr ! Je ne dis pas le contraire. Je confirme qu’il y a des recettes. Elles peuvent être conçues par des imams, par des féticheurs, ou par des personnes d’autres domaines. Mais ce n’est pas dans un journal qu’on va exposer toutes ces choses-là. Mais lorsque les gens cherchent le pouvoir, ils vont un peu partout. Cependant, il faut comprendre que le pouvoir vient de Dieu. Il faut être digne dans sa démarche. Ne pas faire des choses, comme des sacrifices humains, que vous regretterez plus tard.
Certains estiment que c’est ce type de pratiques qui donnent les résultats les plus rapides. Que répondez-vous ?
Les gens vous diront n’importe quoi. C’est de la publicité autour de leur mauvaise marchandise, parce qu’ils en sont conscients. En réalité, les bons ne font pas de publicité et ils sont toujours cachés. Et, ceux qui sont bons savent où les trouver.
Interview réalisée par Bamba K. Inza
Existe-t-il en islam des recettes qui peuvent accroître les chances d’un candidat aux législatives ?
D’abord, il faut comprendre que qui dit islam ,dit Dieu. Et, c’est l’histoire de toutes les religions. Parce qu’au-delà de ces différentes lois qui mènent à Dieu, il y a Dieu, Lui-même. C’est comme si vous posiez la question de savoir est-ce que Dieu est capable d’accroître la chance de quelqu’un pour accéder au pouvoir, pour être élu. Dieu étant le Tout-Puissant, Celui qui pourvoit aux besoins des êtres humains, il répond à l’appel de toute personne qui le sollicite du moment où celui qui demande, reconnaît qu’il (le demandeur, ndlr) est petit. Parce que les élections, avant d’être l’affaire des hommes sont d’abord l’affaire de Dieu. C’est lui qui met à la tête d’une nation, d’une région ou d’une commune celui qu’il veut. Cette affaire lui appartient au commencement et à la fin. Ainsi, quand on croit à cela et qu’on place toute sa confiance en Dieu, il y a de fortes chances que notre vœu soit exaucé. Et, si nous n’avons pas gain de cause, la probabilité est grande que nous acceptions le décret divin parce qu’on sait qu’au-delà des personnes qui ont voté notre adversaire, c’est Dieu qui a décidé de sa victoire. Et, on attend son tour en priant Dieu.
Le perdant prévu par Dieu ne peut-il pas modifier son propre sort ?
C’est comme si vous me demandiez s’il n’est pas possible de modifier son destin. Pour cela, je vous dirais que le destin a plusieurs dimensions. Il y a des choses qu’on ne peut aucunement changer. Par exemple, si vous êtes né d’une mère baoulé ou malinké, c’est immuable. Mais le prophète Mohamed (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui) nous enseigne que le sacrifice peut accroître la richesse ou la chance d’une personne ou encore lui donner une longévité. De même que le fait de veiller sur les liens de parenté. On a donc compris qu’à l’exception de quelques petites choses, beaucoup d’autres peuvent subir de nombreux changements positifs. Cela dépend des voies pour les atteindre.
Quelles sont ces voies, vous parliez des sacrifices ?
La prière, donner une bête, tous ces actes sont des sacrifices. Aussi, lorsqu’on approche ceux qui sont dans le métier, qui détiennent ces secrets de l’islam profonds et bien gardés qu’on ne peut pas exposer sur la place publique, ils sont capables de faire des prières pour changer le parcours d’une personne.
Pouvez-vous nous donner quelques petits secrets, quitte à ce que ceux qui veulent les approfondir puissent venir vers vous pour les détails ?
Nous ne le disons pas pour que les gens viennent vers nous. Ce que nous voulons faire savoir, en réponse à votre question, c’est que cela existe. Mais la première des choses est d’avoir foi en Dieu. Celui qui a foi en lui sait qu’il est le Tout-Puissant et qu’Il est capable de tout. Il faut avoir la foi que c’est Dieu qui élit qui il veut et quand il le veut là où il le veut. C’est un préalable pour recevoir sa grâce, qu’il soit exalté. Maintenant, celui qui veut faire des prières spécialisées doit aller voir ceux qui s’y connaissent. Je tiens cependant à avertir les candidats que dans ce milieu, il y a beaucoup d’escrocs. Il y a des gens qui prétendent avoir ces secrets alors qu’ils ne les ont pas. C’est un cercle vicieux.
Comment reconnaître les escrocs ?
Il n’y a pas une recette pour reconnaître le vrai du faux, sauf la sincérité. Quand on est sincère et qu’on veut réellement œuvrer pour Dieu, Il nous guide toujours vers des personnes bien. Mais quand on veut escroquer le peuple, ou quand Dieu vous donne le pouvoir pour vous éprouver, il vous conduit vers des escrocs. En ce moment, la victoire qu’il vous accorde peut devenir semblable à une braise et, vous n’allez pas en jouir. Le candidat doit donc avoir l’intention, en cherchant le pouvoir, de servir le peuple. C’est ce qui déterminera son avenir en termes de bonheur ou de malheur. On peut accéder au pouvoir en croyant que c’est un bonheur alors qu’on est assis sur une braise.
On voit, en cette période, des sacrifices déposés aux carrefours. C’est dire qu’au-delà de ce que vous dites, des recettes existent !
Bien sûr ! Je ne dis pas le contraire. Je confirme qu’il y a des recettes. Elles peuvent être conçues par des imams, par des féticheurs, ou par des personnes d’autres domaines. Mais ce n’est pas dans un journal qu’on va exposer toutes ces choses-là. Mais lorsque les gens cherchent le pouvoir, ils vont un peu partout. Cependant, il faut comprendre que le pouvoir vient de Dieu. Il faut être digne dans sa démarche. Ne pas faire des choses, comme des sacrifices humains, que vous regretterez plus tard.
Certains estiment que c’est ce type de pratiques qui donnent les résultats les plus rapides. Que répondez-vous ?
Les gens vous diront n’importe quoi. C’est de la publicité autour de leur mauvaise marchandise, parce qu’ils en sont conscients. En réalité, les bons ne font pas de publicité et ils sont toujours cachés. Et, ceux qui sont bons savent où les trouver.
Interview réalisée par Bamba K. Inza