Abidjan - La campagne pour les législatives ivoiriennes du 11 décembre s`est ouverte samedi, un scrutin boycotté par le parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, transféré à la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l`humanité commis durant la crise du début 2011.
A Abidjan la campagne, qui se clôturera le 9 décembre, a démarré avec une intensité modérée, après une pré-campagne atone: affichettes éparses de candidats dans les rues, parfois grandes affiches pour les plus fortunés, premiers meetings dans les quartiers, ont constaté des journalistes de l`AFP.
A Bouaké, ex-fief de la rébellion qui avait pris le nord du pays en 2002 après un putsch raté, des candidats faisaient du porte-à-porte à la rencontre des électeurs.
Près d`un millier de candidats briguent les suffrages, dont plus de 400 indépendants, pour 255 sièges.
Ces législatives, les premières depuis 2000, interviennent un an après la présidentielle du 28 novembre 2010. Le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara avait ouvert une crise de quatre mois, dont deux semaines de guerre, qui a fait quelque 3.000 morts.
Le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), et ses alliés ont décidé de boycotter le scrutin, pour protester notamment contre la détention de plusieurs dizaines de personnalités de leur bord depuis la fin de la crise.
Des candidats issus du camp Gbagbo, évalués à au moins plusieurs dizaines, devraient toutefois concourir sans étiquette, selon des sources concordantes.
Arrêté le 11 avril, l`ex-président a été transféré mercredi à La Haye et doit comparaître lundi pour la première fois devant la CPI, qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
Le rapport de forces entre le parti du président Ouattara, le Rassemblement des républicains (RDR), et celui de l`ancien chef de l`Etat Henri Konan Bédié, le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), qui iront en rangs dispersés malgré leur alliance, est l`un des principaux enjeux du scrutin, qui sera surveillé par des observateurs internationaux, notamment d`Afrique de l`Ouest.
Jugeant que les législatives étaient la "dernière étape" pour sortir de la crise de 2002, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, a appelé dans un communiqué à "une campagne électorale pacifique" pour "une nouvelle ère de normalité institutionnelle" et de "paix".
A Abidjan la campagne, qui se clôturera le 9 décembre, a démarré avec une intensité modérée, après une pré-campagne atone: affichettes éparses de candidats dans les rues, parfois grandes affiches pour les plus fortunés, premiers meetings dans les quartiers, ont constaté des journalistes de l`AFP.
A Bouaké, ex-fief de la rébellion qui avait pris le nord du pays en 2002 après un putsch raté, des candidats faisaient du porte-à-porte à la rencontre des électeurs.
Près d`un millier de candidats briguent les suffrages, dont plus de 400 indépendants, pour 255 sièges.
Ces législatives, les premières depuis 2000, interviennent un an après la présidentielle du 28 novembre 2010. Le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara avait ouvert une crise de quatre mois, dont deux semaines de guerre, qui a fait quelque 3.000 morts.
Le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), et ses alliés ont décidé de boycotter le scrutin, pour protester notamment contre la détention de plusieurs dizaines de personnalités de leur bord depuis la fin de la crise.
Des candidats issus du camp Gbagbo, évalués à au moins plusieurs dizaines, devraient toutefois concourir sans étiquette, selon des sources concordantes.
Arrêté le 11 avril, l`ex-président a été transféré mercredi à La Haye et doit comparaître lundi pour la première fois devant la CPI, qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
Le rapport de forces entre le parti du président Ouattara, le Rassemblement des républicains (RDR), et celui de l`ancien chef de l`Etat Henri Konan Bédié, le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), qui iront en rangs dispersés malgré leur alliance, est l`un des principaux enjeux du scrutin, qui sera surveillé par des observateurs internationaux, notamment d`Afrique de l`Ouest.
Jugeant que les législatives étaient la "dernière étape" pour sortir de la crise de 2002, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, a appelé dans un communiqué à "une campagne électorale pacifique" pour "une nouvelle ère de normalité institutionnelle" et de "paix".